Samedi 23 novembre 2024

Politique

A l’Assemblée Nationale, la loi budgétaire révisée passe comme une lettre à la poste

La loi portant fixation du budget révisé de la République du Burundi pour l’exercice 2013 vient d’être votée à l’unanimité. C’était dans l’avant midi de ce jeudi 25 juillet.

Le ministre Tabu Abdallah en charge des Finances devant les députés ©Iwacu

« Ne pas voter cette loi aurait été asphyxier le Gouvernement en le privant des moyens de travailler ! » Les propos sont de Bonaventure Gasutwa (Uprona), s’expliquant sur les raisons qui ont motivé les parlementaires à voter cette loi pourtant décriée par le collectif des associations de la société civile engagées dans la campagne contre la vie chère. Il reconnaît cependant que le texte fait porter un lourd fardeau au contribuable burundais. Et l’invite à avaler la pilule : « La présente loi ne durera que les cinq mois qui restent avant l’entrée en vigueur de la loi budgétaire 2014. Entre temps, une commission parlementaire aura exploré les solutions les moins rudes pour le contribuable de collecte de recettes. »

Le ministre des Finances, Tabu Abdallah Manirakiza reconnaît autant que les parlementaires et même la société civile que si le Gouvernement réexaminait rien que sa politique des exonérations, le contribuable pourrait y trouver un profit substantiel. Ce que n’entend pas Gabriel Rufyiri, président du collectif « Campagne contre la vie chère » regroupant 478 associations, déçu quand le président de l’Assemblée a frappé de son marteau sur la table en signe de l’adoption de la loi budgétaire révisée : « Le collectif se concertera pour voir ce qu’il faut faire : nous espérons que le Sénat ne laissera passer une loi qui bafoue les droits fondamentaux du contribuable. »

La collective « campagne contre la vie chère » propose de nouvelles sources de recettes pouvant financer le déficit de 101 milliards de Fbu du budget de l’Etat 2013 : la réduction du train de vie du Gouvernement et des indemnités kilométrique dans le cadre de la politique du « charroi zéro », l’imposition des produits miniers en toute transparence et la limitation des exonérations accordées. Le collectif propose aussi « le recouvrement des montants énormes détournés par certaines autorités publiques », le respect des engagements pris vis-à-vis des bailleurs de fonds et l’instauration d’une taxe sur fortune pour les plus riches afin que ceux-ci puissent supporter les pauvres en matière fiscale.

Dans l’après midi, les députés ont voté à 91voix pour contre 2 abstentions « le projet de loi portant détermination des entreprises à participation publique, des services et des ouvrages publics à privatiser dans les cinq prochaines années ». 13 sociétés sont concernées dont l’Office National des Télécommunications (Onatel), l’Office du Thé du Burundi (OTB), la Société Air Burundi, la Société Régionale de Développement de l’Imbo (SRDI), une partie des titres de l’Etat dans la Régie des Productions Pédagogiques (RPP). Pour être des sociétés à capitaux mixtes, la Société Burundaise de Gestion Aéronautique (SOBUGEA), la Société Sucrière du Moso (Sosumo), la Société Immobilière Publique (SIP) ont échappé de justesse à cette loi.

Le ministre à la Bonne Gouvernance et à la Privatisation, Issa Ngendakumana a reconnu devant le parterre des députés que d’ici la fin de l’année, le Gouvernement aura de la peine à encaisser les 6,6 milliards de Fbu issus de la privatisation. Ce montant a été pourtant comptabilisé dans le budget révisé 2013.
Et devant les députés, le ministre des Finances a soutenu mordicus que le Burundi n’a pas une mauvaise note en matière du respect des droits de l’homme, de la bonne gouvernance : « La production augmente d’année en année et le burundais peut déjà rêver aux lendemains qui chantent », a affirmé M. Manirakiza. Des propos qui ont fort peu réjoui Gabriel Rufyiri.

