Le ministre des Finances envisage l’autofinancement du budget général de l’Etat à partir de 2018. Pour le président de Parcem, sa proposition frise l’utopie.
«Au moment où le budget général de l’Etat, exercice 2017, était financé à 70, 3% par des ressources internes, notre souhait est qu’à l’avenir le budget soit financé à 100% par des ressources propres», telle est l’ambition du ministre des Finances, Domitien Ndihokubwayo.
Il l’a exprimé jeudi 21 septembre à Ngozi lors de l’ouverture d’un atelier réunissant les cadres de son ministère et des chefs de services de l’Etat chargés de la collecte des ressources financières.
Ils ont particulièrement discuté des mécanismes appropriés pour mobiliser davantage les ressources du budget pour l’exercice 2018. A cet effet, trois pistes ont été évoquées : « Le renforcement du contrôle douanier pour l’optimisation des recettes douanières, l’élargissement de l’assiette fiscale et la collecte des recettes dans le secteur informel.»
M. Ndihokubwayo, souligne par ailleurs, que le pays dispose encore d’opportunités variées. « Le système fiscal burundais reste en grande partie inexploité. Il y a encore un potentiel important.»
Selon lui, la mise en œuvre de cet objectif du gouvernement exigera des efforts accrus de tous. Avant de préciser que ces ressources proviendront des recettes fiscales et des recettes non fiscales.
Le ministre des Finances soutient que l’augmentation des recettes génère la croissance économique et l’emploi. Les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de la défense, de la sécurité et des investissements communaux, constituent les priorités du gouvernement pour l’année prochaine.
«Aucun pays au monde ne peut vivre en autarcie»
Faustin Ndikumana, président de Parcem estime que la proposition du ministre des Finances est irréaliste. «Le Burundi ne peut pas s’autofinancer, c’est impossible.» Et d’ailleurs, aucun pays au monde ne peut vivre en autarcie.
«Comment un pays pauvre avec un taux de croissance presque nul peut-il envisager de vivre par ses propres moyens?» Il rappelle que même avec le financement extérieur, le gouvernement n’a jamais réussi par le passé à mobiliser la totalité de ses dépenses. Et de conclure que même les pays développés reçoivent encore des aides.
M. Ndikumana explique que les marges de manœuvre du gouvernement à s’autofinancer sont très réduites. «Il dispose de deux options.» La première est la hausse des impôts et taxes. Mais ceci ne suffira pas à combler le financement extérieur.
De plus, insiste-t-il, une hausse des impôts influence négativement les investissements. Avant de préciser que ces derniers sont en chute libre au Burundi depuis 2015. «Trop d’impôt tue l’impôt. »
Une autre option qui peut être envisagée par l’Etat est la réduction drastique des dépenses publiques. Mais cette dernière option est la plus dangereuse. Elle entraîne une chute brutale de la production nationale.
Le président de Parcem évoque par ailleurs que la plus part des projets financés par des bailleurs de fonds, en particulier l’Union européenne, prendront fin au début de l’année prochaine. Et ils ne seront pas renouvelés à cause du contexte politique actuel.
Cette situation pousse donc, le gouvernement à imaginer des alternatives au financement extérieur. Or, souligne-t-il, ce dernier finance la quasi-totalité des dépenses d’investissement au Burundi.
A titre d’exemple, argumente Faustin Ndikumana, le budget du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage en 2017 était estimé à 142 milliards de Fbu. «Sur la totalité de ce montant, le gouvernement contribue seulement 24 milliards de Fbu et les bailleurs de fonds déboursent le reste.» Et il se demande par quelle baguette magique le gouvernement parviendra-t-il à financer la totalité de son budget?
Cet activiste de la société civile souligne que même si le gouvernement réussissait à collecter la totalité de ses dépenses, il aurait toujours besoin de devises pour ses importations. Il prévient : «Cette ambition d’autofinancement fera de lourdes conséquences une fois concrétisée, notamment la baisse des investissements, la chute de la production et surtout l’augmentation du chômage.»
