Le 4 janvier, le président de la Commission Vérité et Réconciliation, CVR,a participé à une retraite des représentants du parti au pouvoir au niveau national, provincial et communal à Kayanza. Il a fait une présentation qui s’est focalisée sur ce qu’il a appelé les péchés, « ibicumuro » en kirundi, que tout responsable doit éviter pour qu’il y ait bonne gouvernance et gestion saine de la chose publique. Sa présence physique et ses interventions à cette rencontre de haut niveau des responsables du parti majoritaire ont suscité une vague de critiques. Une opinion, surtout au niveau de l’opposition, a pris le contre-pied du président de la CVR.
Elle a mis en cause sa neutralité et son indépendance vis-à-vis du parti au pouvoir. Cela risque de décrédibiliser sa personnalité et l’institution qu’il représente. « Appelés à rétablir la vérité et promouvoir la paix, la réparation, le pardon et la réconciliation en vue de consolider l’unité nationale, les commissaires de la CVR doivent être indépendants et probes », explique un spécialiste de la justice transitionnelle.
Plus d’un se demandent pourquoi le choix de Monsieur Ndayicariye pour animer cette rencontre des dignitaires du Cndd-Fdd alors que le pays, même le parti, comptent un nombre important d’intellectuels. Ne pouvait-il pas décliner l’invitation vu le mandat de la CVR? Est-ce la personne la mieux qualifiée pour donner des leçons sur la bonne gouvernance ? « Il fait partie de la base de données des serviteurs avérés du système. Quand il faut parler de spécialiste en bonne gouvernance, Pierre-Claver Ndayicariye n’était clairement pas la personne la mieux indiquée. Cela importe peu du moment qu’il aborde n’importe quelle thématique dans le sens qui plaît au pouvoir », constate Tatien Sibomana de l’Uprona, aile radicale. Par ailleurs, il semble qu’il n’était pas le seul commissaire de cette institution appelée à se mettre en position d’arbitre à y participer.
Lors de sa présentation sur la bonne gouvernance, le président de la CVR a cité douze péchés, tout en précisant qu’il en disposait trente. Quels sont les dix-huit autres qui restent ? La question est sur toutes les lèvres. Non sans humour, ses détracteurs devinent le treizième péché… A tort ou à raison, ils estiment qu’il s’agit bel et bien du manque de neutralité et d’indépendance de la CVR par rapport au parti au pouvoir.
La tâche de la Commission Vérité et Réconciliation est des plus complexes et des plus ardues, surtout dans un pays qui a été endeuillé par des tragédies cycliques, sur base politique et ethnique. Elle doit éviter tout soupçon, doit être au-dessus de la mêlée. Son credo doit être l’objectivité, la neutralité et l’impartialité. Au-delà d’une mission, la CVR a une responsabilité historique. Voilà un péché oublié…
M. Ndayicariye s’est intéressé aux péchés des autres institutions en oubliant les siens. Je pense que les 18 autres qu’il n’a pas daigné citer le concerne. Je peux imaginer le 14éme péché, même le 15ème
Umunsi Ndayicariye ubwiwe n,abamutumye bashiraho imanda ya gatatu yubakiye ku muntu dont l,espérance de vie se limitait à son propre mandat de trop. Cabaye igicumuro cavyaye ivyo bicumuro vyose.
Un parti a tout à fait le droit d’inviter toute personne pour s’exprimer sur des sujets qu’il juge importants et bénéfiques pour ses militants.
Les deux seuls questions qui valent sont les suivantes :
– Est-ce qu’un autre parti, de préférence de l’opposition, l’inviterait?*
– Accepterait-il l’invitation?
Sans aller jusqu’à dire que les poser c’est y répondre, la réponse à la première question est clairement devinable. Celle à la deuxième question pourrait** facilement être obtenue du coureur.
*L’histoire et l’observation nous apprennent que les Burundais ont cette fâcheuse manie de recourir à la malice ou le piège.
**L’histoire et l’observation nous apprennent que les Burundais donnent rarement une réponse simple et directe à une simple question.
Si on doit parler de gouvernance, appelez des gens au delà de tout soupcon. Je citerais en vrac 4:
1) Eugene Nindorera
2) Gabriel Rufyiri
3) Le président de PARCEM
4) Monseigneur Ntamwana
Ce serait evidemment au cas ou le pays voudrait avancer et ne pas rester bon dernier sur la scene internationale.
C est mon point de vue et il est a coup sur partagé par beaucoup d’honnetes gens qui connaissent le Burundi
Ajoutez y Nduwimana Edouard qui est presentement toatalement disponible et qui ne manque pas d’imagination
Nduwimana n’ajouterait rien et rien ce serait une perte de temps…. Qu’il se répose, C’est mieux comme ça.
Tu as oublié Kazungu, qui peut faire un excellent travail!
Iburundi hategerezwa kuba hari abantu benshi /bamwe bamwe baja mu mabanga ahambaye kubera aka mwanawamama gusa.
Bari bakwiye kwiga neza imyitwaro y’umuntu bagiye gushira mu mabanga amwe akomeye kugira ngo ntazohemukire igihugu ngo yice n’ubukungu bwaco.
Nkeka twari dukwiye kwiga nkabimwe Pentagon (= ubushikiranganji bwo kwivuna abansi bwa Amerika) yisunga mugutororokanya abazoza kuyikoramwo batamena amabanga y’igihugu.
« If classified information is mishandled or given to the wrong person, it could harm our country’s security or that of our allies…
There are three levels of classified information:
TOP SECRET (TS)
SECRET (S)
CONFIDENTIAL (C). »
https://www.dami.army.pentagon.mil/site/PerSec/PS-Clear.aspx
@Ririkumutima
« C est mon point de vue et il est a coup sur partagé par beaucoup d’honnetes gens qui connaissent le Burundi »
Tu nous dis par là que tu te prends pour une honnête personne? Même le plus malhonnête des hommes peut dire pareil. Tu devrais attendre que ce soit les autres qui disent: « quelle honnête personne! ». Sinon, les points que tu te donnes à toi-même, les autres peuvent les multiplier par zéro. A part cela, ceux que tu trouves honnêtes, les autres peuvent les trouver autrement. C’est notamment mon cas: parmi les personnes que tu cites-là, il y en qui ne sont pas ma tasse de thé, et c’est possible qu’ils le soient pour d’autres personnes que moi. Sans me prendre pour la personne la moins honnête du monde!