Le chef de la diplomatie burundaise, Albert Shingiro reste ferme et a tenu à le dire : « Si le Rwanda procède à l’extradition des putschistes de 2015 à travers les frontières terrestres, quel que soit leur nombre, depuis ce moment, les frontières terrestres ne seront jamais fermées ».
Ce message clair sur les exigences ou les conditions toujours posées par Gitega sur l’ouverture des frontières terrestres avec le Rwanda, fermées depuis janvier 2024, a été livré ce mardi 20 août à l’issue d’une conférence de presse tenue à l’issue de la présentation des réalisations du ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération au Développement au cours des six derniers mois de l’année 2023-2024.
L’ambassadeur Albert Shingiro a indiqué que « les communications ne sont pas totalement interrompues avec le Rwanda malgré la détérioration des relations diplomatiques. Le retour à la normale entre les deux voisins et cousins, est une question de temps ».
Interrogé sur la crise en RDC et son impact sur l’EAC, le chef de la diplomatie burundaise a souligné l’importance de la solidarité régionale : « Nous sommes une communauté, il n’y a pas de communauté sans problème. Le plus important est de coopérer pour résoudre les problèmes. Les problèmes sont inhérents à toute communauté. Notre priorité est de trouver une issue pacifique à cette crise afin d’éviter sa dislocation ».
Dans cette conférence de presse, l’ambassadeur Albert Shingiro, a annoncé que l’envoi de jeunes chômeurs dans d’autres pays pour y travailler, notamment en Arabie Saoudite, constitue une véritable manne pour le trésor public : « Cela représente plus de 8 milliards et 7 millions de dollars ».
Le ministre burundais des Affaires étrangères a également souligné que plus de 12.000 jeunes Burundais travaillent à l’étranger et que depuis longtemps, les Burundais partaient à Manamba dans les champs de sisal à Arusha en Tanzanie pour y travailler et revenaient avec des biens matériels.
L’ambassadeur Albert Shingiro a profité de cette occasion pour lancer un appel aux touristes de venir en grand nombre au Burundi. Pour le chef de la diplomatie burundaise, « si les touristes viennent en masse au Burundi, ils laissent des devises ».
Il a encouragé les investisseurs étrangers à développer des industries au Burundi, notamment de petites unités de production locales destinées à répondre aux besoins du marché intérieur et à générer des exportations.
Le chef de la diplomatie burundaise a annoncé que son ministère s’engage à mettre en œuvre le nouveau programme « Budget-programme », une initiative visant à rationaliser la gestion budgétaire et à renforcer la transparence dans la conduite des affaires publiques.
Bifatanye n’intambara hirya muri Nord-Kivu naho twumve insiguro muha iyo MIGENDERANIRE n’URWANDA.
IYO BUMENYA UMWE (partisans du régime rwandais) BWARI IKINDI.
Namwe tanga interahamwe zuzuye ngaho
Je pense que Shingiro et son gouvernement se trompent . Ils savent parfaitement que le Rwanda ne peut pas livrer ce que les gens appellent les « putschistes ». Il y a au moins deux grandes raisons:
1. Les soi disant putschistes sont sous la protection du HCR et le Rwanda ne les livrera pas tout simplement .
2. Si le Burundi avait vraiment voulu récupérer les putschistes il aurait du accepter l’accord d’ extradition lui proposé par le Rwanda sous le gouvernement du premier ministre Bunyoni . Par le passé il y a eu effectivement des pourparlers entre les deux pays initiés par le Burundi dont le but était de mettre la main sur les putschistes . Le Rwanda en échange a dit : ok sans problème mais nous réclamons aussi les 164 personnes de nationalité burundaise et rwandaise réfugiés qui ont pris part au génocide antitutsi de 1994 au Rwanda. C’est là que le Burundi a fait marche arrière dans une lettre adressée au premier ministre . Ce qui suit est plus important . Il faut savoir qu’il existe une liste importante de personnes – Rwandais et Burundais- accusée de participation au génocide au Rwanda . La plupart de ces personnes occupe des postes de responsabilité aussi bien au Burundi dans les domaines de la défense et la sécurité mais aussi dans le domaine du commerce . Ces personnes sont très recherchées au Rwanda. Un attaché de presse du gouvernement Rwandais s’est d’ailleurs exprimé là dessus il y a environ plus d’une année. J’ai donc l’impression que le gouvernement Burundais ne sait pas ce qu’il veut et a tendance à rejeter la faute sur son voisin rwandais . C’est une fuite en avant. Si le Burundi veut récupérer les putschistes il n’a qu’à engager des négociations avec son voisin . Mais ca ne se fera pas pour deux raisons:
1. Si les putschistes l’apprennent ils vont certainement quitter le Rwanda pour d’autres cieux , par exemple dans un des pays européens , ici ils ne courront aucun risque .Par contre il sera obligé de livrer les génocidaires burundais et rwandais au Burundi et ils sont nombreux .
2. Le Burundi n’a pas l’intention de perdre la face en en livrant ceux que le Rwanda recherche sans véritable contrepartie satisfaisante . Résultat : le Burundi continue à crier sans agir .C’est de la com , ni plus ni moins pour montrer que c’est le Rwanda qui est coupable .
Enfin il y a une dernière chose : pourquoi le Burundi ne réclame pas les putschistes présents en Ouganda ? Alors cherchez l’erreur!
Merci de nous avoir rappelés le contexte de cette affaire.
la question que je me pose est la suivante:
Est ce que le CNDD-FDD voit kigali comme le vrai danger à sa prise de pouvoir Burundais à vie? Je pose cette question car j’ai l’impression qu’il n’y a plus d’hommes/femmes suffisamment brave pour taper sur la table contre ces incompetents/pilleurs aux pouvoir? la réalité est que Bujumbura a déjà envoyé en exile soit politique ou économique, ou les deux à l’étranger.
