La société civile en exil et l’opposition se montrent optimistes quant aux résolutions et recommandations qui sortiront de la prochaine session du Conseil des droits de l’Homme des NU. Loin s’en faut pour Bujumbura.
Le chargé de la communication à la présidence de la République du Burundi, Willy Nyamitwe, a animé, vendredi 2 juin 2017, conjointement avec Jean Claude Karerwa Ndenzako, porte-parole du président Nkurunziza, un débat sur les attentes de la prochaine session du Conseil des droits de l’Homme des NU. Elle se tiendra à Genève du 14 au 15 juin 2017.
Les organisateurs de ce débat estiment que le Burundi n’attend rien de bon de cette session. Ils dénoncent déjà que le rapport oral, qui sera présenté, dressera plutôt un tableau sombre sur la situation des droits de l’Homme au Burundi.
« Maintenant avec Genève, c’est peut-être la dernière carte pour montrer que le pays ne respecte pas les droits de l’Homme, en s’appuyant sur des rapports biaisés », a déploré l’ambassadeur Nyamitwe. Il déclare en outre que « le Conseil des droits de l’Homme est utilisé contre le Burundi par les déstabilisateurs pour arriver à leurs fins. »
L’ambassadeur Nyamitwe indique que le gouvernement burundais ne compte pas envoyer une délégation pour présenter un contre-rapport. « Celui présenté dans la session antérieure du conseil n’a pas été pris en considération dans la rédaction du rapport final », explique-t-il.
Et de conclure que le Burundi rejette d’avance les recommandations de cette prochaine session de Genève parce qu’elles viendront « valider ce que l’UE a toujours dit contre le Burundi, pour parvenir à ses fins, à savoir la déstabilisation du Burundi par un changement de régime via des procédés illégaux.»
Divergences de points de vue
Tatien Sibomana, opposant politique, est plutôt optimiste : « Nous espérons que le conseil onusien va présenter l’état des lieux de la situation des droits de l’Homme au Burundi tel qu’il est, sans rien cacher et sans exagération.» Il demande aux membres du conseil onusien de dégager des résolutions et recommandations plus constructives pour le Burundi.
M. Sibomana désapprouve les propos de l’ambassadeur Nyamitwe : « On ne peut pas présager que le contenu du rapport sera catastrophique pour le Burundi alors qu’il n’est pas encore sorti. Mais plutôt le gouvernement burundais devrait se préparer à présenter un contre- rapport et l’étayer par des preuves et des exemples concrets.» Et d’enchaîner aussitôt : « Le gouvernement burundais devrait être réceptif et se préparer à mettre en application les recommandations et résolutions qui seront dégagées de la prochaine session.»
Anschaire Nikoyagize, activiste des droits de l’Homme, lui emboîte le pas. Ce défenseur des droits humains fait savoir que la situation sécuritaire reste préoccupante au Burundi. Il s’étonne de l’attitude du gouvernement burundais qui nie tous les rapports : « On ne peut pas nier le contenu d’un rapport qui n’est pas encore rendu public. »
Quant à Hamza Venant Burikukiye, porte-parole de Plate-forme de la société civile (PISC-Burundi), il dénonce les sessions qui ne visent que la déstabilisation du gouvernement burundais. « Nous décrions déjà les conclusions qui sortiront de cette session. Les membres du conseil sont des gens manipulés et qui ne sont ni neutres, ni objectifs.»
« Nous espérons que le conseil onusien va présenter l’état des lieux de la situation des droits de l’Homme au Burundi tel qu’il est, sans rien cacher et sans exagération.». Si votre voix, Monsieur Sibomana devait être suivie, ce serait le début de la fin de cette crise sans nom. Nous sommes tous d’accord que des violations des droits de l’homme sont commises ici et là mais parler de génocide est à mon avis de la folie. Or des citoyens burundais, ceux-là même sensés aider leur pays à redorer son image n’hesite pas à lancer des publications mensongères qui alimentent ces rapports inexacts et exagérés sur la situation des droits de l’homme au Burundi. Au délà de tout esprit partisan, qui peut vraiment justifier que le Burundi a besoin de la Maprobu de 3000 militaires? Il faut être de mauvaise foi pour le dire. Or, on voit M. Louis Michel, ennemi juré du peuple Burundi, brandir ce genre de propos comme solution à la crise! Ridicule. 200 policiers des NU pour faire quoi dans Bujumbura? S’enrichir probablement et jouir de nos belles plages !