Comme solution, propose le président de Parcem, il faut que Bujumbura fléchisse sa position et accepte de se mettre autour de la table des négociations avec l’opposition, une demande formulée et réitérée par la plupart des bailleurs dont l’UE.
Mais on est obligé de s’autofinancer. None mushaka twizere urukiza ku bantu bamaze kwerekana ko bashaka kutuzimanganya? Bazogaruka Mujasindu wabo agifashe kugira akibegurire.
Le Burundi peut s’autofinancer. Il suffit de decider que tout vehicule avec un volant a droite paie une amende de 5000 frs par jour.
Bien sûr que c’est possible de s’autofinancer à 100%, il suffit d’envoyer Willy à « Question pour un champion », ce monsieur ne manque jamais d’une réponse il va nous ramener la super cagnotte.
Gacece, ni waba uyaga nuwo mwicaranye musangira ikiyago ukavuga umwanya nkuwo mbona ukoresha mukwandika, ukongera ntiwemere ko agira raison de temps en temps, uramuruhisha rwose.
@Tomahawk
C’est ce que j’avais dit ailleurs dans mes commentaires… Moi-même je m’exaspère de temps en temps… mais je préfère exaspérer les autres. Bienvenu dans le club de « ceux-qui-ne-savent-pas-à-quel-saint-se-vouer ».
L’Etat burundais peut s’autofinancer. Reduire les depenses, recouvrer toutes les creances des gens qui ont passé des années sans payer l’impot. Privilégier la dette pour l’investissement. Combattre la corruption dans le domaine fiscale, autant de mesures. Le budget est aussi un outil de souveraineté. Faustin devrait rejoindre Nyangoma qui a dit que le gouvernement va creuver dans qq mois apres 2015. Mais cela ne s’est jamais fait.
Faustin, tu es vraiment decurageant. Ushobora kuzobibona mugabo ntubiryeko!
Ubona utandukaniyehe na bamwe bavuga ko hataragera ko Uburundi bwikukira?
Ubwa mbere wavuze ngo Uburundi ntibwomara kabiri budatunzwe n’imfashanyo z’ababirigi.
Abarundi mugihe borwanya igiutrire bimwe biboneka, reta igafasha abarimyi, ikorohererza abanyamitahe, ntacotuma tutibeshaho tukubahwa. Ak’imuhana kaza imvura ihise.
Noneho baravuga bati n’umwami yaratiye intosho. Sinarinzi ko na Amerik aifise amadeni!
Faut t’acharner à Faustin, tu ne vois pas où la paupérisation de la population la menance? Le FBU par rapport au dollar et à l’euro? Le pouvoir d’achat d’ abanyagihugu et non abanegihugu comme toi est comment?
Entre la promesse et son accomplissement, il doit y avoir des moments durs, des pieges. Le Burundi peut y arriver, seulement les detracteurs ne veulent l’entendre. Les elections de 2020 seront financées à 100% par les burundais. Ahari ishaaka ntihabura ishaka.
Le Burundi peut financer son budget à 100% ? Je dirais oui. Dans la gestion de votre maison (économie) vous ne consommez qu’à la hauteur de votre bourse. Si réellement le Burundi l’a un jour fait à 70% pourquoi ne peut-il le faire à 100% ? Il n’a qu’à mobiliser de façon efficiente les ressources internes surtout en exploitant les ressources naturelles et en augmentant la production. Il n’a pas besoin d’aides liées. Il peut prendre des crédits à l’intérieur comme à l’extérieur. Tout dépendra de son crédit. Cependant, va-t-il se fermer à l’extérieur ? Non ! Nous sommes dans un monde où plusieurs structures sont imbriquées, liées les unes aux autres. Ce qui est demandé c’est la coopération entre les nations sur les bases juridiques de solidarité, de souveraineté, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, de coopération (bilatérale et multilatérale), de dignité de la personne humaine, de patrimoine commun de l’humanité sans oublier qu’il peut y avoir des paiements ex gratia ; ici je pense que le Rwanda en profite et cela m’incite à revoir mes suggestions de 2002 à l’Université Libre de Kigali (cf. les fondements juridiques de la coopération au développement. Cas du Rwanda 1994-2001, ULK, 2002). S’il y a l’une ou l’autre erreur les lecteurs voudront bien l’excuser ; c’est ce qui me reste après avoir tout oublié.
