L’atelier de Kigobe du 19 au 20 décembre avait donné espoir aux Burundais pour les prochaines élections de 2015. Toutefois, les propos tenus par le président du parti au pouvoir le lendemain ravivent déjà les tensions. C’était à l’occasion de l’ouverture de la permanence du Cndd-Fdd en commune de Mutaho.
Pascal Nyabenda est catégorique : « Tout réside dans la Constitution qui nous régit en ce moment Comprenez-moi. Seuls les députés et les sénateurs votent les lois. » D’après lui, ce n’est pas parce que les politiciens ont discuté à l’Assemblée Nationale qu’ils vont donner des injonctions aux parlementaires. Avant d’ajouter : « Les députés et les sénateurs ont été élus par le peuple tout entier. Ils doivent avoir le dernier mot afin de veiller au grain. Ces politiciens n’ont été élus que par leurs membres et sympathisants. » Pourtant, lors de l’atelier, il avait été rassurant : « Nous, en tant que politiciens, nous devenons de plus en plus mûrs. Nous comprenons ce que nous cherchons parce que l’organisation de cet atelier n’a pas sollicité la communauté internationale. C’est entre Burundais. » Pascal Nyabenda a souligné que le parti Cndd-Fdd soutient les Accords d’Arusha et les considère comme un texte de référence. Il a même demandé à l’Assemblée Nationale de tenir compte des résultats de cet atelier dans les prochaines délibérations. Avant de conclure : « Tous les Burundais attendent des amendements qui rassurent tout le monde. Mais aussi des amendements qui nous permettent d’avancer dans la démocratie. »
Réactions
Léonce Ngendakumana : « Les consultations sont organisées par le parlement et non le Cndd-Fdd »
Le président en exercice de la coalition ADC-Ikibiri condamne fermement les propos du président du parti au pouvoir. Cette coalition dénonce les mensonges contenus dans les déclarations de Pascal Nyabenda: «Il a dit que Kigobe était une rencontre entre les partis politiques alors que c’était une réunion de haut niveau politique et social qui regroupait plusieurs acteurs. »
Léonce Ngendakumana rappelle que ces consultations étaient organisées par le parlement et non le parti présidentiel. «Les recommandations et conclusions engagent tous ceux qui étaient à Kigobe », insiste-t-il.
Pour Léonce Ngendakumana, l’ADC ne tolérera jamais que ces consultions soient déformées ou ignorées par le pouvoir du Cndd-Fdd : « Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour le contraindre à les mettre en application. »
Le président de la coalition Ikibiri demande au gouvernement et au parlement d’introduire immédiatement dans la Constitution les points qui ont fait objet de consensus afin de permettre que la loi électorale soit mise en place le plus rapidement possible.
Au cas contraire, il fait remarquer que cela sera une manœuvre suicidaire. L’ADC interpelle tous les partenaires du Burundi à rester vigilants et continuer à soutenir les Burundais dans la voie du dialogue et décourager tous ceux qui voudraient s’en éloigner.
Bonaventure Gasutwa : « Il faut respecter la parole donnée ! »
Pour le député Uproniste et porte-parole du parti, Bonaventure Gasutwa, le discours de Pascal Nyabenda à Mutaho est à rejeter cat il est contraire à ce qu’il a déclaré dans ses interventions à l’atelier organisé par l’Assemblée Nationale : « Il doit respecter la parole donnée sinon, c’est un recul par rapport aux conclusions consensuelles de l’atelier. » Pour lui, si le président du Cndd-Fdd viole ainsi ce consensus, à quoi cet atelier aurait-il servi ? « Autant continuer à travailler en cachette comme ils le font parfois, sinon M. Nyabenda devrait être responsable devant les déclarations qu’il a faites à l’atelier. »
Alfred Ahingejeje : « La force de la majorité n’est plus de mise devant le dialogue ! »
Quant à ce représentant des parlementaires Batwa à l’Assemblée Nationale, la déclaration de Pascal Nyabenda est déplacée par rapport aux discours de l’atelier, qui ont donné un certain espoir aux participants. « Il a même été convenu que le dialogue continuera pour résoudre les questions de divergence. Aujourd’hui, il n’est pas indiqué de brandir la force de la majorité pour régler les problèmes du pays, au risque de prendre en otage les minorités. Mais plutôt mettre en avant le dialogue après les péripéties traversées par notre pays », conseille M. Ahingejeje.
