Après l’accession à l’indépendance, l’introduction de la démocratie et la parité ethnique dans les corps de défense et de sécurité, le développement durable est le défi qui reste à relever au Burundi aux yeux du Conseil des patriotes.
Le CDP se dit déterminé à participer aux élections prochaines, quoiqu’il arrive. Avec quel objectif? « Asseoir la paix et le développement durable au Burundi », dixit Anicet Niyonkuru, son président, samedi 11 janvier, lors de l’inauguration de la permanence nationale de ce parti.
Un quatrième pas après ceux faits par l’Uprona, le Frodebu et le Cndd-Fdd. « A savoir successivement et respectivement l’accession à l’indépendance, l’introduction de la démocratie et la lutte pour des corps de défense et de sécurité inclusifs ».
Ce politique se dit satisfait de ces étapes, mais déplore qu’il y ait toujours eu des lacunes. Il rappelle qu’après l’indépendance, les régimes autoritaires mis en place n’ont pas satisfait les intérêts de la population. Celle-ci a réclamé la démocratie. Au lendemain de l’instauration de cette dernière, l’armée mono-ethnique inquiétait. Grâce au Cndd-Fdd, elle est aujourd’hui inclusive. Mais toujours est-il que la population burundaise reste très paupérisée. Or, toutes ces étapes ne signifient rien, si la population reste dans la misère.
Anicet Niyonkuru parle également de sortir le Burundi de l’impasse. Le CDP compte opérer des réformes, notamment dans l’administration. «Il faut ramener la confiance entre la population et l’administration». Mais également et surtout au niveau de la coopération internationale. D’autres réformes sont prévues, selon Anicet Niyonkuru, dans l’éducation, l’environnement et dans le secteur agricole.
Les cérémonies d’inauguration de la permanence nationale du CDP ont eu lieu en grande pompe, rehaussées par plusieurs personnalités de marque. Entre autres des représentants des partis Frodebu, du FNL et du Ranac.