« Nous avons connu par le passé, des mouvements des jeunes femmes et hommes qui quittent le Burundi presque clandestinement sans aucune protection et sans cadre légal à la quête de l’emploi », a regretté Isidore Ntirampeba secrétaire permanent au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au Développement.
C’était à l’occasion des cérémonies de la deuxième journée des portes ouvertes dudit ministère ce mercredi 9 décembre 2020. Selon lui, quand ils ont des problèmes, leur rapatriement est un grand défi.
Sans donner de chiffres, il a pointé du doigt, Oman, Qatar, Arabie Saoudite et d’autres pays du Golfe comme ceux qui enregistrent plus de victimes burundaises.
Pour faire face à cette situation, il a fait savoir qu’une nouvelle direction chargée de la promotion de l’emploi des migrants est récemment mise en place.
Selon lui, elle sera chargée de coordonner de façon légale les mouvements des migrants burundais. La première priorité, confie M. Ntirampeba, c’est de négocier les accords bilatéraux avec les Etats de destination.
« Lorsqu’ils seront signés, il y aura la phase d’établissement des partenariats entre les gouvernements », a indiqué ce haut cadre du ministère du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au Développement.
Une fois ce cadre légal bien établi, observe-t-il, il n’y aura plus de problèmes, la protection des migrants burundais sera rassurée. « Les gouvernements seront redevables ».