Se référant aux récents assassinats de Datus Nshimirimana et de Déo Barakekenwa, tous militants des FNL, Aimé Magera, porte-parole d’Agathon Rwasa, déclare que les tueurs sont visiblement organisés en escadron de la mort.
« De l’opération baptisée ‘ brochettes’ en 2006, où des dizaines de cadavres sont ligotés, transpercés par des troncs d’arbres pointus et jetés dans la rivière Ruvubu à l’opération « Safisha » toujours en cours, au carnage de Gatumba en 2011, etc., aucune enquête n’a été menée », constate Aimé Magera.
L’escadron de la mort, selon lui, opère de la même manière et parvient toujours à se volatiliser dans la nature, en passant entre les mailles d’une police pourtant omniprésente aux alentours ou sur les lieux du crime.
Aimé Magera va plus loin. La bande de tueurs s’en prend non seulement aux citoyens burundais, mais aussi aux expatriés œuvrant dans l’humanitaire. Il pense particulièrement à Agnès Dury, une Française tuée à Ruyigi en 2007, à sœur Mamick Anders et Francesco Bazani, une Croate et un Italien travaillant à l’hôpital de Kiremba, massacrés en 2011 et à Olga, Lucia et Bernadette, trois sœurs italiennes égorgées à Kamenge en septembre 2014. M. Magera rappelle au gouvernement qu’il a l’obligation d’assurer la sécurité des étrangers conformément à la Constitution.
Des enquêtes sur le lac Rweru s’imposent
Sur la provenance des cadavres retrouvés dans le lac Rweru en juillet dernier, le porte-parole de M. Rwasa indique que la position de son parti reste ferme : « Nous condamnons avec la dernière énergie cette énième tuerie en masse et nous nous inscrivons en faux contre le rapport d’enquête biaisé de la justice burundaise pour se tirer d’affaire. »
Pour Aimé Magera, la « fameuse » enquête menée par le parquet général de la République pose plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Et d’exhorter la Communauté internationale à prendre la question en main pour faire la lumière sur ces massacres atroces. Selon toujours M. Magera, ils prennent une allure très inquiétante, surtout à la veille des élections de 2015.
L’armement constant de la « milice » Imbonerakure, l’immobilisme notoire de l’autorité judiciaire burundaise, etc., constate-t-il, sont à la base de ces crimes répétitifs à l’endroit des citoyens innocents. Il ne doute pas que ces éliminations cachent des mobiles politiques. Il va jusqu’à qualifier ces assassinats de « crimes d’Etat » compte tenu du profil politique des criminels suspects et leurs relations avec les services de la police présidentielle.
« Nous interpellons le Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme d’intervenir pour aider à élucider tous ces cas d’assassinat », implore-t-il. Les coupables, conclut Aimé Magera, doivent être traduits devant les juridictions compétentes pour mettre fin à cette folie meurtrière qui n’a que trop duré.
Iwacu a essayé de contacter le porte-parole du ministère public et celui du Service National de Renseignements, sans succès. Celui de la police promet de s’exprimer ultérieurement.
Muri FNL,ababeshi ni beshi cane.Impamvu n’uko batigeze babona les membres fondateurs ba FNL.
Kuko ntakaranga- mutima kabo bafise.Guca amatwi bene wabo muragenda mwirabire aho muri
Bujumbura rural.None nka Magera aravuga ibiki?Nareke raho .Ivyari i Magera…vyageruye.
