« La bonne nouvelle » a été annoncée par Dr Crespin Xavier, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé au Burundi, ce 19 juillet 2022. « Le Burundi est désormais membre à part entière du système mondial de pharmacovigilance », a-t-il déclaré avant de féliciter le Burundi pour cette étape décisive pour l’accès aux médicaments de bonne qualité sur son compte twitter.
« Une grande étape franchie », se réjouit Dr Dédith Mbonyingingo, Directeur Général de l’Autorité Burundaise de Régulation des Médicaments à usage humain et des Aliments (ABREMA).
D’après lui, le Burundi est passé par un long processus pour y parvenir, c’est un ensemble d’étapes pour avoir un système fonctionnel de pharmacovigilance.
La pharmacovigilance signifiant tout simplement la surveillance des effets secondaires pour une meilleure utilisation des médicaments en toute sécurité, le Dr Mbonyingingo fait savoir qu’être dans le système mondial de pharmacovigilance facilitera dans la collecte et le partage des informations sur les effets secondaires des médicaments pour une prise de décisions éclairée.
« Avec des échanges des informations réelles, l’autorité prendra des décisions qui s’imposent au meilleur moment », affirme le Directeur Général de l’ABREMA.
A la question de savoir si avant le Burundi était moins vigilant dans le contrôle et la commercialisation des médicaments, Dr Dédith Mbonyingingo répond : « Pas forcément, mais il faut un processus et plusieurs étapes pour arriver à une maturité globale intégrée en matière de vigilance des effets secondaires des médicaments ».