Les chiffres sont alarmants : PIB le plus bas des Etats de l’EAC, érosion du pouvoir d’achat, amenuisement des terres cultivables, chômage des jeunes, déficit alimentaire, etc. La Parcem alerte sur la dégradation des conditions de vie.
«70% de Burundais vivent en dessous du seuil de pauvreté. Pourtant, ils étaient estimés à 30% en 1992», a déclaré Faustin Ndikumana, président de la Parole et action pour le réveil et le changement des mentalités. C’était ce mardi 17 octobre à l’occasion de la journée internationale du refus de la misère.
Avec des chiffres à l’appui, il démontre l’état de la pauvreté au Burundi. Le rapport du PNUD classe le Burundi parmi les 5 pays les plus pauvres au monde. Celui du Fonds monétaire international le range à la dernière position sur 189 pays. Faustin Ndikumana évoque un PIB de moins de 300 $. Celui-ci est de moitié inférieure à celui des Etats de la Communauté de l’Afrique de l’Est. « Il dépasse 600$.»
Il révèle que la pauvreté monétaire est aujourd’hui de 80% dans plusieurs provinces du pays. Un léger mieux dans la ville de Bujumbura. Au sujet de la famine, 60% des enfants sont malnutris. Cette situation entraîne des abandons en milieu scolaire. Il rapporte plus de 120 mille cas en avril dernier. Avant de glisser que le déficit alimentaire est de 30%.
Haro sur les corrupteurs
Cet activiste de la société civile évoque aussi les conséquences de la dépréciation du Fbu. Citant l’Institut de statistiques et d’études économiques du Burundi (Isteebu), le taux d’inflation est compris entre 10 et 13 %. Le président de la Parcem estime l’inflation alimentaire à 20%. Et de se demander si la population dispose de moyens pour faire face à l’envolée des prix. « La production est inférieure à la croissance démographique de 3%. »
M. Ndikumana indique que le chômage va crescendo. Il déplore que la jeunesse en fasse les frais : « 55 % en milieu rural et 65 % à Bujumbura sont en état de chômage. »
Concernant l’agriculture, il indique que ce secteur fait face à de sérieuses difficultés, notamment l’exiguïté des terres. Un ménage, signale-t-il, possède en moyenne un hectare et demi. Le café ne procure pas de revenus comme auparavant. Il souligne également que 30% de Burundais n’ont pas de terres arables.
En outre, cet économiste dénonce une corruption tous azimuts. «Elle limite l’accès des citoyens aux services de base.» Et de fustiger l’ «exagération » dans l’exigence des contributions financières à la population. «En dehors de toute règlementation.»
Le président de la Parcem souligne l’obligation des autorités de s’investir dans la lutte contre la pauvreté. Il cite l’article 17 de la Constitution du Burundi : «Le gouvernement a pour tâche de réaliser les aspirations du peuple burundais, en particulier de guérir les divisions du passé, d’améliorer la qualité de la vie de tous les Burundais et de garantir à tous la possibilité de vivre au Burundi à l’abri de la peur, de la discrimination, de la maladie et de la faim.»
Il les exhorte à mettre fin à la manipulation de la réalité : «Plus nous occultons un problème, plus il s’aggrave et nous engloutit.» La pauvreté n’est pas une fatalité, conclut-il, mais un défi à notre portée.
C’est regrettable. 50 % de pays africains sont de la sorte. Ils ont fait une sorte d’association pour se proteger mutuellement. Maintenant le notre attend les fonds du FIDA ou toute autre organisation naive atterissant au Burundi avec des millions de dollars. Le plan de detournement est depuis longtemps en place, paufine. Ne cherche point a connaitre les auteurs de ces crimes, ils sont connus de tous, meme un enfant de dix les pointeraient du doight.
Stoppons de pleurnicher comme ces derniers. Levons nous, battons nous quel que en soit le prix.
Les révélations des journalistes du pool « Panama Papers » sont glaçantes.La corruptiom des dirigeants africains est nauséabonde.