Forum des lecteurs d'Iwacu

18 réactions
  1. Stan Siyomana

    Sur l’avenir de l’industrie miniere (or, nickel, petrole et gaz,…) au Burundi (et l’imposition des produits miniers):
    Dans le dernier numero de African Business, l’on peut lire:
    « Suite a la chute de la demande, surtout dans les marches adultes/mature markets et en Chine, BHP Billiton a decide de reduire ses depenses capitales et pour l’exploration/capital and exploration spending de 22 milliards de dollars americains ($) en 2013 a 18 milliards $ l’annee prochaine… »
    (voir « South Africa: mining stocks depress South African results », http://www.africanbusinessmagazine.com, 14 June 2013).
    Broken Hill Proprietary Company Limited (1885) et Billiton plc ont fusionne en 2001 avec base principale a Melbourne en Australie. Elle vaut/market capitalization 72 milliards de dollars.
    Merci.
    Aujour(

  2. Stan Siyomana

    « La collective « Campagne contre la vie chere » propose….l’imposition des produits miniers en toute transparence »:
    Peut-etre que c’est deja trop tard. L’Etat burundais n’a pas voulu le faire et a permis a certaines personnes de former des « associations d’orpailleurs sans but lucratif » (donc, qui n’allaient verser un seul franc burundais dans les coffres de l’Etat), alors qu’a New York (Etats-Unis), les cours de l’or passaient de 253,80 dollars americains ($) par once (I troy ounce = 31,103 grammes) en fevrier 2001 a 1.795,10 $ le 4 octobre 2012.
    A la date du 27 juin 2013, les cours de l’or avaient baisse jusqu’a 1.180.18 $ par once. Ils ont termine cette semaine (26 juillet 2013) a 1.333,15 $ par once.
    (voir XAUUSD sur la plateforme Forex trader Pro, http://www.forex.com).
    La banque d’affaires Goldman Sachs (a New York) a recemment predit que le prix de l’or pourrait chuter jusqu’a 1.050 $ avant la fin de 2014.
    D’apres le rapport de Pricewaterhouse-Coopers (Pwc), l’une des 4 grandes companies/Big Four d’experts comptables dans le monde:
    « Pour l’avenir, nous ne nous attendons pas a ce que les reserves d’or (qu’on estime etre encore dans le sous-sol) puissant augmenter a court terme, en partie a cause de la recente chute du prix de l’or, mais principalement a cause du relentissement (au niveau mondial) des travaux de forage pour l’exploration d’or… »
    (voir Mine: a confidence crisis », 30 April 2013?, http://www.pwc.com/mining).
    Merci.

  3. Stan Siyomana

    Sorry, j’ai bien ecrit deux poissons, mais le logiciel de l’ordinateur m’a corrige (a mon insu) et a mis le mot anglais poison.
    Merci.

  4. Stan Siyomana

    Le Seigneur Jesus a nourri la foule avec deux poissons et cinq pains (faute du logiciel qui veut corriger (parfois a mon insu) tout ce qu’il ne reconnait pas comme mot anglais).
    Merci.

  5. Stan Siyomana

    « La production augmente d’annee en annee et le burundais peut deja rever aux lendemains qui chantent »
    Ce serait un vrai « miracle burundais ». Monsieur le Ministre ne veut meme pas tenir compte des statistiques et previsions de la Banque Mondiale, le Fonds Mondial International pour la croissance du produit interieur brut (PIB) du Burundi (entre 4 et 5% par an, contre une croissance demographique de je ne sais combien).
    Seul le Seigneur Jesus a pu nourrir 5.000 personnes avec seulement cinq pains et deux poisons, et c’etait par miracle!!!
    (voir « Luc 9:10-20 », http://www.legranddefi.om).
    Merci.

  6. Stan Siyomana

    « La production augmente d’annee en annee et le burundais peut deja rever aux lendemains qui chantent »
    Ce serait un vrai « miracle burundais » (puisque Monsieur le Ministre ne veut meme pas tenir compte des statistiques et previsions des institutions internationales (Banque Mondiale et Fonds Monetaire International) pour la croissance du produit interieur brut-PIB (a peine 4-5% par an).
    Seul le Seigneur Jesus a pu nourrir une foule de 5.000 personnes avec cinq pains et deux poisons.
    (voir « Luc 9:10-20 », http://www.legranddefi.com).
    Merci.

