C’est l’avis de Reporters sans frontières après la promulgation de la nouvelle loi de la presse au Burundi par le président de la République Pierre Nkurunziza ce mardi 4 juin 2013 tout en mettant de côté tous les appels de la population et des étrangers.
Ces derniers lui demandaient de ne pas promulguer cette loi jugée de liberticide et rétrograde. Pour cette organisation, le pays vient de faire mouvement en arrière plus de vingt en ce qui est de la liberté de la presse.
Cette nouvelle loi venue pour remplacer celle de 2003 restreint la capacité d’investigation des journalistes, exige la révélation des sources avec des amendes allant jusqu’en termes de millions et recommande à tout journaliste à détenir un diplôme de niveau licence minimum sans tenir compte de l’expérience professionnelle.