Le Burundi peut se financer 100%. Certainement, puisque la Somaliland le fait aussi. Wait and see.
Les Gacece et consorts savent que le pays descend aux enfers.
Dans le temps le PIB du Burundi était similaire à celui du Rwanda
Maintenant nous avons honte de nous comparer à eux.
Vous voulez dire qu’il est en train d’éviter de tomber dans le gouffre dans lequel vous essayez de le faire pousser?
Et so on fait votre logique, lesbRwandais ont honte de se comparer à d’autres qui ont un pib supérieur au leur?
À chacun sa fierté!
Hahaha Gacece, les rwandais savent bien que les ougandais, les kenyans, les tanzaniens sont en avance dans le developpement, ils les respectent et traitent toujours les burundais comme des frères. Par contre les DD chantent toujours dans les rues de Bujumbura que le Rwanda est un pays modit, incapable, qui ne merite que des insultent de chaque week-end. Si les paroles des DD s’accompagnaient avec des actions positives, là je peux comprendre. Mais pratiquer des politiques demodées comme celles des CDR et MRND des années 1993, là c’est une honte.
@Masabo
Les Rwandais traitent les Burundais comme des frères? Je ne crois pas qu’on ait une même conception de la signification du mot « frère ». Un frère ne complote pas contre toi pour te destabiliser. Peut-être pour vous ça peut passer, mais pour moi, non merci!
Peut-être vouliez-vous dire que les Rwandais considèrent certains Burundais comme leurs frères? Ironiquement, ils nous volent nos « vrais frères », les retournent contre nous, les entraînent, les armes et nous envoient pour que nous nous entretuions.
Si ce n’est pas cela sémer de la zizanie dans une famille, vous l’appeleriez comment?
@Gacece, les rwandais ont choisi le silence et de travailler avec une vision. L’avenir nous dira qui a fait un bon choix.
@Masabo
S’ils ne faisaient que se taire, nous on apprécierait! Au dernières nouvelles, les Rwandais sont souvent plus bruyants que les Burundais sur les réseaux sociaux! Parfois il m’arrive même de me demander si le Burundi n’est pas au premier plan (close-up plan) dans « leur vision ». Par contre, ce que je sais, c’est que l’avenir ne dira rien de ça. Mais ils peuvent toujours rêver!
Une petite anecdote par exemple. Il m’arrivait il y a quelques temps de voir sur les étagères d’un certain marché d’alimentation « Ifu y’Uburo », « Ifu y’imyumbati », … Made In Rwanda! Récemment j’y suis retourné, ils m’ont dit qu’ils avaient commandé, mais que cela fait quelques mois qu’il n’ont pas eu de retour alors que ça ne prenait pas plus de trois semaines.
Ceci explique peut-être cela!
C’est juste une idée qui me vient en tête comme cela!
@Gacece, l’argument du faible:?the blame game! C’est pas moi c’est l’autre, comme disent les enfants attrapes en faute. Mais par Dieu qui a envoyé « ses frères » pour être armes labas??? Celui la n’a t il aucune responsabilité???
Sorry « vrais frères «
@John
Merci d’avoir remarqué! Dans l’État où se trouvent les choses qui ne concernent… Je ne crois pas que les Rwandais me concernent. Vous aussi êtes excellents dans votre « blame game » : c’est pas nous, c’est le gouvernement! Je crois que la responsabilité est partagé, mais chacun ne choisit que de voir ce qui l’arrange.
