«Le bureau du secrétaire général de l’EAC note avec préoccupation la persistance de rapports trompeurs à la fois des médias locaux et internationaux, ainsi que d’autres organisations sur le rôle du secrétariat de l’EAC dans le dialogue inter-burundais», souligne un communiqué de ce bureau sorti ce mercredi 31 mai.
Pour rétablir les faits, le bureau du secrétaire général de l’EAC précise que le dialogue inter-burundais est un processus de l’EAC menée dans le cadre de la médiation du président ougandais Yoweri Kaguta Museveni, un membre du Sommet des chefs d’Etat de l’EAC.
«Selon l’exigence du traité de l’EAC, le secrétariat de l’EAC met en œuvre des directives du conseil et du Sommet. Par conséquent, le secrétariat d’EAC dirigé par le secrétaire général, qui est aussi le secrétaire du Sommet des chefs d’Etat de l’EAC, a l’obligation d’apporter un appui technique et logistique aux activités du facilitateur.
Cependant, le facilitateur est pleinement responsable de la conduite du dialogue.» Selon le bureau du secrétaire général de l’EAC, le dialogue inter-burundais est un processus ouvert et transparent.
Ce communiqué vient répondre à la demande de récusation du secrétaire général de l’EAC, Libérat Mfumukeko, formulée par le mouvement ’’Halte au troisième mandat’’, regroupant certaines organisations de la société civile, ainsi que par le Cnared. Ce dernier l’accuse de partialité dans la mesure où «il a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du président Nkurunziza et de surcroît membre influent du parti CNDD-FDD».
Le grand problème qu’on a nous burundais, nous ne savons pas distinguer la personne physique et la personne morale ou la profession et la fonction de quelqu’un.
Mr Libérat en tant que personne physique a le droit, comme tout autre citoyen, d’adhérer à un parti politique de son choix et le servir. En tant que Secrétaire Général de l’EAC, Mr Libérat a le droit d’agir au nom et sur le compte de l’EAC (si vous voulez pour l’intérêt de son pays et/ou de son parti) mais selon les directives et les règles de l’EAC. Ce que les gens oublient le secrétariat d’une organisation y compris l’ONU n’a aucun pouvoir de décisions plutôt il exécute les recommandations formulées par les organes de décisions suivant les règles et les procédures de l’Organisation. Si ces gens affirment que Libérat aurait influencé le facilitateur, cela veut dire que ce dernier est incapable de mener ce dialogue. Dans ce cas c’est le facilitateur qui devrait être récusé et non l’inverse!
Mr Bakari ,à supposer que réellement vous avez perdu votre liberté il y a plus de 40ans,doit-on oublier ce qui s’est passé en 2015 et ce qui est entrain de se faire en 2016? Au cas où vous semblez l’ignorer je suis prêt à vous l’apprendre
Vous êtes pour lui donc vous êtes bon. Vous voulez lui faire de l’ombre, les militants et administratifs zélés se chargeront de vous. http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=15012&Itemid=1
1. “Selon le bureau du secrétaire général de l’EAC, le dialogue inter-burundais est un processus ouvert et transparent”. C’est acté.
2. Testons cette transparence. Le secrétariat de l’EAC peut-il rendre publique la note juridique du 15 Mai 2015 dans laquelle les Ministres de la Justice de l’EAC concluent unanimement sur l’inéligibilité de Pierre Nkurunziza aux Présidentielles de 2015?
Yayaya! Uracari muri Mai 2015? Tu es perdu. On est en 2016 dear friend.
Cher(e) Nivyo,
Je reste attaché à 2015 par fidélité à la force du Droit, cette force incarnée par mon héros — PC Mbonimpa– et les milliers de burundais en exil, dont nos braves journalistes qui paient le prix de leur métier, parmi lesquels Antoine Kaburahe du journal Iwacu par lequel vous vous exprimez librement (et gratuitement!) quand son patron endure l’exil au nom de la liberté de nous tous.
Je vous souhaite une bonne année 2016, moi qui suis encore en 2015 par conviction. A nous revoir autour d’une table inclusive pour vider le contentieux de 2015 sans quoi l’avenir est incertain pour nous tous (toi y compris). Cordialement. Mushingantahe.
@Mushingantahe
« …quand son patron endure l’exil l’exil au nom de la liberté de nous tous. »
Moi j’endure cet exil depuis plus de 40 ans. La liberté dont vous parlez je l’ai perdu depuis belle lurette. Donc je ne fais pas partie de votre tous. Ne dites plus « tous » car là vous vous prendriez pour le centre (le bombril) du monde.
Mon cher @ Bakary,
Je ne revendique pas le nombril du plus vieux réfugié burundais et c‘est pas mon dada en effet. Si vous endurez l’exil depuis plus de 40 ans (et moi légèrement moins -34ans), je peux vous rassurer que le genre de regime qui vous a forcé à l’exil n’est et ne sera plus là, de votre vivant! Vous pouvez donc rentrer finir vos jours chez vous si vous en éprouvez l’envie, a moins que, dans l’entre-temps, vous n’ayez eu de nouveaux ennuis avec les “forces de liberation”, comme c’est le cas pour le brave PC Mbonimpa, un héros pour lequel j’ai une admiration hors paire.
Sinon, vous et moi sommes trop “usés” par le poids de l’âge pour prétendre être “le centre du monde”. Cordialement. Mushingantahe.
@Mushingantahe,
Et la Cour de Justice de l’EAC a dit quoi à propos?