L’Antenne Afrique des Grands Lacs (AAGL) de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a organisé ce lundi 5 décembre 2016 une séance d’informations et d’échanges avec les apprenants actuels des Formations ouvertes et à distance (FOAD) soutenues par l’AUF, autour du fonctionnement de ces FOAD et de l’appui de l’AUF.
Une vingtaine de ces apprenants ont répondu au rendez-vous. Ces derniers suivent différents cursus académiques menant à différents diplômes, généralement des Licences ou des Masters professionnels. Au programme de cette rencontre : rappel des appuis de l’AUF et réponses aux questions des participants.
Dans sa présentation, Alexis Kwontchie, Directeur de l’AAGL a rappelé six niveaux d’appui aux apprenants par l’AUF via ses Campus numériques francophones (CNF) :
– l’appui aux universités pour créer de plus en plus de formations pour les publics intéressés (aujourd’hui plus de 80 FOAD) ;
– l’appui promotionnel et communicationnel pour donner une grande visibilité à ces formations (à travers le site web dédié aux FOAD, et les actions des CNF) ;
– le soutien financier pour des formations à tarifs préférentiels pour les apprenants du Sud, et avec des centaines d’allocations offertes chaque année ;
– l’accompagnement administratif et pseudo-pédagogique car les CNF « sous-traitent » la gestion des inscriptions aux universités et aussi l’organisation des examens, et jouent un rôle d’intermédiation entre apprenants et universités pendant la formation ;
– le soutien logistique aux apprenants, en leur mettant à disposition des salles d’ordinateurs connectés à Internet ;
– l’assistance technique couplée à ce soutien logistique, offerte par les CNF.
Les étudiants inscrits aux FOAD ont toutefois évoqué des difficultés ou besoins vis à vis de leur formation : accès à de la documentation complémentaire, installation de logiciels, délai de disponibilité de certains diplômes, difficultés à trouver des lieux de stage, etc.
À ces préoccupations, Daphrose Niyindaba, Chargée de projet à l’AAGL, Claudine Mosozi, Responsable Technique Locale, ainsi que le Directeur d’Antenne et deux diplômés FOAD invités à la réunion, ont apporté des réponses.
Des formations qui en valent la peine
Bien auparavant, ces deux lauréats de FOAD soutenues par l’AUF, ont apporté des conseils judicieux et précieux aux nouveaux apprenants : se familiariser au mieux à la plateforme de formation, télécharger le maximum de cours pour ne pas dépendre trop souvent de connexion Internet, signaler à temps ses difficultés, respecter le timing de la formation. Ils ont aussi témoigné de l’impact positif de leurs diplômes FOAD sur leur carrière professionnelle.
Me Dismas Ndayemeye, détenteur d’un Master en Droit International et Européen des Droits Fondamentaux à l’Université de Nantes en France a rappelé certains des avantages de ces formations : «J’ai suivi cette formation tout en continuant à travailler. Rien ne me garantissait que si une fois parti j’aurais gardé mon travail.»
Cette formation, se réjouit Me Ndayemeye, lui a même valu une promotion et d’autres postes « Mon champ d’activités a été élargi et tout ça c’est grâce à l’AUF».
Béatrice Barankeba, elle aussi diplômée d’un Master en Sciences de l’Information Documentaire à l’Ecole des bibliothécaires, archivistes et documentalistes de l’Université Cheick Anta Diop au Dakar (EBAD), abonde dans le même sens : «J’ai étudié tout en gardant mon poste. Juste après ma maîtrise, quatre institutions ont fait appel à moi pour des enseignements.»
Son Master en poche, Mme Barankeba a été nommée représentante de l’EBAD dans la sous-région.
Au Burundi comme ailleurs, a fait savoir le directeur de l’AAGL, plus de 70% des apprenants sont des salariés, comme cela a d’ailleurs été constaté pour les participants présents.
La pertinence et la richesse des informations et échanges pendant cette toute première « réunion de rentrée FOAD » organisée à l’AAGL, ont conduit des participants à émettre le souhait que ces réunions soient plus régulières.