Qu’est-ce qu’on a à cirer que ces gens nous aiment ou ne nous aiment pas? On aura beau leur montrer de la bonne fois, s’ils ont décidé qu’ils ne nous aiment pas, nous ne pouvons ni ne pourront les forcer à nous aimer!
Ils peuvent alors continuer à garder leurs aides pour eux et pour les autres qu’ils aiment. Les Burundais eux, n’ont que deux choix : se courber ou se tenir debout.
Qu’est-ce que cela veut dire?
– Se courber équivaudrait à ce qu’on dit dans notre langue : « Hāgupfá wōzānzama! ».
– Se tenir débout veut dire juste de garder sa dignité et trouver d’autres solutions… moins ou pas humiliantes!
À NOUS DE CHOISIR COURBÉS OU DÉBOUT!
On sent le dégoût, la révolte et la fierté mal placée dans vos propos. La population résignée suite à la réalité socio-économique qui ne trompe personne,vous attend au tournant et ne tardera pas à vous ramener sur terre.
La position des USA par rapport à ce Conseil des Droits de l’Homme est révélatrice. Nikki Haley a annoncé que les Etats-Unis ne resteront dans ce Conseil que s’il n’est reformé, ce qui veut dire qu’il y a des non-dits.
Ici on parle du cas burundais fofo. Ne deviez pas le sujet. Pas plus tard qu’ hier des disparus imbones a musaga. La situation de droit va a merveille au Burundi selon vous. Je suis vos intervention souvent , essayez de marier votre science avec votre conscience svp .
Progressivement, les Burundais adoptent le négativisme comme modus operandi. C’est vraiment dommage il faut probablement montrer ce qu’il ne faut pas faire avant de prendre un nouvel élan.
Malheureux que vous êtes, vous avez écrit « société civile » dans votre article ! Et aussi « droit de l’homme ». La mouche ne saurait tarder ^^
Ce n est pas étonnant de constater un manque de logique hallucinant.
Tiens Tiens.
Nyamitwe a dit que les 150 mille réfugiés int fui le Burundi sans aucune raison.
Répugnant quand il dit en même temps que sa famille à elle a raison de demander asile »
kubera ivyanshikiye ».
Le vieux Nkinahamira qui se prend pour Professeur (de quoi au juste,pauvre Afrique
) a appuyé sur l’accélérateur en disant que le Burundi est un pays paisible où il n y a aucun réfugié.
Pourquoi on s’acharnerait sur le Burundi?
Les disparitions ,assassinats ciblés sont ils des inventions de l UE?
Les 3 soeurs italiennes assassinées en plein jour,le meurtre de Hafsa Mossi,le meurtre de Bigirimana,et…
Où en sont les enquêtes?
@Rurihose
Même en Occident il y a des enquêtes qui n’aboutissent jamais malgré les moyens technologique
dont ils disposent.
Il aurait ete bon que ce Nyamitwe revele ou est Ntasano et beaucoup d’ autre victimes, qui ont disparu. La famille Ntasano et celles des autres victimes soutiendront de bon coeur la determination de Geneve. « Le droit a la vie est tres important. »
Il serait prudent que le gouvernement du Burundi participe a Geneve, pour se defendre.
Avec plus de 450.000 refugies Burundais a l’ exterieur du Burundi, Nyamitwe n’ aurait rien a presenter a Geneve.
L’ UN et les societes civiles et journalistes ont tous ete…. par le gouvernement du Burundi.