Au cours de la 29ème session de l’examen périodique universel (EPU) du 18 janvier, à Genève, le Burundi a été évalué sur la situation actuelle des droits de l’Homme.
Selon le représentant de la délégation française, la situation des droits de l’Homme au Burundi s’est fortement détériorée depuis 2015 et les libertés fondamentales sont en recul.
Il recommande au Burundi de cesser les violations graves des droits de l’Homme. C’est notamment les atteintes aux droits à la vie, aux exécutions extra-judiciaires, les arrestations, les détentions arbitraires et les disparitions forcées.
Et d’ajouter que le Burundi doit lutter contre l’impunité des auteurs des crimes, veiller à la liberté d’expression notamment en faveur de la presse indépendante et les défenseurs des droits de l’Homme. Et de garantir le respect des libertés d’association, de réunion et de manifestation.
Ce n’est pas tout comme recommandation. Il a été également demandé aux autorités burundaises d’allouer des ressources humaines, techniques et financières nécessaires à la mise en œuvre de la politique nationale de promotion de l’égalité du genre.
Bujumbura devrait également enlever les obstacles que la plupart de femmes continuent de rencontrer sur la voie de leur émancipation économique.
Néanmoins, dans la présentation de son rapport, le ministre burundais des droits de l’Homme, Martin Nivyabandi a fait savoir qu’en vue de la protection et la promotion des droits de l’homme, différents textes de loi ont été promulgués par le président de la République.
«Entre autres ceux se rapportant à la répression de la traite de personnes et à la protection de victimes de la traite, à la protection des victimes, des témoins et d’autres personnes en situation de risque, et à la répression des violences basées sur le genre, etc.»
Sur le même chapitre des droits de l’homme, il parait que l’ex-Colonel Vital BANGIRINAMA, le tortionnaire et assassin de plus de 30 militants FNL jetés pour la plupart dans la Ruvubu en 2007 serait de retour de son exil doré en Tanzanie… ! Pourtant la justice burundaise l’avait condamné à perpétuité. Si cette information se confirme alors, le gouvernement du CNDD-FDD sera entrain d’enfoncer le clou par rapport à ce que le monde entier pense de lui en matière de justice et de violations massives des droits de la personne humaine y compris le droit à la vie. Attendons voir.
« Selon le représentant de la délégation française, la situation des droits de l’Homme au Burundi s’est fortement détériorée depuis 2015 et les libertés fondamentales sont en recul. »
@Iwacu: Concernant la deterioration de la situation, on a compare quelles periodes? avant 2015 par rapport au debut des manifestations ou on a compare la situation entre 2015 et le debut de 2018? Je me sens dans la confusion en lisant ce texte….
Ko kumesa no kunyuruza abantu vyaheze numva turiko turogorora