Jean Baptiste Manwangari : « C’est un discours très étonnant après ceux des présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat ! »
Pour Jean Baptiste Manwangari, du courant de réhabilitation de l’Uprona, également invité à l’atelier, Pascal Nyabenda tient un discours différent de celui des organisateurs de l’atelier. A l’ouverture, se rappelle-t-il, Pie Ntavyohanyuma, président de l’Assemblée Nationale, a prononcé un discours très rassurant dans le sens du dialogue et pour apaiser les esprits.
Et, à la clôture, le président du Sénat, Gabriel Ntisezerana, a prononcé un discours tout aussi positif dans le sens de réconforter les participants que les convergences seront engagées dans le projet de constitution. « Il a aussi été convenu que les divergences seront momentanément mises de côté en attendant de créer un cadre pour évaluer l’Accord d’Arusha afin d’aplanir ces divergences », ajoute-t-il.
Jean Baptiste Manwangari trouve que l’organisation de cet atelier et les discours prononcés semblent être une démarche pour respecter, implicitement, l’article 299 de la Constitution. (voir encadré)
Pour M. Manwangari donc, ce qu’a dit le président du Cndd-Fdd est tout à fait contraire à la démarche de l’atelier, surtout que « l’assemblée qui était présente donnait mieux l’opinion du peuple que les députés élus dans des conditions très controversées. »
Vital Nshimirimana : « Une approche pareille constitue ni moins ni plus, une volonté de nier le dialogue interburundais »
Selon le délégué général du FORSC, les 519 associations et organisations impliquées dans la campagne « Ne touchez pas au consensus d’Arusha », il serait aberrant, inutile et vain de vouloir contourner le consensus obtenu lors de l’atelier organisé par l’Assemblée Nationale du 19 au 20 décembre 2013 à Kigobe.
Il affirme que ces associations et organisations mettent en garde toute personne, organisation ou institution qui chercherait à remettre en cause les résultats de l’atelier : « Une approche pareille constitue ni moins ni plus, une volonté de nier le dialogue interburundais pourtant essentiel pour la culture démocratique.
Manwangari ne m a aucunement inspire dans ma jeunesse, de mes yeux, il fut un des destructeur (au lieu des batisseur) du Burundi. Pour la premiere fois, je suis du meme avis que lui surtout quand il parle de l article 299 de la constitution actuelle
Indongozi za Porona, Pita napfe kutwemerera akagufa canke agasahani ko gukomba, turamufasha kwitoza iyindi mandat vyiza vy’abantu. Ivyo bi bibiri navyo bibe birazezeta. Napfe kutubwira ‘neza’. Nyarutsa ahubwo…
Et quand Alexis Sinduhije disait k aller la ba et tout a fait perdre du temp et l argent!Les gens l ont abuse de tt les noms!Et voila k Nyabenda vient prouver c ke Sinduhije disait avant!
Mais du moins y a rien d etonnant;En tout cas moi j m y attender!
Pour l’amour du peuple, gardons DD au pouvoir en 2015 avec comme President Rufyikiri Gervais, 2e VP: Vuvuzela, 1e VP Julien Nimubona.
Comme il n´y´a plus de juristes, ni de nationalistes, ni des gens qui aiment le pays, résignons-nous, umwe wese asorome ahashikira. Comme l´actuelle constitution n´était pas respectée, est ce un problème particulier? La constitution autorise les manifestations publiques et paisibles. Le gouvernement autorise seulement ses militants de faire ce qu´ils veulent, il n´y´a plus de justice, les gens n´ont qu´à faire ce qu´ils veulent aussi.
