Depuis 2014, la dette publique intérieure va crescendo. Elle dépasse aujourd’hui 1.200 milliards de Fbu. La Parcem livre ses inquiétudes sur le rythme de la croissance de cette dette.
«Le cumul de la dette publique intérieure représente actuellement plus 1.200 milliards de Fbu », a déclaré Faustin Ndikumana, secrétaire exécutif de la Parcem, jeudi 8 juin.
Il précise que cette dette représente le double de la totalité des recettes que l’OBR perçoit annuellement. Il indique que cette dette augmente à chaque fois qu’un déficit public est financé par l’emprunt.
Selon lui, cet endettement est réparti entre les avances de la Banque centrale (700 milliards de Fbu), les dettes auprès des banques commerciales (400 milliards) et le reste concerne les arriérées du secteur privé sur les bons et obligations du trésor. «L’Etat s’endette pour la consommation et non pour investir.» Il ajoute que l’accumulation de la dette est due aux retards dans les paiements du secteur privé et aux rééchelonnements des avances de la Banque centrale. Et de noter que ces dernières sont interdites par la loi des finances et les critères de convergence macroéconomique de la Communauté est-africaine.
Evolution de la dette publique intérieure (2012-2016)
Les entreprises publiques ne sont pas en reste
M. Ndikumana accuse la Banque centrale de manipuler la masse monétaire alors que l’économie réelle n’évolue pas. « Cela entraîne des répercussions directes sur la dépréciation progressive de la monnaie nationale qui se manifeste à travers une hausse généralisée des prix. »
Cet activiste de la société civile évoque également l’effet d’éviction du secteur privé : «La Banque centrale a tendance à financer l’Etat aux dépens du secteur privé.» Il souligne que les arriérés de l’Etat envers le secteur privé gênent le fonctionnement de ce dernier. «Il éprouve ainsi des difficultés à payer les intérêts de retard.» Les demandes successives de liquidités par l’Etat aux entreprises publiques assèchent les liquidités de ces dernières.
Cet assèchement de liquidités limite les investissements des entreprises publiques. Et de préciser que si cet endettement public intérieur continue à accroître sur le même rythme, le Burundi risque une crise de surendettement.
Il déplore, par ailleurs, l’absence de stratégie pour éponger la dette. Il recommande au gouvernement de revenir à l’orthodoxie budgétaire, c’est-à-dire une gestion saine et contrôlée du budget et de prévoir une ligne budgétaire annuelle destinée au remboursement de la dette. Et de l’exhorter à chercher des bailleurs de fonds pour un éventuel accompagnement visant à apurer cette dette.
Contacté, Désiré Musharitse, porte-parole du ministère des Finances, s’est refusé à tout commentaire. Il nous a signifié qu’il a une obligation de réserve sur les déclarations faites par la Parcem et l’Olucome.
Plusieurs sources sur internet sur l`endettement en Afrique en 2016 prouve que vos informations sont fausses et que vous etes de mauvises fois. Heureusement que les vrais experts connaissent les vrais chiffres. D`apres ces sources, le Burundi est dans le top 10 des pays les moins endettes en Afrique. Quelle deception pour Iwacu
hahahahhahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
http://www.leral.net/Classement-Les-pays-d-Afrique-les-plus-endettes-en-2016_a171730.html#
https://www.mays-mouissi.com/2016/05/13/classement-pays-dafrique-plus-endettes-2016/
@Dodo, cher ami, analyse bien la liste des pays africains les moins endettes. Ce sont en general des pays auxquels le marche financier international n’a pas confiance pour preter son argent. C’est pourquoi notre Burundi recourt a l’endettement interieur, qui devrait etre plus cher en termes de taux d’interet et encheance mais plus facile a rembourser car en monnaie locale(qui malheureusement seb deprecie de jour en jour). Le probleme est que la disponibilite financiere est limitee et aussi limitees sont les capacites du gouvernement de rembourser. La BRB devra alors recourrir a la planche a billets pour se refinancer et financer l’Etat. Alors bonjour la depreciation monetaire, l’inflation et d’autres derives macro economiques. C’est ce que dit le PARCEM. Un autre facteur est que l’endettement quand il est bien utilise finance par exemple des infrastructures et permet de creer des conditions de reliance et de crossance economique. On ne peut pas etre fier qu’on est pas endette(sauf si la dette est a haut risqué et n;est pas bien utilisee), le non endettement est plutot signe d’une economie dormante. Si ta memoire est bonne, le Burundi sous Micombero avait Presque zero dette, signe que rien ne se faisait a cette epoque en matiere de developpement economique. Quand Bagaza est venu, il en a profite pour demander des financs’endetter aupres des grands argentiers du monde ( BM, Fonds Kowetien, Fonds soudien, Fonds Opep….) pour financer des grands projets. Niho u Burundi buheruka kubaka infrastructures( routes, barrages electriques, Usines, Hopitaux, Ecoles primaires et secondaires, projets rizicoles, cafeiers…etc.).
