Réagissant à l’article (Aujourd’hui le Burundi, par le Cndd-Fdd), un lecteur anonyme propose une analyse politique : Le Burundi avance à trois vitesses…
– il y en a qui sont à la pointe des technologies, utilisent internet,… et qui ont une idée très avancée de la démocratie ; ceux-la ont envie que les choses bougent rapidement, que le pays change de physionomie sans tarder. Ils aspirent même au pouvoir c-à-d à la gestion du pays.
– Il y en a d’autres qui ne savent ni lire, ni écrire qui se couchent dès la tombée de la nuit parce que eux, ils n’ont pas électricité. Ils écoutent celle ou celui qui satisfait leurs besoins primaires : qui leur donne à boire, qui sort de temps en temps un petit billet de banque. En réalité eux ils s’en fichent des discours sur la corruption,…Ils croient même aux fausses promesses du genre si tu tues ton voisin tu occuperas ses terres,… et ils sont nombreux dans ce pays presque dernier de la liste des pays pauvres.
– Les autres espèrent un décret de nomination dans le but d’en tirer les avantages : crédits,( za ndagize bwakeye,…)
Tout cela fait que la démocratie burundaise ne cherchera à charmer que ces pauvres qui ne demandent pas grand chose finalement ! Puis de temps en temps tirer au sort pour un décret de nomination des individus qui ne chercherons pas la contrariété et qui protégeront les vrais détenteurs du pouvoir.
Du coup, celui qui a le pouvoir peut y rester tant qu’il saura manipuler cette majorité silencieuse et ces protecteurs techniciens tirés au sort et aveugles. Si vous voulez des changements, vous qui êtes autonomes idéologiquement et financièrement, préparer le terrain en éclairant cette majorité silencieuse et laisser les techniciens capables vous guider et vous orienter dans vos discours de développement et réalisation de terrain. Puis créer des partis politiques pour fabriquer des militants qui vous mettront au pouvoir.