Turazi abadufukamye mu nda ni twagomba ko baduhagarika imitima bazobigira.
Wajanja nico kimwe na Mujeri?!!
Ababo, aho twakumiriwe ni kera. Muri 2015, turagishaka, kandi umukandida abishoboye ariho: Ntisezerana.
Erega n’iyo Arusha baguma barata umuntu aravye neza irimwo amahinyu.
1. Abanyagihugu barungitse abanyamigambwe i Arusha ryari ko yari amagaburanyama gusa y’abanyapolitike?
2. Zirya proportions zikoreshwa ni izo gukingira abatutsi gusa, ni co gituma baguma bitwaza ngo turi muri démocratie consensuelle kandi ico kiratuma umugambwe UPRONA uguma uhendahenda aba DD kuko uwocisha aho ukuri kuri tukagira démocratie tout court vyogorana. Zirya proportions ata co zipfana na proportions z’ubwoko rwabaye uruhendo rw’Abaporona kugira bacokere mu nzego za FDD ntihagire nta kimwe babakorana, mbere rimwe na rimwe babatobere kandi ni vyo vyabaye. Kandi ivyo Kagame arabifisemwo uruhara kandi no mu gihugu ciwe atigeze abikurikiza.
3. FDD ico yari ikwiye gukora ni uguteza imbere abanyagihugu bose hanyuma démocratie ikaba démocratie ifatiye ku migambi myiza nta kindi nayo kwama bariko barakangwa na UPRONA bagaca batangura kubahendahenda na vyo nyene ni ikibazo, umenga ni abavyeyi babo. None bazobona ko intwaro ari iyabo ryari ko twagira ni co barwaniye? Erega gushika ubu ntibaratwara kuko baguma bahendwa n’Abaporona. Nimwikebuke bagenzi.
Un changement au CNDD-FDD est possible: Ntisezerana, Rufyikiri, Pie Ntavyohanyuma, Gnéral prime Niyongabo sont capables de diriger un pays. Il n’y a pas un seul homme capable au CNDD-FDD. Résistez chers amis du CNDD-FDD. Il en va de l’avenir de vos enfants.
« Les députés et les sénateurs ont été élus par le peuple tout entier. Ils doivent avoir le dernier mot afin de veiller au grain. Ces politiciens n’ont été élus que par leurs membres et sympathisants. »/Par Nyabenda Pascal, Président du Cndd-Fdd
Et c’est ce même Peuple tout entier, y compris les membres et sympathisants du Cndd-Fdd, qui reviendra valider par la voie des urnes que ces députés et sénateurs les auront valablement représentés. À 2015 alors!…
L’Assemblée Nationale a ouvert un atelier pour que toute personne voulant donner sa contribution sur sa façon de voir les choses puisse s’exprimer. Les lois se discutent et se disputent à l’Assemblée Nationale. Ce qui est sorti de cet atelier n’est rien d’autre que des recommandations et suggestions. Et c’est vrai que le dernier mot appartient logiquement à l’A.N.
Les députés peuvent choisir d’inclure tout ou une partie des conclusions de cet atelier, tout comme il peuvent tout rejeter. Il aurait fallu que cela soit clair à l’avance.
Depuis l’an 2000 (signature des Accords d’Arusha), il se sera écoulé 15 ans en 2015. Les enfants qui ont commencé l’école en 2000 seront à 1 an de la fin de leur études universitaires (2 ans si on prend l’ancien système). Si on ne prend pas garde, ces gens là vont sortir de l’université et se buter sur ces quotas de déséquilibre ethnique et la société sera ingérable. Auparavant il y avait les limites sur le nombres d’accès aux études secondaires, aux études universitaires… et les orientations étaient savamment filtrées par les anciens régimes sur des bases ethniques, régionaux, claniques, voire même familiaux… Aujourd’hui cela n’existe plus, et ces nombreux étudiants voudront à tout prix exercer un métier pour lequel ils auront eu la patience, la détermination et tous les sacrifices. Et je ne parle même pas des autres, plus nombreux qui auront suivis d’autres types de formations.