Nostalgie quand tu nous tiens. Renvoyez alors sogea-satom car il perd son temps.
La dette des pays subsahariens en proportion de leur PIB
Si l’on ne se réfère qu’à la dette publique rapportée au PIB (agrégat économique qui mesure la richesse nationale d’un pays), l’Erythrée, le Cap-Vert et la Gambie sont les pays les plus endettés d’Afrique subsaharienne avec respectivement 126%, 122% et 97% de dette publique. Outre les 3 pays précités, les taux d’endettement de São Tomé-et-Príncipe (92%), du Congo (79%), du Ghana (74%), du Malawi (73%), de l’Angola (70) et des Seychelles (65%), les classent dans le top 10 des pays d’Afrique les plus endettés en 2016.
A l’inverse, le pays subsahariens dont les taux d’endettement sont les plus faibles sont le Nigéria (seulement 13%), le Botswana (16%), la RD Congo et le Swaziland (20%), la Guinée Equatoriale (25%) et les Comores (29.2%). Quant à la Namibie son ratio d’endettement en 2016 est de 31%, à peine mieux que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui sont endettés à hauteur de 33%. Enfin le Mali clos le top 10 des pays d’Afrique subsaharienne ayant le taux d’endettement les moins élevés avec 35%.
Toujours du point de vue de l’encours de dette, les 10 pays les moins endettés du continent africains sont les Comores (85 milliards FCFA), la Centrafrique (207 milliards FCFA), la Guinée-Bissau (216 milliards FCFA), le Swaziland (400 milliards FCFA). Le Burundi suit avec un encours de dette de 416 milliards FCFA, lui-même suivi du Libéria (458 milliards FCFA), de la Gambie (515 milliards FCFA), du Lesotho (805 milliards FCFA), de l’Erythrée (1 004 milliards FCFA) et du Cap-Vert (1 039 milliards FCFA).
D`apres les experts, le Burundi est le pays le moin endette en Afrique en 2016!!11 hahahaaa vous etes des meteurs Iwacu
https://www.mays-mouissi.com/2016/05/13/classement-pays-dafrique-plus-endettes-2016/
La descente aux enfers a commencé en avril 2015 avec un 3è mandat très difficile à gerer et de plus ne plus sangalnt. Quand est-ce que ce pays aura la paix?
Ngo hagiye kwugururwa une banque des Imbonerakures izokwitwa « Imboneza Bank Burundi », en sigle « IBB »
None mwagira bank zizoguma ari iz’abaporona gusa? Ahubwo bari baratevye
La BRB appartient à l’ Etat burundais donc les avances de la BRB ne constituent pas un danger! !! Et puis un pays pauvre doit s’endetter donc MR Faustin reka gukanga abantu ngo « crise de l’endettement!!
@Boss
Vous ne devriez pas prendre a la legere le probleme de surendettement/crise de l’endettement.
I. L’une des conditions de l’union monetaire de l’East African Community est que dans chaque pays member, LA DETTE PUBLIQUE NE DEVRAIT PAS DEPASSER LES 50% DU PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB).
Convergence
Article 6
2. (c): a ceiling on gross public debt of 50% of gross domestic product in net present value terms…
(Voir East African Community: Protocol on the establishment of the East African Community Monetary Union. http://www.eac.int).
II. Faustin Ndikumana parle d’un probleme reel, il n’est pas du tout entrain de s’amuser/gukanga abantu ngo « crise de l’endettement.
Meme Paul Adams (= consultant for Africa Research Institute, and Africa adviser at Salamanca Group s’est penche sur le probleme de la croissance alarmante de la dette publique dans les pays africains.
(Voir Paul Adams: Africa’s rising debt problem. http://www.cnbcafrica.com, 17 September 2016).
Le pouvoir sait très bien qu’il est dans le dernier virage avant son effondrement,d’où son endettement excessif pour assouvir leurs appétits.Cette dette sera remboursé par le MSD ou Frodebu quand ils seront au pouvoir au nom du principe de continuité de pouvoir.
@LANGA SOURCE
Le principe de continuité de pouvoir ne dit nulle part que le MSD ou le Frodebu seront au pouvoir.
