Licenciement du personnel hôtelier, une taxe « discriminatoire », problème d’obtention du visa pour les étrangers… que de problèmes dans le secteur du tourisme, au Burundi.
Cet état des lieux a été relevé, ce jeudi 7 avril, à l’hotel Club du lac Tanganyika, autour d’une table ronde entre les services publics et privés du tourisme et les responsables des hôtels.
Organisée par le ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme et l’ONT (Office national du tourisme), cette réunion a été l’occasion, pour ces hôteliers, de se lâcher et d’exposer les problèmes auxquels ils font face.
Le patron de l’hotel Club du lac Tanganyika, Alfredo Frojo, n’y va pas par quatre chemins : «Le gouvernement ne s’est jamais intéressé au secteur du tourisme. Jamais ! » Il déplore, en effet, la taxe perçue par l’OBDA (Office burundais des droits d’auteurs) dans les hôtels.
Ces derniers doivent ’’payer une certaine somme parce qu’ils mettent des chansons d’autrui’’, 5% du prix de chaque chambre, etc. Ce qui est incompréhensible, pour nombre de ces hôteliers. «Ce ne sont pas seulement les hôtels qui jouent de la musique. Pourquoi pas dans les salons de coiffure ou les boutiques ?» Le président de la chambre de l’hôtellerie du Burundi qualifie cette taxe de discrimination.
Autre source de frustration pour les hôteliers: la PAFE (Police de l’air, des frontières et des étrangers) qui n’accorde plus de visa aux touristes étrangers, à l’entrée. Ils estiment que si cette mesure n’est pas levée, ’’le pays risque de s’enfermer complètement’’.
Tous ces hôteliers sont unanimes : «Le ministère de tutelle doit résoudre toutes ces questions dans l’immédiat, sinon les hôtels risquent de fermer complètement ! »
Le secrétaire permanent au ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme promet que la priorité sera donnée à toutes ces questions posées par les hôteliers.
Au Burundi, l’octroi des visa de séjour est une problématique! La durée de séjour est très très limitée! Si le Gouvernement veut développer ce secteur, il doit repenser à un certain nombre des mesures pour inciter les touristes à venir nombre. Concernant les musiques, je pense que les radios, télévisions, les boîtes de nuit, discothèques, … devraient être les premiers à viser!
Nous Burundais sommes specialistes quand il est question de donner des critiques. …..je sais pas Combien d’hôtels existaient sous bagaza, buyoya 1 et 2, sous domitien,…….le tourisme ne peut et ne pourra jamais être developper tant que il y aura des perturbateurs……nous devons accepter notre passé chers compatriotes. …..les gouvernements passent mais le pays reste.
S’enfermer? C’est déjà chose faite. Et qui ne le voit pas, c’est qu’il aveugle.-
Évidemment pourquoi donner des visas aux troubleurs!
«Le gouvernement ne s’est jamais intéressé au secteur du tourisme. Jamais ! ». Je dirais même plus. Peter ne s’est jamais intéressé à rien d’autre qu’à Dieu, sa propre gloire personnelle, et le football.
@Yves
De quel Dieu parlez vous ? On n’a pas le même en tout cas? Le mien aime tout le monde et est tolérant
Le Dieu de nos ancêtres seul sait ce qu`il fait.
Le jour viendra et il sera amener a tout expliquer.
malheureusement la journaliste n’a pas eu la possibilité de transcrire en manière entière ce que j’ai dit. « Mon témoignage sur le Burundi (à partir de l’année 1989, donc il y à 17 ans) est que aucun Gouvernement a jamais fait des actions fortes pour que le tourisme puisse se développer comme le pays par contre mériterait ». Dans une interview faite pour le même journal Iwacu en Octobre/Novembre 2014, j’ai eu l’opportunité d’exprimer la même conviction: le Burundi, que à mon avis est parmi les plus beaux pays, mériterait une politique de développement du secteur touristique plus courageuse. Merci , Alfredo Frojo
Tu ne crois pas si bien dire cher Alfredo. Dame nature nous a généreusement donné un petit paradis– le Burundi — malheureusement géré pas des …. (j,ose pas compléter au risque d,être censuré).Tiens la barre. Ca ira, et très bientôt!
Without security, political will and visionary leadership, the tourism sector will continue to face challenges in Burundi.
Je suis tout à fait d’accord avec vous mensieur Frojo. A l’heure actuelle, demander un visa pour aller au Burundi est devenu casse-tête parce que l’ambassade du Burundi de ton pays doit envoyer ton dossier au Burundi pour l’etudier et ça peut durer trois semaines ou un mois alors qu’avant la crise ça prenait juste deux jours pour avoir ton visa! Il faut que cettte question de visa trouve une solution le plus rapidement possible pour faciliter les burundais ou les etrangers qui veulent visiter notre pays.
Un petit correctif: Peter ne s’est jamais intéressé à Dieu. Quelqu’un qui s’intéresse à Dieu ne peut pas se comporter comme cet individu-là. Je suis tout à fait d’accord avec vous que sa gloire personnelle constitue une de ses priorités. C’est d’ailleurs surprenant que depuis le « troisième mandat » il ne soit pas encore sorti pour aller recevoir un trophée. Cependant, je pense que l’enrichissement personnelle sur le dos du contribuable est ce qui l’intéresse le plus.
Lui au moins s’occupe de son Dieu et du football. Ses prédecesseurs étaient occupés à tailler les tetes des gens.
Tout a fait d’accord avec Carmen , qui en effet, sait de quoi elle parle.
Il faut un leadership qui a une vision et qui cree des conditions pour atirer les touristes, et non qui les bloque. Les EAC ont souscrit pour un visa unique, sauf le Burund!!
@ Its
Tailler les têtes des gens, il n’en est pas moindre non plus. Il est plus technocrate en la matière que ses predecesseurs
Mes amis,
Le tourisme au Burundi n’à jamais eu d’aura au sein des gouvernements antérieurs ,Buyoya en particulier car on reconnaîtra au moins sous Bagaza la création de Burundi Tour qui périt de mauvaise gestion après sa destitution.
Les hôtels ? On n’en avait pas tant besoin à l’époque le peu qu’il y avait n’étant pas remplis.
Les moments sont juste différents et à l’époque de la régionalisation de nos politiques on doit s’adapter. Le problème actuel est la surtaxe, manque d’imagination des investisseurs dans ce secteur qui ne pensent qu’aux hôtels en surnombre présentement, alors que des activités connexes peuvent rapporter plus.
Le problème de gouvernance et d’insécurité ne vient qu’enfoncer le secteur.
Je rappelerais que sous Bagaza ceux qui parlent de tueries sont hors sujet.