Dans une réunion tenue le 25 janvier 2024 avec les responsables des stations-services, le Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité met en garde contre les pompes qui ne remplissent pas les normes et volent les clients. Ce bureau signale aussi que les sanctions vont être augmentées pour les stations qui ne respectent pas les conditions d’hygiène.
Devant plusieurs responsables des stations-services, Séverin Sindayikengera, directeur général du Bureau burundais de normalisation et de contrôle de la qualité, BBN, fait savoir que plusieurs stations-services ont des pompes défaillantes. Il appelle ces responsables à être vigilants pour assurer le bon service parce que le BBN est là pour la protection des consommateurs.
M. Sindayikengera soulève certaines inquiétudes par rapport aux mesureurs internes des pompes qui ne sont pas fiables. Ce qui provoque souvent des mésententes entre clients et distributeurs de carburant.
Le directeur chargé de la normalisation et métrologie au BBN dit qu’il existe des clients qui appellent le BBN pour une fausse tricherie. « Dans le centre-ville, un client qui voulait monter à l’intérieur du pays a insisté pour être servi tout en étant averti que la pompe était en panne. Mais il est revenu appeler le BBN. Après notre constat, nous avons pu réaliser que les clients aussi exagèrent puisque ce client n’avait pas raison », témoigne-t-il.
Les pétroliers à leur tour ont soulevé le besoin d’un comité formé par des responsables des stations qui n’existe plus. Onesphore Ndirikirirenza évolue dans le secteur pétrolier depuis plusieurs années. Il est parmi les premiers pétroliers du Burundi. Il estime que la mise en place de ce comité leur permettra d’avoir un cadre d’échange de nature à inspirer de meilleurs services en faveur des clients.
Quant à Audace Nzabampema, superviseur des stations-services, un autre problème est celui des pompistes qui ne savent pas modérer leur tempérament devant les clients. D’où la nécessité d’un encadrement et d’une sensibilisation à leur endroit. Il fait savoir que, des fois, les pompes se dérèglent et causent des désagréments.
Dans sa conclusion, Séverin Sindayikengera a pris bonne note des recommandations de ces responsables des stations-services. Il leur a alors promis une réunion dans les jours à venir pour mettre en place le comité souhaité. Pour ce qui est de l’encadrement des pompistes, il fait savoir le budget alloué au BBN a été majoré passant de 300 millions à 2 milliards de francs burundais aujourd’hui. Cet encadrement pourra être envisagé.