De toute manière les deux formations suivent un autre principe de « Ote-toi de là que je m’y mette ». Et cela n’intéresse pas grand-monde à part vous et les concernés.
@Bakari
Il ne faudrait pas sous-estimer les partis MSD et Frodebu.
1. Pour ce qui est du parti CNDD-FDD (qui aura ete au pouvoir pendant 15 ans, si les prochaines elections au Burundi se tiennent en l’an 2020), il serait bon de laisser toute arrogance non-fondee et de rapeller la devise du prince Rudoviko Rwagasore (hero de l’independance du Burundi):
« Vous nous jugerez a nos actes et votre satisfaction sera notre fierte.. »
(Voir Rwagasore: Discours du 18 septembre 1961. http://www.arib.info...).
2. S’il y a des elections libres et transparentes en 2020, il pourrait y avoir des mauvaises surprises pour le CNDD-FDD.
La démocratie…ailleurs :
http://www.lepoint.fr/politique/departs-de-bayrou-et-de-de-sarnez-les-reactions-politiques-21-06-2017-2137086_20.php
Moi qui croyais que la dette publique intérieure était moins dangereuse que la dette publique extérieure!
Qui croire? Ndikumana Faustin et/ou les autres?
http://lebondosage.over-blog.fr/article-economie-reelle-economie-comptable-63757254.html
Monsieur Désiré Musharitse attend les instructions d’en haut. Il reviendra quand on lui aura dicté ce qu’il faut dire. Il n’est pas porte-parole mais rapporteur. Eh ! Oui ! C’est difficile de se faire une place au soleil. Au fait, quand M. Ndayicariye commencera à apparaître ?
Qu est ce ce qu une crise de surendettement? Le rédacteur de l article a sûrement une réponse.
» Désiré Musharitse, porte-parole du ministère des Finances, s’est refusé à tout commentaire. Il nous a signifié qu’il a une obligation de réserve sur les déclarations faites par la Parcem et l’Olucome. »
Monsieur Musharitse, votre institution gère l’argent du public et vous vous réfugiez derrière la notion d’obligation de réserve face à un problème aussi grave? Pourtant les sources citées dans cet article sont très précises. Il n’y a rien de politique là dedans. De plus, l’image de l’administration de notre pays en matière d’orthodoxie financière est loin d’être reluisante.
N’ayez pas peur de commenter ces faits. En tout cas, si j’étais votre supérieur hiérarchique direct, je ne vous sanctionnerais pour vous être exprimé sur le sujet d’autant plus qu’aucune mesure n’est envisagée (pour le moment du moins) par votre institution pour redresser la situation financière actuelle.
Que Dieu sauve le Burundi.
» Désiré Musharitse, porte-parole du ministère des Finances, s’est refusé à tout commentaire. Il nous a signifié qu’il a une obligation de réserve sur les déclarations faites par la Parcem et l’Olucome. »
Monsieur Musharitse, votre institution gère l’argent du public et vous vous réfugiez derrière la notion d’obligation de réserve face à un problème aussi grave? Pourtant les sources citées dans cet article sont très précises. Il n’y a rien de politiuqe là dedans. De plus, l’image de l’administration de notre pays en matière d’orthodoxie financière est loin d’être reluisante.
N’ayez pas peur de commenter ces faits. En tout cas, si j’étais votre supérieur hiérarchique direct, je ne vous sanctionnerais pour vous être exprimé sur le sujet d’autant plus qu’aucune mesure n’est envisagée (pour le moment du moins) par votre institution pour redresser la situation financière actuelle.
Que Dieu sauve le Burundi.
Nothing new here. I expect Burundi to default on its debt in the future. Government do not create jobs(Economy). People do. Simply put, a landlocked small African country cannot , absolutely cannot afford to be in such political insecurity. It is economically suicidal. This will reinforce the socio-political trouble. The cycle goes on and creates feedback loops. Hyper inflation will soon rump up so much so that the BRB will not even be able to afford the paper it prints money on. One does not need to be brain surgeon to understand this. So, to do the same thing over and over again, expecting different outcome is a pure definition of insanity. If this continue, expect Burundi to be a failed state and, to avoid any regional instability, Rwanda might invade Burundi to protect itself. You don’t think that’s possible? Think again. Remember, Burundi is a tiny and small poor land locked African Country. This is to say that ,the world does not care if tomorrow it wakes up to not find Burundi on world map. Remember we live in world run by and on trump crazy policies. Even Jesus will come to save you.