Il ne faut pas oublier que Un Burundi hyper pauvre constituera un risque de sécurité au Rwanda!
« Je peux demander l’eau à un munyarwanda sans faire intervenir un interpret et vice virsa » a dit @Kibinakanwa. Ceci veut tout dire.
Comme
@ Dora ,il y a effectivement une lettre du president E. Ndayishimiye au premier ministre Bunyoni a propos de ce dossier sur un accord d extradition. ou il lui intime l ordre de refuser un tel accord car pouvant obliger son gouvernement a livrer des presumes genocidaires burundais, qui malheureusement sont dans les spheres du pouvoir. C,est la la cause du blockage qui est tue par le ministre Shingiro. la lettre qui a. oircule semble etre authentique. Le reste n,est que discours
Même si le Rwanda pâtit de la fermeture de la frontière terrestre avec le Burundi; Le Birundi perd énormémement.
Le jeu en vaut il les chandelles?
Non bien sûr.
Le Rwanda est le frère du Burundi.
Nous ne pouvons pas changer les frontières.
Je peux demander l’eau à un munyarwanda sans faire intervenir un interpret et vice virsa
« Envoyer des jeunes chômeur(e)s travailler à l’ étranger et notament en Arabie Saoudite ». Mr le Ministre savez vous ce que ces jeunes surtout des jeunes femmes vont faire comme « travail » en Arabie Saoudite ? Si vous le saviez vous vous abstiendriez de le présenter comme une activité du Ministère JE Vous l’assure…
Le Burundi ne gagne absolument rien en fermant sa frontière avec le Rwanda prospère.
C’est comme Haïti qui fermerait sa frontière avec la République domicaine.
Les putschistes sont là depuis 2015.
D’ailleurs la cour de Justice a déclaré le 3ème mandat du Guide du patriotisme comme illégal.
C’est une chose jugée.
Canke abo ba putchistes batwaye iki?
Si la frontière était ouverte, nous exporterions du Mukeke et reviendrons avec du carburant.
Etait il trop compliqué de comprendre cela?
La RDC n’a jamais fermé sa frontière 🥲🥲🥲🥲
Excellence M. le Ministre,
Les putshistes c’est vous, le regime issu du coup d’etat constitutionel de 2015 et du hold-up electoral de 2020. Sans oublier les crimes contre l’humanite qui hantent la conscience du regime et dont la CPI est saisie.
Vous n’avez aucune legitimite morale si ce n’est la force des armes et le desastre de votre incompetence qui a ruine a jamais la nation. Vous allez rempiler pour 15 ans encore mais le pouvoir pour quoi apres le bilan catastrophique des 20 dernieres annees?
Quel touriste viendrait dans un pays pareil? Un pays qui condamne une jeune Maman journaliste a 10 ans de prison pour avoir exerce son droit d’expression. Meme les Rwandais, les seuls touristes qui venaient, vous les avez chasses puisque c’est votre specialite de vous tirez toujours une balle au pied.
Ariko ubona atari ukumaramara.
Izo mbabare z aba putschistes zibatwaye iki?
Nibo bariko bariba, basambura igihugu?
Le journal Iwacu peut il éclairer par UNE petite enquête les lecteurs lambda comme moi sur ce dossier « sensible » en partagent cette liste de « Putshistes » pour qu on puisse se faire UNE idée sur ces gens qui nous empêhent de manger le Mukeke et de profiter des sables fins du majestueux lac Tanganyika ?
Et SI possible nous dire ce qu ils faisaient avant 2015 ? Enfin s ils sont réellement au Rwanda ?
La venue de touristes n’arrivera pas parce qu’un pays sans infrastructures touristiques n’attire personne.Que le Burundi s’inspire des Emirats Arabes Unis en matière touristique.Il y a aussi la Malaisie,les Maldives,Singapore.Les collines dégarnies n’intéressent personne.Les touristes veulent voir des paysages verts comme au Rwanda qui a planté beaucoup d’arbres pour embellir les collines et les villes.
dernierement on a ouvert un hotel des pentecotistes. avec presence du chef de l Etat. Est ce un dedut??
Alors gardez vos frontières fermées parcel que le Rwanda ne remettra au Burundi aucun des » Putshistes »
Le Burundi n est pas en position de poser des conditions et tout diplomate avisé le sait , SI le Ministre avait la possibilité de l avouer IL le dirait mais IL veut garder son poste et probablement sa liberté de movement.
C est bien de maintenir les relations.
Mais le Burundi peut il exiger un tel diktat?
Je dis non.
Que gagne le Burundi en fermant sa frontière avec le Rwanda?
La Rdc ne l’a pas fait.
Il est effectivement intérressant de constater que les frontières terrestres entre le Rwanda et la RDC restent, non seulement ouvertes, mais aussi très actives alors qu’on nous dit que les deux pays sont en guerre presque ouverte. Ceci montre que, au moins une fois, les responsables congolais ont pensé aux intérêts de leur population et de leur économie, contrairement au Burundi.
Il y a lieu de se demander qui des deux pays (Rwanda et Burundi) perd dans ce bras de fer et, à ce sujet, la réponse est claire et nette au regard de l’état calamiteux dans lequel se trouve le tissu économique et sociale du Burundi.
Il faut peut être donner du temps au temps mais, dans tous les cas, le Burundi finira par céder car, le Rwanda n’extradera jamais ces pretends putchistes🫣