Au moment où les communications numériques sont devenues essentielles à la vie quotidienne, la population burundaise fait face à la crise des cartes Sim qui ont augmenté de prix d’achat chez Lumitel. Des mesures pour garantir un accès équitable en faveur des populations démunies sont nécessaires.
Depuis le début de cette année 2024, la pénurie des cartes Sim Lumitel préoccupe les usagers de cette société de téléphonie.
Autrefois accessibles à un prix abordable de 1000 FBu, ces cartes sont aujourd’hui rares. Quand vous avez la chance d’en avoir une, elle est vendue à un prix exorbitant allant jusqu’à 11800 FBu pour les cartes Sim Gold, c’est-à-dire plus de dix fois leur ancien prix. Cette hausse vertigineuse prive de nombreux citoyens, en particulier les plus démunis, de la possibilité d’accéder aux services de télécommunication indispensables dans leur quotidien.
Pour beaucoup, l’achat d’une carte Sim à ce nouveau prix représente un coût financier quasi insupportable. « Les cartes Sim sont aujourd’hui chères. Chacun fixe un prix selon son bon vouloir. Moi, je l’ai achetée à 6 000 FBu, mais je ne sais pas si c’est le prix fixé par la société », raconte un client rencontré en face du magasin Lumitel au centre-ville de Bujumbura. De nombreux clients se voient contraints de se tourner vers des alternatives moins chères, même si cela implique de sacrifier la qualité des services offerts.
Les petits commerçants, les premiers intermédiaires entre l’entreprise et les consommateurs, sont également mécontents. Ils signalent une baisse de la disponibilité des cartes Sim les moins chères.
Lorsqu’ils interrogent les distributeurs, ces derniers leur répondent que les stocks sont épuisés et que l’entreprise se tourne désormais vers des fournisseurs étrangers, notamment au Vietnam, pour se procurer de ces cartes Sim.
Lumitel indique que, selon les catégories souhaitées, les cartes Sim se vendent à partir de 2 000 FBu et plus. Au sujet des vendeurs qui fixent les prix des cartes Sim différents du tarif imposé par Lumitel, l’entreprise informe que pour le moment il n’y a pas de cartes Sim de 1 000 FBu.
Il ajoute que dernièrement, ils ont procédé à la hausse des prix des cartes. Celle de 1 000 FBu s’achète aujourd’hui à 2 000 FBu ; celle de 5 000 à 5 900 FBu ; celle de 10 000 à 11800 FBu. Une réalité différente de celle qu’on constate sur le terrain puisque la carte Sim la moins chère est vendue à 11800 FBu par les vendeurs opérant près du magasin Lumitel
Chez les autres sociétés de télécommunications opérant au Burundi, les prix sont restés les mêmes. Par exemple, chez Onamob, les cartes Sim 3G sont toujours disponibles à un prix abordable, soit 1000 FBu par carte tandis que les cartes Sim 4G sont achetées à 10 000 FBu la carte.
De même, chez Econet, les tarifs n’ont pas subi de modifications importantes, avec des cartes Sim disponibles à partir de 2 000 FBu pour une carte Sim 4G.
Pour de nombreux usagers de la téléphonie mobile, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir un accès équitable et abordable à ces services pour tous les citoyens.
Les choses de lumitel sont devenues grave il faut que l’état intervient dans la fixation des prix de certains produits
1. vous ecrivez;« Cette hausse vertigineuse prive de nombreux citoyens, en particulier les plus démunis, de la possibilité d’accéder aux services de télécommunication indispensables dans leur quotidien… »
2. Mon commentaire
Je ne crois pas que les citoyens burundais « les plus demunis » (comme ceux qui vivent encore dans une hutte en paille) ont des telephones pour que la carte Sim soit indispensable dans leur quotidien.