vous voyer que la descente a commencé avec votre insurrection et que maintenant on commence à remonter sans vos amis , et bien nous comprenons votre attitude malheureuse…
« Dans le temps le PIB du Burundi était similaire à celui du Rwanda ». Vérifiez que ce temps n’est pas les années 80. A l’époque j’accompagnais mon papa au marché de Ndora, j’ai des souvenirs vagues sur les échanges entre le Fbu et le Frw. Une partie de mes études universitaires je l’ai faite au Rwanda (entre 1997-2001). Retourné au Burundi, j’ai continué à envoyer de l’argent pour m’acquitter de mes dettes jusqu’en 2005. Je ne me rappelle pas avoir échangé 100 Fbu à 100 Frw. Qu’à cela ne tienne, le bonheur à Kigali peut s’acheter plus davantage qu’à Bujumbura. Ce qui m’enchante aujourd’hui au Burundi c’est le (sous-)développement partagé entre les régions contrairement à « dans le temps », à votre temps … Et aujourd’hui les philosophes peuvent amener leurs idées, leurs utopies et les techniciens ont la latitude d’y travailler dans le respect des uns et des autres, sans discrimination.
@Mambo-Jambo ou @Jambo-Mambo
Allez demander au ministre lui-même. Il va vous expliquer comment il compte y arriver. Ne me demandez pas de commenter sur un dossier dont je ne connaît aucun détail. Avoir une ambition fondée sur une bonne intention n’est pas mauvais en soi.Et trouver de nouvelles sources fiscales pour compenser le manque à gagner, cela n’a rien de mauvais. Si le but final est d’éliminer la dépendance à l’aide, moi je le soutiens à 100%.
On fait ce qu’on a avec ce que l’on a.
Et je dois avoue que j’aime bien cettee façon dont le pouvoir actuel fait plus souvent figure de négligé, rabaissé, humilié et méprisé,… mais qu’à la fin il parvient quand même a tirer son épingle du jeu à la « non surprise » de tout le monde. On appelle cela la résilience.
Je rejoint le président de l’afreximbank qui a affirmé la semaine passé : aucun pays au monde n’a evolué avec les aides. En tant que président d’une grande banque sur le continent africain, ayant fait des etudes dans la finance et avec son experience, je croit plus à ces dires. Qui est le president du parcem?
Bonjour 1 solution pour k on s developpe demain :prendre un credit aupres d une banque d investissement tel k jp morgan ou goldman sachs et a meilleur taux internet meilleur k ce que propose les fameux partenaires international(FIN, Belgique, france )et a moindre conditions.le Chad l’a fair en 2003 pour son project d exploitation de petrole .les USA ont pris 1 credit de
1783 trillion recement dollars . La question est de savoir si le gov burundais veut plumer le munyagihugu nyarucari comme en 1998 canke bashaka 1 credit d I nvestissement pour faire leurs diff projects.
Ps la plus part des gov burundais not toujours refuser de prendre 1 credit sans passer paris 1 commissionnaire Europeen tel k la France ou la Belgique car Elle nous pretentent ce quel Elle ont emprunte sure le marche mondial. On se fait coqufier comme …..
@Gervais
1. Si les agences de notation avait donne au Burundi une note assez bonne qui lui permet d’emprunter sur les marches internationaux, alors tout ce que les banques d’investissement (JP Morgan et autres) peuvent faire et d’aider l’Etat burundais a emettre sa dette souveraine (Eurobonds par exemple).
(Voir Banque d’investissement, http://www.wikipedia.org).
2. Le Burundi etant considere deja comme tres endette (par rapport a ses capacites de remboursement) je doute fort qu’une banque comme JP Morgan (qui doit bien tenir compte du risqué ) preterait directement son argent au Burundi et en plus a un taux d’interet inferieur a celui des prets concessionnaires de la Banque Mondiale, Fond Monetaire International.
@Gervais: « Les USA ont pris 1 credit de 1783 trillion recement dollars ».
CE QUE VOUS ECRIVEZ EST FAUX!!!
La dette totale du Gouvernement des USA s’elevait a 19.844.533 millions de dollars (= equivalent of $19.844533 trillions) a la fin du mois d’aout 2017.
(Voir United States Government debt, http://www.tradingeconomics.com).
oui c’est 1ne erreur de ma part et mon chiffre n’etait pas exact ,c’est le niveaux de leur dette et non un nouveau credit.Sans jouer sur les mots je crois que on peut traduire que leur position s’eleve a( – $19.844533 trillions). donc ils doivent rembourser cette somme 1 jour .
Il n’y a aucune institution financière qui est assez téméraire pour « prêter » de l’argent à un pays qui est le plus pauvre de la planète et le plus corrompu également, un Etat-faillite, en résumé.
