Après la découverte la semaine passée d’un cadavre décapité, émasculé et amputé de tous ses membres, l’Alliance des démocrates pour le changement (ADC-Ikibiri) est très inquiète et demande que ces assassinats cruels et dégradants s’arrêtent.
D’après lui, ces assassinats devraient inquiéter plus d’un : » Tous les gens qui ont encore le sens de l’humanité devaient dire {Non !} à cela. » Pire encore, regrette Léonce Ngendakumana, quand on tue, rien n’est fait pour appréhender les coupables : « On dit qu’on va faire des enquêtes mais chaque fois, les résultats de ces enquêtes ne sont jamais communiquées ». Il souligne que ces cas de criminalité entrent dans le cadre des crimes contre l’humanité, « parce que nous ne sommes pas en période de guerre, on doit parler de crimes contre l’humanité », précise-t-il. Il indique que cela évolue vers un génocide. En effet, précise-t-il, les criminels visent un groupe d’une formation politique, l’Adc-Ikibir en particulier. Mais aussi le FNL d’Agathon Rwasa, le MSD et l’UPD-Zigamibanga. Il signale que c’est le résultat d’un montage du gouvernement qui, insiste-t-il, aura à répondre un jour devant le peuple burundais. Et au président de l’Alliance des démocrates pour le changement de demander » aux partenaires internationaux de suivre de près ces cas d’assassinats. «