Quatre enfants sont morts dans l’ effondrement d’une maison dans la zone Ntamba, commune Musigati, un enfant de trois ans est mort, plus de 300 maisons détruites après un éboulement sur la colline Gabaniro, commune Muhuta, plus de cinq cents habitants ont déjà quitté le quartier Mugoboka de la zone urbaine de Rohero suite au glissement de terrain, éboulements de terrain sur la colline Nyempundu, commune Mugina où plus de 150 personnes ont été contraintes de quitter leurs ménages, des éboulements rendent aussi souvent des routes impraticables … Le chapelet des dégâts causés par les éboulements et les glissements de terrain peut être égrené longuement. Cette situation dramatique s’ajoute aux inondations. La zone Gatumba et ses environs sont sous l’eau, engloutis. La ville de Bujumbura est prise en étau par la montée des eaux du lac Tanganyika.
D’importants dégâts matériels sont signalés, le constat est sans appel : maisons inondées, écoles fermées, ports détruits, plages fortement touchées. Les pertes sont énormes. Les riverains vivent la peur au ventre, les experts tirent la sonnette d’alarme : « Les populations riveraines doivent se préparer au pire ». Trois phénomènes menacent le pays : inondations dans la plaine, montée des eaux du lac Tanganyika, mouvements de terrain dans les Mirwa.
Dans une interview exclusive qu’il vient d’accorder à Iwacu, le géomorphologue, Jean-Marie Sabushimike, explique qu’à côté des facteurs physiques, géologiques, géomorphologiques, l’homme est à la base de ces dégâts. « Avec la pression démographique, l’homme a entraîné des dégradations environnementales, en détruisant complètement le couvert végétal. » Il propose des axes prioritaires notamment: un plan de gestion d’urgence des inondations, la gouvernance du risque d’inondations, l’élaboration d’un cadre légal avec notamment l’adoption d’un « Code de l’eau, de l’environnement, celui de l’urbanisme, etc. »Tous ces cadres légaux sont importants, mais surtout il faudrait veiller à leur respect.
Les autorités du pays ont déclaré une situation d’urgence suite à la montée des eaux du lac Tanganyika. Elles ont appelé au soutien et à l’aide de la communauté internationale. Le système des Nations-Unies reconnaît la situation et plaide aussi pour une aide d’urgence.
Le gouvernement du Burundi, les acteurs humanitaires, les partenaires entre autres le système des Nations-Unies, les experts se mobilisent pour éviter une aggravation d’impacts des inondations, des glissements de terrain, des vents violents, de la grêle et toutes les autres conséquences. C’est une très bonne chose. Je pense que nous avons aussi besoin de civisme individuel et de conscience collective. Mobilisons-nous pour la protection des sols, la lutte antiérosive et le reboisement, la protection des berges des rivières. Le respect de l’environnement est une question de survie.
Je crois qu’il s’agit de la survie de notre pays . Peut être aussi la survie du pouvoir en place.
Vous savez, vous êtes pas loin de la réalité Burundaise car souvent, une catastrophe économique (Inflation incontrôlée, taux de chômage très élevé, problèmes causés la surpopulation) créée des tensions sociales qui métamorphosent en tensions politiques qui rarement finissent bien. Et puis des catastrophes naturelles ont tendance de montrer aux populations que leur empereur est nu. Et la…c’est la perte totale du respect à l’autorité.
J’ai vu que L’UE a donné Euros 200.000,00 pour aider les Burundais pendant ces catastrophes. Pour vous donner une idée ce montant ne peut même pas acheter un appartement de 40 mètres carré à Paris! Voila chers compatriotes, la valeurs que la communauté internationale donne à la vie d’un Burundais!
Vous comprenez pourquoi le Maroc a refusé l’aide des gouvernements européens pendant le dernier tremblement de terres! Comme on dit, » aide toi et le ciel t’aidera ». Je suis certain que si le gouvernement Burundais avait des infrastructures dont tous les Burundais ont confiance (bonne gouvernance, etc….), la diasporas pouvait avancer plus de ce montant.
Tellement vrai!J’ai sursauté quand j’ai vu ce montant juste ridicule! La diaspora pourrait mieux faire, seulement voilà, crier tout le temps sur cette diaspora n’ arrange pas les choses! Bien plus les questions de gouvernance sont fondamentales pour cette diaspora! La peur de voir sa contribution finir dans la construction de grands villas de certains! Où va t on?
Parlant de la pénurie récurrente du carburant, un responsable du parti au pouvoir dit que les Burundais devraient s’adapter à la marche « pour ne pas être obèse ». Qu’est-ce que vous voulez qu’il fasse pour lutter contre ces inondations et glissements. On aura tout entendu.
Je suis un réfugié depuis 2001.
En plus je suis un Ir Agronome.
J’ai travaillé sous les dictateurs Hima: Bagaza et Buyoya.
Je ne viens pas de Bururi. Je n’aurais pas de parti pris.
1) Nous n’avions pas honte à nous comparer ni au Rwanda ni au Zaïre
2) Les coopérants ayant travaillé en Afrique de l’Ouest nous disaient qu’on est bien organisé.