Moi je dis qu’il est grand temps de prendre l’audace d’appliquer un équilibre basé sur les vraies proportions de la composition de la population burundaise et de l’élargir à toute l ‘administration dans la fonction publique ainsi que dans les ONG locaux et internationaux (si elles veulent une licence de s’établir au Burundi).
Sinon on sera en train d’encore perpétuer les anciennes pratiques des colonisateurs et des régimes passés. Et on sait où ça nous a tous menés. Je ne suis pas en train de mettre en question les accord d’Arusha. Ces accords étaient appliquables pendant les premières années et je crois qu’il est maintenanant temps de s’en passer et d’évoluer, sinon on se retrouvera avec les mêmes problèmes où une grande majorité de la population sera frustrée par des ententes prises par des « vieux » qui n’auront pas eu le courage de prendre des décisions clairvoyantes pour leurs futures générations.
Quand j’entend des gens qui disent que la majorité n’a pas raison là où il y a dialogue, je me demande bien si ce n’est réellement pas une tactique que cette minoritè met en avant pour avoir des faveurs qui vont à l’encontre des pratiques démocratiques. Parce que justement, la démocratie, c’est fondé sur la majorité. Je ne mets pas en doute les cooptation des twas. Ils ont tellement été marginalisés qu’il est obligatoire qu’on leur donne des modèles auxquels ils peuvent s’identifier.
Sans toutefois renier les droits des minorités, ces droits ne doivent pas être exercés aux depens des droits de la majorité. Et c’est cela que les minorités de notre pays n’ont pas encore compris, ou font semblant de ne pas comprendre. Puisque visiblement ils ont avantage à ce qu’on maintienne le statu quo.
Oui à ce qu’on tienne compte des recommandations qui concernent la loi électorale et l’intégration dans l’EAC, mais il est aussi grand temps d’évoluer vers la vrai démocratie, celle du nombre : simple et impartial, celle du 50% + 1 vote. Dans toutes les intitutions . On pourra à ce moment parler de démocratie! « Démocratie de concensus!!! » Mais où est-on allé chercher cette expression?!
Je me suis toujours posé cette question : Pourquoi doive-t-il y avoir un parti identifié aux tutsis? Ou un parti identifié aux hutus? Ou aux twas? Et s’il y avait un partis de catholiques? De musulmans? De twas? Des Bayenzi? Des Barimiro? Des Batutsi (hutus, tutsi et twas de la région du Bututsi)? Des babo (résidents de l’Imbo)? … Il y a sûrement qui sont plus nombreux que les autres.
Tout cela pour dire que tout prend bien la direction vers laquelle on veut forcer. Arrêtons alors les ménaces et les chantages (et toutes autres prétextes tirés par les cheveux) et acceptons de jouer le jeu démocratique tel qu’il doit être joué : démocratiquement!
Parfois je comprends mal les positions de l’Église catholique, mais j’y reviendrai une autre fois.
