« Manque d’énergie, de matières premières suffisantes, la non implication du secteur privé dans ce domaine… » Tels sont les défis auxquels fait face le Burundi pour promouvoir une agriculture industrielle, selon Pr Severin Sindayikengera, directeur du Centre National de technologie alimentaire (CNTA).
C’était lors d’une conférence de presse, à Bujumbura, ce mardi 30 août, sur le projet « Promotion des liens entre l’agriculture, le climat et le commerce dans la Communauté est-africaine, 2ème phase (PACT-EAC2) ». Le directeur du CNTA évoque également les insuffisances dans le contrôle de la qualité : « Nous constatons que beaucoup d’unités de production utilisent des emballages de récupération avec des conséquences très nocives pour la santé des consommateurs.» Des jus ou autres boissons, censées produites industriellement, sont vendues dans des bouteilles « Heineken ». Il note, par ailleurs, les réticences des banquiers, poursuit-il, pour accorder des crédits agricoles afin d’augmenter la production.
Des signes d’espoir
Pr Severin Sindayikengera reste, néanmoins, optimiste, le Burundi disposant de potentialités de développement agro-industriel grâce aux fruits, légumes et au palmier à l’huile.
Frère JeanBizimana, directeur adjoint du Centre de formation rurale (CFR) de Giheta, dira que le palmier à l’huile fait entrer annuellement huit milliards de Fbu dans l’escarcelle des producteurs et 2.5 millions de dollars dans les caisses de l’Etat.
Le directeur du CNTA fonde son espoir aussi sur les barrages hydroélectriques en cours de construction. Une preuve, selon lui, que la question de l’énergie sera bientôt résolue. Quant aux matières premières, il estime que le Burundi pourra les importer à l’instar de Minolac Muramvya, qui importe la grande partie de ses matières premières. Et de conseiller sur la démarche à suivre : « Nous devons commencer par de petites unités de production agricole. Il faut aussi stimuler le secteur privé, le moteur du développement agro-industriel. »
Quid de la place du Burundi au niveau de la CEA ? Godefroid Manirankunda, coordonnateur du projet PACT-EAC2, le place en 4ème position, comme le Rwanda. Cependant, il fait remarquer que ce dernier a pu développer le secteur desbiens et services comme le tourisme, l’hôtellerie, l’internet, le transport, etc.
Et si vous prôniez la non transformation des produits agricoles Monsieur le directeur? La littérature scientifique abonde dans les avantages que les consommateurs trouvent à consommer une nourriture non transformée. Cela vous occuperait dans un contexte où le climat des affaires est franchement mauvais pour les investisseurs du secteur privé, comme Mutama vient de le rappeler.
Pour votre défense, vous pourriez dire que vous voulez vous aligner sur la voie du gouvernement qui a décidé d’abandonner l’agriculture chimique (sans engrais notamment) au profit de l’agriculture biologique.
Ne cherchez pas loin. Ici au Canada un kg de patate douce coute 6$. Intumbaswa 30$, maracuja plus de 30$ si on en trouve. Ce ne sont pas des produits à vendre qui manquent et on n’a pas forcément besoin de barage pour les cultiver. Il faut tout simplement la stabilité politique. Le reste, tant qu’il pleuvra et qu’il y aura des hommes atari abanyoni au pouvoir, on se développera.
Vous voulez que des gens investissent en agro- alimentaire. Tout le monde se souvient du sort reservé à la stevia et ses initiateurs. comment peut on vous croire monsieur le professeur.
Le gouvernement a fait la campagne et donné des avantages dans le but de promouvoir le tourisme, les gens y ont répondu et ont investi enormement dans le secteur. Mais entretemps le gouvernement se préparait à autres chose, les uns investissaient au moment où les autres forment des imbonerakure. Quel paradoxe!!!! Entretemps on chantait partout » IMBERE NI HEZA »
Quel touriste peut-il venir dans le monde géré en grande partie des imbonerakures, le pays qui fait le record guiness des porté disparus.
Des voitures probox fumés qui enlèvent les gens du matin au soir, et le porte parole de la police qui est là uniquement pour démentir.
Quant au porte parole d’un haut, lui ne dément jamais, il est là seulement pour craindre le pire, quelque fois compatir et verser des larmes qui ne viennent d’yeux mais des doigts qui battent rapidement le cravier.
Les banques, les hommes d’affaires ont perdu, et à qui la faute? je ne sais, j’essaie d’être courtois pour que je ne sois censuré.
Le ministre du commerce, de l’agriculture et même le vice président en charge de l’economie ne peuvent pas oser encore venir tromper les gens, parce que l’experience de la stevia est bien parlante.
Feu Colonel Bayaganakandi a enduré pour avoir investi dans le domaine, vous voulez appeler les gens subir le même sort. Bon courage monsieur le proff