Dans un atelier de ce mardi 30 juin, L’Institut de statistiques et d’études économiques du Burundi (Isteebu), lance une alerte : la population burundaise se comptera entre 18 et 22 millions d’habitants en 2050, si rien n’est fait.
D’après le Directeur général de cet institut, Nicolas Ndayishimiye, chaque année, la population burundaise s’augmente à 300 mille personnes, soit 2,5% de plus. « D’ici 2050, le pays comptera entre 18 et 22 millions de la population, si l’indice de fécondité ne change pas».
Cette surpopulation est un frein au développement du pays, selon M. Ndayishimiye. Elle se répercute sur les conditions de vie de la population comme l’alimentation, l’éducation, la santé, etc. « La gestion de cette surpopulation incombe alors à l’Etat, il faut construire beaucoup d’hôpitaux, d’écoles, etc. pour offrir à cette population une vie décente».
Comme meilleure solution, ce cadre recommande une mise en place d’une politique démographique établissant les stratégies à prendre en cas de surpopulation. Selon lui, il faut aussi renforcer la politique de planification familiale.
Le taux de fécondité est de 5,5 enfants par femme, d’après l’étude démographique et de santé de 2017. Le Burundi compte aujourd’hui près de 12 millions d’habitants.