Le projet The Great Spine of Africa, mené par la fondation américaine Wilderness Project, offre au Burundi une opportunité unique de mieux protéger ses ressources en eau, en particulier la source méridionale du Nil. Cette initiative allie science et collaboration locale pour prévenir les inondations, promouvoir la reforestation et renforcer un développement durable.
Depuis plus de 15 ans, la fondation américaine Wilderness Project s’engage à protéger les rivières africaines dans le cadre de son initiative appelée The Great Spine of Africa.
Ce projet vise à explorer, étudier et mieux protéger les rivières et les fleuves africains pour garantir la sécurité humaine, la sécurité de l’eau et la conservation de la biodiversité.
Après un travail approfondi dans plusieurs pays d’Afrique australe, tels que l’Angola, la Namibie et la Zambie, le projet s’étend désormais en Afrique de l’Est, avec une attention particulière pour le Burundi.
Il se distingue comme une priorité en raison de son rôle particulier dans le bassin du Nil. La source la plus méridionale de ce fleuve emblématique se trouve en effet dans le pays.
Cette position stratégique fait du Burundi un point de départ crucial pour mieux comprendre les défis liés aux ressources en eau dans cette région, où les fluctuations climatiques posent des menaces croissantes.
Ces dernières années, le Burundi a été durement touché par des inondations fréquentes qui ont entraîné des déplacements de populations, notamment en raison de la montée des eaux du lac Tanganyika et de certaines rivières comme Rusizi.
En parallèle, des pays comme la Zambie font face à des périodes de sécheresse. Cette dichotomie entre inondations et sécheresses souligne l’urgence de comprendre et d’atténuer les impacts du changement climatique.
Selon Rainer Von Brandis, directeur de la recherche pour Wilderness Project, l’une des priorités du projet est de mieux anticiper les inondations. En s’inspirant de leur travail dans le bassin de l’Okavango, où un système de surveillance hydrologique a été mis en place, l’équipe souhaite appliquer des méthodes similaires au Burundi.
« Nous pouvons informer les communautés vivant en aval de la rivière qu’une inondation approche. Il faut faire attention », explique Rainer Von Brandis.
Outre la gestion des inondations, le projet met également l’accent sur les effets aggravants de l’érosion, due au manque de couverture forestière et végétale, ainsi qu’aux pratiques agricoles non durables.
Des discussions avec des collègues de l’Université du Burundi ont révélé des préoccupations liées à l’impact de l’agriculture sur les rivières locales et à la nécessité de reboiser certaines zones critiques. « Un projet de reforestation au Burundi pourrait jouer un rôle crucial dans la réduction de l’impact des inondations », souligne-t-il.
Collaboration avec les institutions burundaises
Le Wilderness Project, fidèle à son approche collaborative, travaille en étroite coopération avec des institutions locales telles que l’Université du Burundi et l’Office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE).
Cette collaboration permet de former et d’impliquer des étudiants locaux dans les recherches menées sur le terrain, ce qui renforce leurs compétences tout en contribuant au projet.
À long terme, la collaboration avec des étudiants burundais devrait porter ses fruits. Le Wilderness Project parraine actuellement environ 25 étudiants à travers le continent pour leurs études en master et doctorat et espère que ces étudiants continueront à travailler dans des domaines clés comme l’environnement, que ce soit dans le secteur public ou en collaboration avec la fondation.
En plus, ils peuvent utiliser les données collectées pour des publications, pour des recherches, pour poursuivre leurs propres recherches, en étudiant la qualité de l’eau, les macro-invertébrés ou quoi que ce soit d’autre.
Sousa Mathiew, chef de développement du projet, insiste sur l’importance d’inclure la population locale dans ces initiatives. « Nous travaillons avec les étudiants locaux et les scénaristes pour sensibiliser la population sur l’importance de la conservation des rivières et de la qualité de l’eau ».
Le projet s’accompagne également d’un volet narratif important. La fondation reconnaît que « la science sans narration manque de puissance pour influencer et informer la politique ».
En novembre, une expédition de deux à trois semaines sera lancée au Burundi pour explorer la source du Nil. Cette expédition, qui commencera à la pyramide de source du Nil qui se trouve à Rutovu, vise à collecter des données détaillées sur la qualité de l’eau, l’environnement, la faune et l’impact humain, notamment lié à l’agriculture.
En marchant et en naviguant sur de petits bateaux, les chercheurs utiliseront des instruments scientifiques tels que des profileurs de courant acoustiques Doppler pour mesurer le débit des rivières et prédire les risques d’inondation.
Le travail du Wilderness Project au Burundi n’a pas pour seul objectif la collecte de données scientifiques. L’équipe aspire à influencer la politique nationale en matière de gestion des ressources en eau. « Avec la bonne science, on croit qu’on peut avoir à la fois le développement et la conservation », déclare Sousa Mathiew.
En effet, le projet met en avant l’idée que la protection de l’environnement et le développement durable ne sont pas mutuellement exclusifs, mais peuvent coexister.
Après avoir été témoin de la coupe à blanc et avoir parlé aux populations de Rutovu, la déforestation à la source du Nil est l’œuvre de fonctionnaires corrompus du bureau de protection de l’environnement et du ministère de l’environnement.
Nukuraba neza icihishije inyuma y’iyo fondation américaine.Mwibuke neza ivyashikiye ibihugu vya bene wacu bo muri sahel.Basanze igihugu cose cafashwe nabo baba baje biyita abagiraneza au nom de la lutte contre iterabwoba batamenye iyo rije rizananye.Kwibaza ko hari uwoza kukugirira neza contre inyungu ziwe nubujuju butagira urugero.Bwa butaka président yatwereka ejo bundi murabona namwe ko hari abaje kubufata mu bwenge ngo bariko bakingira Nil.Kuko tutoyikingira twebwe nyene beneho?Ntivyumvikana na gatoya.
Mwoba muzi uwabahaye uruhusha ? Bashitse atawabatumiye canke yemeye ico baje gukora ?
ivyo vyuruhusha sivyo bikenewe nibaza ko ababijejwe babizi ntibikogwe muntwitwi .
umunyagihugu wo hasi ashikigwe
ikintu cogirikimazi hagabanywe ico twitas umutima w’ubuikunzi
mwenewacu canke mushikiwacu ivyo uvuga vyarivyakera uretseko ingoma yagukanze ihuhuma ugahunga ,ubu ntamacakubiri ahari kandi ntavyo twokuiyotsa cobs, rekabakore hama ababijejwe bazokora ibibereye mugukenguza be a ko atakibi cihetse inyuma
ubundibuo jewe nkebura abadutwara muricogisata ko bogira umutima wogukunda uburundi
kuko ISO resources zacu zirimwo ivyofasha abanyagihugu ariko babiha abazungu kuri gusa bakabitwara ntibatwubakire nibarabara narimwe rikomeye.
ahoniho bibabariza rero ababijejwe bikebuke bakunde igihugu nayo ivyiterabwoba ntiwovyikanga kiretse niba ubikora.
Ubwenge burarahurwa ariko Uwutema urwiwe bamutiza umuhoro. Profitons de bons projets d’appui au développement durable et évitons la trahison.
Bagenzi umugani ugana akariho. Burya imbeba isotera umuhini ishaka isuka. Uwo mushingantahe aradukebuye. wonsanga iyo mfashanyo ituzaniye akarambaraye.