Les Gacece n’abandi bumiwe ntaco bovuga
Mambo,
Haahaaa,ubwanwa bwapfutse umunwa na clavier.
Ne vous peinez pas pour ces apports extérieurs qui risquent de venir nuire à la sainte souveraineté burundaise et vous maintenir dans la dépendance.Le Burundi peut bien s’autofinancer! Consultez Gacece et Fofo,ils ont une baguette magique et vous donneront une solution pour ne plus penser aux misérables miettes de l’UE adepte d’une idéologie néo-colonialiste!
@Meursault
Une baguette magique chez moi? Attendez un instant!… je viens de l’apercevoir dans le coin gauche du salon… Ben non!… Elle n’était pas magique! Ou peut-être que c’est moi qui ne sait comment m’y prendre?
Alors où l’avez cachée chez moi? Dans le coin gauche du salon? Okay!… Mais dites donc! Tous ce temps que j’ai passé à étudier la sorcellerie auprès de vous n’a servi à rien?
Sorcier égoïste qui arnaque ses apprentis! Vous êtes démasqués!
@Gacece
AU secours cher grand sorcier,le bateau est au bord du précipice.Pour une solution efficace,vous n’avez qu’à consulter les tenants du pouvoir adulé et fermer toutes les portes de la cooperation qui cherchent à nuire à votre souveraineté.Quant à donner plus de puissance à vos gris-gris surnaturels vous n’avez rien à apprendre de moi.Vous pouvez aussi vous référer et vous informer auprès de votre pouvoir divin!
@Meursault
C’est vous le sorcier!… Dites donc! Vous n’avez même pas honte de voler des idées des autres? Ça se prend pour un penseur des hautes sphères, mais même pas f[ou]tu de s’inventer des idées originales.Quelle galère! Le masque est déjà tombé depuis longtemps! N’essayez même pas de le remettre! Ce que vous venez de m’apprendre n’a rien de nouveau ou de différent de ce que je savais que vous alliez répondre. Le disque est déjà rayé! Essayez autre chose!
Je ne vois personne pour soutenir le programme en cours. Où sont les Gacece, Fofo, Ayubu,… pour donner leurs avis…
Le Burundi est l un des oays lez plus corrompus au monde.
Élargissez l’assiette fiscale et ça ira dans les poches des Mutama qui font la pluie et le beau temps.
Poor Burundi
Les chiffres eux ,contrairement aux opposants et aux journalistes ne peuvent etres tortures au SNR ou pousses à l’exil.
Comme disait l’autre « ils sont têtus » ,l’échec est patent.
Rekura
@Prophète
Mutama Prophète uti yize Philosophie, uti kandi yahawe nuko ava muri Nord hahaha! Aho hambere hahise naho umuntu yahabwa no kwiga ivya gisirikare kandi ava muri Sud, ivyo muBurundi ni amayobera !!!
[, il faut que Bujumbura fléchisse sa position et accepte de se mettre autour de la table des négociations avec l’opposition, une demande formulée et réitérée par la plupart des bailleurs dont l’UE.]
Je suis de même avis que Mr Faustine, mais il se trompent de véritables belligérants. En réalité vérité, en vérité, je vous le dis, si tu les négociations doivent se faire, elles devraient se faire entre le gouvernement burundais et l’UE. Sinon tout le reste n’est rien. D’un côté, l’UE a besoin du marché burundais et un passage pour accéder au marché de l’Est de la RDC et bien évidemment les ressources naturelles. De l’autre côté, le Burundi à besoin des équipements, de l’expertise et des fonds pour financer ses projets de développement. Il faut que Bujumbura le sache et enclenche les négociations dans ce sens parce que l’EU ne pourra jamais aborder tels sujets ouvertement. À bon entendeur salut !
@fofo
Je ne sais si nous vivons dans le même pays ou si nous avons appris la même chose à l’école. Comment les européens ont ils besoin du Burundi pour “investir” les marchés du Congo ou de l’afrique de l’est ? Est ce bien cela que vous voulez dire?
