Déo-Guide Rurema, ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage occupe désormais le poste de président du Conseil des ministres de l’Initiative du Bassin du Nil (IBN).
Cette décision est parmi les clauses de la 26ème réunion de cet organe tenue à Bujumbura, ce lundi 13 août. C’est pour un mandat d’une année. Il remplace Bekele Sileshi, le ministre éthiopien ayant dans ses attributions la gestion de l’eau.
Entre autres décisions de ce Conseil, le secrétariat exécutif revient à au Sud-Soudanais Alier Bullen Oka. Les participants ont en outre approuvé le budget de son plan d’action 2018-2019 évalué à 6,1 millions de dollars américains.
Procédant à l’ouverture de ce Conseil, Joseph Butore, 2ème vice-président de la République a rappelé qu’importance de sauvegarder cette organisation intergouvernementale des pays riverains du Nil. «Il revient à nous tous d’assurer sa protection, de faire la bonne gestion de ses ressources et de jouir équitablement de ses biens, qui sont le fruit de nos efforts».
D’après lui, en matière de coopération, chaque pays doit reconnaître que le cours d’eau partagé forme un système unique et cohérent à gérer ensemble avec tous les riverains.
Pour réussir, M. Butore en appelle à l’unité : « Nous devrions rester solidaires au sein de notre organisation qui nous unit, et continuer à résoudre ensemble les questions qui hantent notre communauté».
Mis à part le Rwanda et le Kenya, les huit autres pays membres de l’IBN ont pris part à ce Conseil. Il s’agit du Burundi, pays hôte, de l’Ouganda, de l’Ethiopie, de la RDC, de la Tanzanie, du Soudan du Sud, du Soudan et de l’Egypte.
Le 22 février 2019, l’Initiative du Bassin du Nil fêtera ses 20 ans d’existence.