Cest le temps de résoudre cette question de déséquilibre ethnique une fois pour toute. Si on attend après les élections de 2015, qu’est ce qui empêche d’autres pretextes comme cette évaluation (pretexte! sorti comme par magie par la société civile) des accords d’Arusha. Peut-être qu’on va demander l’évaluation de l’évaluation, et ensuite l’évaluation de l’évaluation de l’évaluation, et ensuite …
Toujours des prétextes, et des prétextes de prétextes de prétextes de… À un moment donné il va falloir qu’on les ignore!… Je parle des prétextes! Pas des prétextants! Même si parfois c’est de cela qu’il faudrait! Trop peureux et trop polis ces Burundais! Comme dirait Obélix, ils sont fous ces … Burundais
Mon frère, tu es bon raisonneur. Harageze ko Abarundi, bamwe umuhisi Nicolas MAYUGI yise « WAJANJA » bamenya ko ibisaka vy’imbwa vyahiye! Mbega aho twinyegeza inyuma ya Arusha, ngo ntidutere imbere, ni kuki? Ni ko ayo masezerano yarafashishe kumurikira abanyapolitike guhagarika intambara, ariko rero ntitwiyobagize ko Abarundi bose dutegerezwa gusangira akabisi n’agahiye twese kandi ku rungero rushimisha bamwe n’abandi. Ni ko kandi Umuhisi Président Nelson MANDELA wa Afrika y’epfo yadufashije muri ivyo biganiro vy’i Arusha, yaradusavye ko Abahutu n’Abatutsi (bo bari bashamiranye kurusha iyindi mirwi, aha tukavuga Abatwa n’Abaganwa) bosabikanya ubutegetsi ku bice 60% ku Bahutu na 40% ku Batutsi. None karashize ingani bamwe bagume basaba guserukirwa ku bice birenge 200% ugereranije n’ibice umurwi wabo ufise ugereranije n’abanyagihugu bose (14% y’abarundi bose muri rusangi), abandi na bo bagumane 60% gusa mu gihe basanzwe baserukiwe ku bice 85% vy’abanyagihugu bose! Ivyo Abatutsi (nako abaserukira imigambwe ivuga ko igwiriyemwo Abatutsi) babiha insiguro iyihe? Ntibabona ko ugukumira kwamye kubaranga n’ubu bakibubandanya binyegeje inyuma y’Amasezerano y’i Arusha? Harageze ko Umurundi wese agira ikibanza mu buzima bw’ubu Burundi bwacu ata wandya wangura.
Ibwirizwa Nshingiro birakenewe ko rihinyanyurwa mu ngingo zaryo zimwe zimwe. Kandi rero twirinde kwumva ko twokwaka ijambo Abarundi bo bitoreye ababaserukira (Abashingamateka n’Abakenguzamateka) mu 2010.
Monsieur mutima je suis d,accord avec vous mais là ou je peux ajouter quelque chose,les accords d,arusha ne sont pas mauvais vu le contexte que le pays a connu,le problème a été l,application,s,ils (nos politiciens)avaient respecté les recommandations,appliquer a la lettre les accords on n,en serait pas là ou on est,on serait loin de ces histoires de quotas mais helas mais quand la haine (l,envie de se venger )domine et l,avidité du pouvoir priment sur les cœurs de nos politiciens on a perdu les 10 années qu,on vient de passer,on revient sur la case de départ sauf s,il y a une autre génération dépourvu du clivage ethniste accède au pouvoir mais là c,est une autre histoire
Harya yavuze ivyo bamutumye ba ba Généraux sinon baramukura atacamira!
Harababa muri CNDD FDD!
Mbega aho tugumana Nkurunziza ntabandi ba DD bahari?
Ubu tugikeneye i Bubanza canke i Gitega!!
Ntisezerana niwe dukeneye ubu!
Aho batwariye ni kera!
N’Ibwirizwa Nshingiro riremezwa rindira abatwa babemerere dukeya urabeko badahemuka!
Muzoba mumbwira!
On attend impatiemment le point de vue du president Nkurunziza,esperont qu’il n est pas du meme point de vue que le president du cndd-fdd parce que ca sera de la »honte ».
Esperont que pendant le discours du fin d’annee,il va repondre a tous les questions:Constitution,accord d’arusha,cntb,…sans oublier de nous dire s’il va se presenter ou pas dans les elections de 2015!!!!!!!!!!Merci
Uprona…. ntubona ko uguma ukingira ikibaba umusangira rugendo wawe. ubu wibutse gutaka ababanyi badahari…. ngaho tamba wirorera. iyo Leta iyo utayijamwo ibi vyose ntivyoshitse. washimye gutambukana nabo basigaye bagukumira ubu….. uwavuze ko politiq mu Burundi ikinwa sans vision mais plutot avec interet ntiyihenze. hari hageze ko muvana hama mugire opposition…. ariko sinzi. ngo umwana mwiza agaya atamira!!!!