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|le Burundi chante| Abagumyabanga, la culture burundaise à l’honneur

05/05/2013 Commentaires fermés sur |le Burundi chante| Abagumyabanga, la culture burundaise à l’honneur

{[Zimana umuntu nk’uwundi->http://www.youtube.com/watch?v=XIFJAZDQUCk]}, est devenu une chanson culte dans toutes les fêtes burundaises de mariage ou remise de la dot. Cette mélodie est de l’Association Abagumyabanga. Née le 20 mai 2002, cette association regroupe aujourd’hui environ 1.000 membres.

<img7562|right>9 branches en tout à travers tout le pays : Bujumbura Mairie, Gitega, Ngozi, Mwaro, Kirundo, Muyinga, Cibitoke, Cankuzo et Rumonge. La force ou la particularité du groupe Abagumyabanga, c’est d’avoir dans son répertoire la plupart des danses traditionnelles du Burundi : {umutsibo, umudiho, urwedengwe, ihuruma, amagwandama, amaka, umuyebe,…} avec une touche chorégraphique propre sans oublier la tenue des jeunes danseuses mélangeant modernisme et tradition pour le bonheur du spectateur.

Il faut également signaler la profondeur et la poésie des textes, le tout dans une langue soutenue. Surprenant pour ces jeunes. Et tout le charme du groupe, c’est aussi la façon de chanter. On retrouve dans le répertoire du groupe Abagumyabanga de ces mélodies rappelant les bucoliques des bergers, le soir quand le troupeau rentre au bercail.
4 albums ont été déjà produits par cette association  et, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi, l’association a sorti un album intitulé {Burundi Mavukiro Yanje}.

A part la danse traditionnelle et les tambours, cette association encadre les jeunes burundais à travers le sport. Une équipe de Basket-ball, appelée «Les fidèles», a été créée. Elle est pour le moment en deuxième division. Cette association est portée aussi sur les activités de développement. Selon Francis Ncumwami, secrétaire exécutif de cette association, le groupe Abagumyabanga a installé des projecteurs sur les terrains de Basket-ball de Cecinga en commune urbaine de Ngagara. 
Cette association a déjà sillonné beaucoup de pays comme l’Afrique du Sud, la Tanzanie, le Maghreb. En 2007, l’association Abagumyabanga a remporté un trophée lors d’une compétition réunissant toutes les villes de l’Afrique de l’Est.
Francis Ncumwami se félicite du pas déjà franchis par les associations ou clubs de danses traditionnelles. Selon lui, ils sont maintenant indispensables dans les fêtes familiales ou nationales. Même lors des visites des personnalités étrangères, poursuit-il, ces associations ne sont pas oubliées. «C’est une bonne chose pour l’image du Burundi qui était écornée.», souligne Francis Ncumwami.

Le secrétaire exécutif du Groupe Abagumyabanga déplore le manque de ressources. Pour survivre, cette association ne compte que sur les cotisations des membres, les spectacles et les sponsors des fans : «C’est toujours insuffisant. Mais c’est notre passion, on s’accroche », précise Francis Ncumwami, déterminé.
L’association Abagumyabanga a l’intention d’étendre ses activités sur tout le territoire. Elle compte aussi ouvrir une école de danse traditionnelle pour que les jeunes puissent s’imprégner de la culture burundaise. Elle prévoit également d’intégrer dans son programme le théâtre ainsi que la salsa pour diversifier un peu.

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