Je ne pense pas que l’UE ait « besoin » du Burundi pour quoi que ce soit, ce sont les Barundi qui ont besoin qu’on leur rende leur patrie confisquée au profit de quelques uns.
La restauration de l’impôt per capita (ikori ty’umutwe) est une des pistes vers lesquelles nous nous semblons nous acheminer inexorablement!
Donc le Burundi ne peut pas financer le quart du budget Rwandais à 100%. Paix ou pas vous avez échoué sur toute la ligne économie. Tanga ntavyomushoboye. Les chiffres sont têtus , après il faut pas ramener hutu tutsi. Les chiffres vous disqualifient.
Congo,
« Les chiffres sont têtus , après il faut pas ramener hutu tutsi. »
Si vous n’aimez pas la référence à hutu-tutsi, ne vous référez pas non plus au Rwanda, car là-bas, vous risquez d’y trouver plus forts que vous en ce domaine, sauf sournoiserie.
Vous feriez mieux de vous référer par exemple à l’Erythrée, la Somalie ou au Burkina (pays des personnes très intègres).
@ BANZA, on se compare toujours à ceux qui nous sont proches et ressemblant. Quoi d anormal de comparer le Burundi au Rwanda ? Presque même : superficie, situation, population, mentalités, géographie, richesses, problèmes et que sais-je ? Je ne pouvais pas comparer le Burundi à Haïti. Mais on peut comparer Haïti à la république Dominicaine. Mais comme Haïti le Burundi sombre economiquement alors que le Rwanda prospère. Il faut être aveugle ou complice pour ne pas se rendre à l évidence. Bonne journée à toi.
@Congo
Tu veux éviter les références à hutu-tutsi, et tu continues à comparer le Burundi et le Rwanda (constituant l’une des zones du globe terrestre les spécialisées en haine éthnique); tu est mal parti…
les plus spécialisées, je voulais dire…
Des bons gestionnaires auraient pu faire des grandes avancées vers l’autofinancement pendant les dix dernières années de calme relatif. Maintenant, en pleine crise multiforme, que pouvons-nous vendre et acheter si ce ne sont que des illusions.
L’élargissement de l’assiette fiscale se fait sur base de la croissance économique réelle . Sans cette dernière, c’est une utopie de réaliser une telle démarche vouée à l’échec. Le gouvernement a privilégié la gratuité des soins de santé pour les plus démunis alors que s’il avait investi cet argent dans l’assainissement et la distribution d’eau à tous il y aurait moins de maladies donc plus de productivité. Faut il rappeler que l’eau est la vie ? Il a également oublié d’investir dans l’énergie électrique qui pourrait attirer les investisseurs et booster l’économie, source de ces recettes en question. L’usage des groupes thermiques ne peut pas être considéré comme un investissement à long terme . Non plus comme un dépannage puisque ce dernier s’étalera sur une période de dix ans.
Une chose qu’il convient de saluer c’est la lutte contre l’économie informelle. Mais là aussi, faudra t il qu’il suce davantage comme un inyondwi le fait sur une peau de vache morte croyant qu’elle est encore en vie ?
C’est un objectif noble,reste de le concretiser.Pour cela,il faudra que le pays augmente sa richesse en augmentant la production,surtout les exportations pour avoir des devises et diminuer l’endettement excessif.Il faudra aussi attirer beacoup d’investisseurs en assurant une tolerance zero sur la corruption et detournements des biens publics et lutter contre l’impunité et un système judiciaire independent.A present,rien n’est fait pour que tous les points cités ci -haut soient réalisés.
Soyons realistes!! Comment un pays mine par des problemes politiques ,un pays sans paix sans croissance economique pourra s’autofinancer ? Le fameux ministre parle d’augmentation d’impots , met enfin augmenter sur quoi? Les activites mortent a cause de l’instabilite politique .il y tres peu des societes privees au burundi. Donc sans croissance economique pas d’impot. Alors arrete de baver chers politiciens reveurs plustot ramene la paix au pays et comme ca il a aura de l’invistissment venant de l’etranger.