3)Quand on visitait le Burundi, partout il y avait des courbes de niveau
4) Le Burundi was not the poorest and the most corrupted country in the world
What can possibly go wrong will go wrong and, most importantly, at the worse possible time. Comme les dieux ne sont pas venus en aide au Burundi, il sera de même pour la communauté internationale car il y a le moyen orient, la Russie vs l’otan(Ukraine) et le tout proche future conflit Chine vs l’otan(Tawain).
Ce qui se passe au Burundi est premièrement la faute des Burundais car c’est une démocratie. La semaine que vos politiciens dépensent pour prier, une classe gouvernante quasi corrompue jusqu’à la dernière cellule humaine, la surpopulation, la destruction de la nature qui vous héberge et vous nourri, etc…….tout ceci sous les yeux de, et souvents mêmes par, ces charlatans de CNDD-FDD
Je dis bien que c’est la faute des Burundais sur place car comme on dit » C’est quand la marée devient basse que l’on sait qui nageait nu ». Je vois que dans un autre article Mr Révérien Ndikuriyo a une idée géniale: Recréer un Burundi nouveau. Je vois que pour ces laches de la CNDD-FDD, c’est toujours une question de perception. Branding quoi! Je ne serai pas surpris s’il changeaient le nom du pays! Pour eux, c’est » répète le même mensonge intellectuel/moral jusqu’à ce que tu commences à y croire! Ils parlent comme si ils venaient de rentrer du maquis hier. Le problème est que la communauté internationale n’est pas conne. Je soupçonne qu’elle va laisser la nature prendre soin des choses au Burundi. Après tout, la nature finit tjrs par gagner! Elle gagne toujours, c’est presque une science exacte!
Mr Révérien Ndikuriyo a avancé des phrases toutes créés par, on dirait, une logicielle d’intelligence artificielle seulement aucune des ses idée n’est pratique car Mr a oublié qu’il faut d’infrastructures. Cela fait 15 ans qu’ils ont laissé les infrastructures pourrir car pour eux, comme ils gouvernent par la haine de l’autre, ils avaient oublié que quand il pleut, tous les toits mouillent. Il parle de 4 ans comme si les Burundais ont le luxe d’attendre 4 ans sans manger, pas logement, pas de routes et ponts, pas d’écoles etc……
Et le patriotism! Justement, parlons de ceci: Quand je vois les photos des gens laissés seuls contre la Ruzizi, elle est ou l’armée? Elle devrait pas être là pour aider les Burundais en cas de catastrophes naturelles? Et le ministre de sécurité nationale qui passe tout son temps à poursuivre les journalistes, et les putschistes, au lieu de mobiliser les moyens matériels et humains pour aider ces pauvres gens pris en étau par ces rivières etc…. voici ma question: Pourquoi un burundais deviendrai patriotique à un pays qui absolument fait rien pour lui/elle? Souvenais vous les raisons qui vous ont poussé au maquis?
Je me souviens il y a quelques années quelqu’un ici, sur les pages d’Iwacu, m’a dit que mes propos étaient apocalyptiques quand j’ai soulevé les conséquences de la surpopulation. Tout ce que j’énumère est une petite liste, étant en bas de mon piédestal car cela fait quelques années que j’ai pas été au pays!
I agree 100%
« …cela fait quelques années que j’ai pas été au pays! »
Je te conseille de faire un petit séjour au pays pour te ressourcer, car tu risques d’être déconnecté de la réalité burundaise. Car celle-ci n’est pas entièrement sur le web.
Vous savez, comme tout membre de la diaspora Burundais, on vit la réalité Burundaise tous les jours! Sur nos comptes bancaires, il y a une colonne permanente: Remittence au Burundi. Un trou noir car les chiffres n’ont jamais cessé d’augmenter depuis que le CNDD-FDD est au pouvoir!
Allez, s’il vous plait, demander le(s) patron(s) de la BRB ou Mr le président combien ils siphonnent la sueur des Burundais vivant à l’étranger.
Alors que nos dirigeants burundais ne cessent de precher que le Burundi est PARADIS, JARDIN D’EDEN, PAYS DE LAIT ET MIEL, votre « Le respect de l’environnement est une question de survie. » me rappelle le titre du livre (de l’americain Andy Grove qui a fondait la compagnie de haute technologie Intel Corporation) « Seuls les paranoiaques survivent (Janvier 2001). »
« Fort de son expérience exceptionnelle à la tête d’Intel, Andrew Grove décrit ici les moyens adoptés par la direction pour faire les bons choix qui ont conduit son entreprise dans le peloton de tête mondial. C’est dans ce livre qu’il inaugure le concept de point d’inflexion stratégique, largement repris depuis, pour désigner le moment où un secteur professionnel entier change. Pour survivre à ces bouleversements, il explique comment les repérer et les anticiper, et invite à se comporter comme un véritable paranoïaque de la concurrence et de l’environnement… »
https://www.amazon.fr/Seuls-parano%C3%AFaques-survivent-Andrew-Grove/dp/2842110846