C’est l’une des raisons qui fait que de tels dirigeants ne lacheront jamais le pouvoir
Les Kabila, Nk…, Mu… n’entendent jamais rendre des comptes
@Rurihose
J’ai lu également les révélations de « plunder route to Panama » on en ressent le « dégoût » pour adopter l’expression du journaliste et chercheur congolais Mputu.La « tolérance zero » qu’on entend dans le discours officiel burundais(en matière de corruption) ne concerne que le bas peuple et non la hiérarchie au sommet de l’Etat.
Le poisson (dit-on) pourrit par la tête,il ne faudrait plus chercher à ailleurs l’origine du mal burundais.Qui vivra verra!
We Faustin aho wavugiye ubwira les journalistes dans des Conférences de presse genda uhangane na ba DD bakuru bakuru nibo bagisibije
L’État a mis fin aux manifestations des opposants, on ose espérer qu’il trouvera une technique pour mettre fin aux manifestations des chiffres alarmants.
Juste une illustration de la dérive du pays
Il y avait un organe nommé « Conseil économique et Social » qui devait proposer des orientations stratégiques au gouvernement.
Ce Conseil regroupait des experts burundais (triés sur le volet) dans les différents domaines.
Les illustres présidents furent Dr Nibigira Gérard et Sinamenye Matthias (Des grns de grande probité et de stature internationale)
Sous le régime DD, on nomma une militante chevronnée ayant une licence en LLA.
Je n’ose pas mettre son nom car mon commentaire serait à coup sûr censuré.
Voilà la gouvernance actuelle
Le plus incroyable c’est qu’il y a en encore pour demander que cela continue juqu’au retour de Jesus Christ.
L’Afrique qui organise son propre malheur.
A vous la parole Gacece
@felici ossi
Rien à cirer avec vos statistiques. Et encore moins avec votre retour de Jesus Christ!
Nos chers dirigeants peuvent se reprendre en prenant l’exemple d’un pays qui les soutient :
http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/10/17/avec-xi-jinping-il-y-a-une-sorte-de-retour-a-un-modele-imperial_5202182_3216.html
Vous versez ces larmes pour implorer les dirigeants ? Non ! Réveillez-vous et organisez-vous pour sauver ce qui peut l’être encore.
http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=17215&Itemid=1
Je le dit et le répète depuis 2015 : La ruine économique sera pire que l’assouvissement de la haine contre la minorité honnie. Hélas, la haine est plus forte que toute logique sociale, économique et politique. Nos maîtres en la matière ce sont nos alliés Interahamwe : pousser la logique de la haine et de la destruction jusqu’à tout perdre eux-mêmes. La seule chose qui comptait c’était l’anéantissement de la minorité honnie. Autant tout perdre qu’accepter la concorde nationale. Toute la génération actuelle de la jeunesse (25 ans) et la génération prochaine (25 ans) sont perdues. Soit 50 ans. La génération actuelle et la prochaine n’auront pas d’emplois, de santé moderne ni de logement décent. Même si la minorité honnie disparaissait, cela n’aurait aucun impact sur la ruine économique car cette population est insignifiante en chiffres. La bombe démographique continuerait à hypothéquer l’avenir car les terres manqueraient toujours. La jeunesse burundaise, Imbonerakure y compris, est sacrifiée pour les 50 prochaines années. Le régime chrétien d’origine divine se fiche de cette situation car seules la haine et la destruction importent.
A part les manifestations intempestives et inutiles contre des pays et des personnalités qui n’en ont rien à faire, je ne vois pas ce que les dirigeants du Burundi proposent comme alternative pour arrêter la descente aux enfers de ce magnifique pays. On peut continuer de se plaindre des gouvernances du passé (sans rien y changer évidemment car on ne peut rien contre le passé…) comme certains internautes aiment le faire ici, mais là, je crois que ce pays est entrain de toucher le fond car je pense que le pire est encore à venir, malheureusement…. !
@RUGAMBA RUTAGANZWA
Vous oubliez les croisades et les stades