Uyumugabo yize philosophe yahawe nuko avuka muri nord mbe ayoma taxes buca aduza abanyagihugu amahera bazoyakura mwitongo ryase
Canke agomba bahunge ikori kumwe kokuri micombero
Tout commence par l’idée, par la parole, le « logos ». Twebwe tuvuga « ijambo ». La philosophie peut aider. Les techniciens n’ont qu’à mettre en œuvre les idées des penseurs, des philosophes. Je vous conseillerais de revoir vos notes de l’histoire des idées ou de l’histoire de la philosophie ou histoire des sciences.
L’autofinancement du budget national à 100%, je ne pense pas. Même actuellement le budget est très maigre, si on compare à d’autres pays de la region. Par exemple aujourd’hui le budget du Rwanda est presque 4 fois plus grand que celui du Burundi ( le Rwanda 2.5 milliards de $, le Burundi 668.4 millions de $ sur le taux d’échange officiel). Le budget du Burundi est financé par des resources internes à 70% tandisque celui du Rwanda les resources internes sont à 66%, 17% sont des emprunts tandisque 17% restant, c’est de l’aide exterieur. Pour moi le Burundi n’a pas de capacité à s’autofinancer à 100% et s’il essayera de le faire, le budget sera plus maigre qu’avant.
@Yv :Cela est -il vrai?Le budget annuel du Rwanda 4fois celui du Burundi?Pourquoi cela alors que le gouvernement DD nous dit que le nickel,l’or,le coltan,la cassiterite,wolfram sont exportés en grande quantités.Où va ces millions des dollars?Certainement dans les poches de dignitaires DD et la construction des villas et grands imeubles .Oh,miserable le pauvre Gondwanais,qui manifeste chaque weekend ventre vide!Mets -toi debout gondwanais Lambda.
Pour la premiere fois, je suis tres d’accord avec le gouvernement DD. Aucun pays au monde ne s’est developpe grace a l’aide internationale. la Chine ne s’est pas developpee grace aux aides internationales, mais plutot graces aux efforts consentis des Chinois. Il en est de meme de tous les pays emergents. Ce qu’il faut, c’est une bonne politique de gestion de la chose publique. Le ministre des finances a raison, et le gouvernement du Burundi a raison: il faut que le Burundi apprenne a compter sur ses propres ressources.
Aux sceptiques, je recommende la la lecture du livre ecrit par une economiste Africaine du nom de Dambisa Moyo. Dans son livre intitule « Dead Aid, » our « Aide Morte, » Moyo disseque l’aide internationale et revele son inefficacite. Je rappelle ici Dambisa Moyo est docteur en Economie et a etudie a Havard University et Oxford. Elle a travaille a la banque Mondiale et au Goldman Sachs, ceci pour dire qu’elle sait ce qu’elle dit. Elle prouve, scientifiquement, que l’aide ne developpe pas les nations. Au contraire, selon Moyo, les aides des pays riches aux pays pauvres sont detrimentaires au developpment des pays pauvres.
Quand elle est venue exposer sa these a l’une des universite de mon pays d’adoption, je suis alle l’ecouter et ai ete impressionnee par son intelligence et sa clairvoyance. Ce qui m’a choque, c’etait de voir le tolle que son livre a suscite dans les millieux internationaux. Quelques uns de ses professeurs (notamment, le professeur Jeffrey Sachs) etaient tellement furieux contre elle qu’ils l’injuriaient presque. Seul le grand econominst britanique, Paul Collier, a soutenu Moyo.
Ma conclusion est donc que, malgre la peine que cela peut causer au debut, une politique d’autosuffisance economique est tres bonne et devrait etre encourage. Ceci ne veut pas dire que je ne comprend pas Faustin et ceux qui pensent comme lui. Ils sont habitues au statu quo. Mais, a mon avis, le temps est venu pour l’Afrique de vivre selon ses propres moyens. La tradition Burundaise montre que la dignite vient du fait que meme quand on est propre, on se nourrit soi-meme. Ne faut-il pas que les pays Africains vivent pas la meme philosophie?
Erratum
J’ai ecrit « meme quand on est propre » alors que je voulais ecrire « meme quand on est pauvre. » Merci