Quand ces responsables du parti FNL parlent, ils me donnent purement et simplement le dégoût. Oui, le CNDD-FDD dans plusieurs opérations a massacré les militants du parti de Rwasa avec qui, pourtant, ils étaient alliés dans le maquis pour casser du Tutsi. Mais, Mr RWASA, MAGERA et j’en passe devraient se souvenir de leurs crimes ignobles sur des citoyens paisibles et innocents que rien ne saurait justifier. Les massacres des jeunes Tutsi du maudit bus Titanic résonne toujours en moi comme un tremblement de terre ; les déclarations faites par Mr HABIMANA alors porte-parole de ce mouvement FNL, se ventant d’avoir massacré de sang-froid les Banyamulenge en Août 2004 à Gatumba restent fraîches dans ma mémoire car je m’en souviens comme si c’était hier. Si vraiment la justice internationale existe, j’espère qu’elle finira par se saisir de ces ignominies-là avouées par leurs auteurs au grand jour….. ! A la place de ces gens-là du parti FNL, je me cacherais car ils sont couverts de sang de la tête aux pieds. Ils n’ont plus de crédibilité que leurs anciens compagnons d’armes, maintenant ennemis jurés curieusement. Croyez-moi, leurs conflits souvent dramatiques ne me laissent pas inconsolables. Le Tutsi qu’ils ont combattu et harcelé ensemble n’est plus aux affaires. Alors, que se passe-t-il, entre ces anciens mouvements armés ?? Qu’ils nous le disent on est à l’écoute…. !
Je comprends bien que que Kaburente et Masinzo ont été marqués par le massacre des tutsi banyamurenge et d’autres tutsi burundais ou rwandais. mais ce qui est étonnant, ils ne mentionnent nul part les milliers de hutu burundais massacrés par les FAB, les banyamulenge ou le FPR. Et comme cela ils pensent qu’ils sont en train de bien faire. Si vous continuez dans ce sens, la paix sera toujours un rêve dans ce pays et dans toute la région. Ndadaye etst mort, vous ne dites rien. Havyarimana et Ntaryamira sont morts comme dirait des mouches. La BBC viebnt de dire la vérité, elle subit des attaques de la part du pouvoir de Kigali. La guerre hante toujours cette région si vous continuez toujours à raisonner dans ce sens.
Si les FNL demande une enquête internationale, c´est à dire que nous sommes devant un mouvement épris pour la justice. Mais, Magera ignore que plusieurs dossiers de leur tuerie sont gardés dans les tiroirs et que une fois cette fammeuse communauté international reagisse, devrait commencer dans leur cas. Qui vivra vera!
Cher Kaburente,
Pourquoi dire « tutsi banyamulenge » et pas tout simplement « banyamulenge »? Quand les gens utilisent cette connotation, involontairement , ils en disent beaucoup sur leur perception du dossier et sur leur propre personnalité.
Respectueusement
Ils oublient qu’il sont dans le collimateur de la justice internationale. Ils sont entrain de nous rappeler des massacres de Gatumba et de la Brutannique qu’ils ont tuee a Ruyigi. Mais que la justice quand meme soit faite pour tout le monde sans oublier la camp Rwasa,
mbe none ko umengo hari beshi yiagiye:wa mwongerezakazi,intumwa ya papa mu Burundi ,abo banyamurenge ,…. n’abandi bivugwa ko boba bagirizwa Gwasa.None wumva bimaze iki kwigira uwuje kurokora igihugu ukavuga bmwe ukanyegeza ibikekwako?
Finalement la politique d’amateurs rend mentalement malade.-
Les forces de défense et de l’ordre de même que les services de sécurité ont le devoir de protéger les institutions et toutes les personnes sur le territoire national sans distinction.
Les crimes pérpétrés par les escadrons de la mort et leurs commanditaires, quels qu’ils soient, sont imprescriptibles et du resort de la justice nationale et internationale.
Pourtant Mr Magera n’elabore pas beaucoup sur la responsabilite de Rwasa et du FNL dans le massacre horrible des Tutsis Banyamulenge qu’ils se sont publiquement vante d’avoir froidement massacre. Il devrait insister sur le fait que Rwasa et se proches lieutenant se devraient etre devant une jurisdiction competente pour repondre de ce forfait; s’il croit reellement au principe de la justice
Ivyo si ivy’ukumubaza Magerano kuko nta n’ivyo yibuka. Il est pire que Habimana; au moins lui il assumait.-
Effectivement, un crime n’en justifie pas un autre… et il n’ya pas de vraie justice si elle est sélective…
Je ne suis pas juriste mais je sais que le principe de la présomption d’innocence est sacré de même que le bénéfice du doute profite à l’accusé…
Mais lisez attentivement SVP: « Les crimes …, quels qu’ils soient, sont imprescriptibles et du resort de la justice nationale et internationale. »