Selon le rapport de la SADC de mai dernier, le Burundi manque encore deux éléments pour obtenir son droit d’adhésion. Le ministère des Relations extérieures rassure que d’ici l’année prochaine, le Burundi sera membre de cette communauté.
«Le rapport fourni par la dernière mission d’évaluation montrait que le Burundi remplissait toutes les conditions», annonce Ezéchiel Nibigira, le chef de la diplomatie burundaise. Mais il a indiqué que, par la suite, le même rapport montrera qu’il manque encore au Burundi deux éléments principaux pour pouvoir adhérer à la Communauté de l’Afrique australe de développement (SADC).
Déclaration faite lors de la présentation du bilan trimestriel des réalisations du ministère des Relations extérieures, lundi 18 novembre.
Ezéchiel Nibigira précise que le Burundi devra fournir d’autres informations pour qu’une décision finale sur l’adhésion soit prise. Il ajoute que le Burundi ne va pas faire une autre demande d’adhésion : «Nous attendons une autre mission d’évaluation qui va être envoyée, dans un futur proche.»
Le bilan des réalisations accomplies par le ministère des Relations extérieures portait sur quatre points : le renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale du Burundi avec ses partenaires, le renforcement de la communication diplomatique, la consolidation du partenariat stratégique avec la diaspora burundaise et la poursuite des activités par l’administration centrale.
«Le ministère des affaires étrangères a travaillé d’arrache-pied pour la mise en œuvre de son plan d’action ainsi que les différentes recommandations du gouvernement qui lui étaient destinées malgré les multiples contraintes qui sont apparues ». Et le ministre d’ajouter que le ministère va poursuivre son travail avec le même dynamisme visant la levée totale des incompréhensions de certains partenaires du Burundi, la recherche de nouveaux partenaires et l’amélioration des conditions de travail du personnel.