  7. Kom

    Iyo leta yatowe n’abarundi izuba riva (naho atahiganwa ry’ukuri ryabaye), donc nous meritons ce que nous avaons. Abatowe bazobandanya bibe, babeshe, batunge, barye banywe gushika naho bamwe bibarwaza. Igihugu kizotabagara turorera, twandika ama commentaires uku nyene! Barayasoma??? Ishavy ry…..riherera …Ku ntwaro y’abatutsi, haradutse abatutsi bake bo muri uprona barasemerera bati ibiriko biraba sivyo hindura (tubite abashingantahe). Muri DD, nta bahutu baraduka ngo batimbe basemerera (kiretse Manasse) ngo tubumve. No muri bo, harimwo abashingantahe (sinzi neza ko Pie president wa AN arimwo), turabarindiriye ngo batimbe bavugishe ukuri.

  8. JP-K

    Umunyarwanda proche de Habyalimana yitwa Murayi-habimana niwe yakunda kwandika ati « Abatabizi bicwa no kutabimenya » ! Nos dirigeants souffrent de cécité volontaire. Ou c’est simplement l’appât du gain qui les rend aveugles. Sinon, la privatisation de ces sociétés est une erreur monumentale et n’apporte rien de durable au Trésor et surtout rien à la société. Et surtout qu’ils les vendent à vil prix pour amasser le moindre sous !

    Ailleurs, de telles entreprises sont des considérées comme stratégiques. On ne peut pas les mettre entièrement ou même partiellement dans les mains des privés. Elles assurent souvent la stabilité sociale, donnent du travail aux individus et rapportent bien évidemment des dividendes à l’état lorsqu’elles sont bien gérées.

    Les exemples sont légion. Prenons le domaine de l’énergie. La France détient plus de 84% des capitaux de l’Électricité de France (EDF) et plus de 36% de GDF (Gaz de France). Au Canada, Hydro-one en Ontario et surtout Hydro-Québec au Québec sont des sociétés à 100% étatiques. Les sociétés aéronautiques, les compagnies ferroviaires, portuaires, les sociétés d’habitations, il y en a plein dans le monde occidental qui appartiennent à 100% ou en tout cas qui sont à forte majorité de participation pour l’état. Imaginez-vous par exemple que certains pays parmi les plus développés vendent eux-mêmes l’alcool et régulent le jeu.

    Sachez que les politiques du FMI et de la Banque Mondiale, il faut en prendre et en laisser. Les gens qui y travaillent ne sont pas plus intelligents que les économistes nationaux : ils détiennent tout simplement le pouvoir. Lorsqu’ils rencontrent de la résistance, ils menacent, parfois ils retiennent leurs aides, mais souvent ils capitulent. D’aucuns ne savent pas qu’ils avaient cherché à décourager la politique de location-vente sous Bagaza ! La BM prétendait que l’économie va chuter car pouvoir d’achat amoindri. Ni mubaze abazironse bakatubika ko ayo mahera baba barayabitse. Évidemment, face aux incompétents et aux corrompus, ils font la pluie et le beau temps. TUGIRA IMANA – PAS D’INCOMPÉTENTS NI DE CORROMPUS CHEZ NOUS !!!

  9. PatricK

    Barundi mwese mukunda igihugu,nyabuna aba bishoboye ni muje,tuje ku mavi dudenge dusaba IMANA irokore UBURUNDI!Ariko muze hasengwe IMANA yo mw’ijuru atari iyo isengwa n’abo barajwe ishinga no kuzingamika igihugu cabibarutse.

  10. Deo

    Ndatakambiye abarundi ngo ibi bintu ntibabifate nk’imikino ariko nyabuna baze duhagurukire rimwe twiyamirize amabi ariko akorerwa uburundi n’abarundi. Mbe none ayo ma entreprises publiques yose nibayagurisha, igihugu kizosigara gihagaze kuki? Mbe hoho kizobandanya citwa igihugu? Jewe simbona iyo aba nyapolitique bacu bariko baratujana!!
    Uwubishoboye anyishure aka kabazo: Ko mbona abategetsi b’igihugu bari mu mugambwe CNDD-FDD birirwa baragendera abanyagihugu, ubwo barabona ayo umunyagihugu mutomuto agowe? None baba bagiye gukora iki ko birirwa baratata hirya no hino?
    BURUNDI WE,WARI IGIHUGU CIZA C’AMATA N’UBUKI, NONE GENDA NTAKUNDI WISHWE NABO WIBARUTSE.
    Dusabe: Mana garukira uburundi n’abarundi
    Tabaza igihugu cacu abarongozi bitwararika ineza y’abawe Mana
    Harageze ko utwishura Mana kuko turarushe
    Dutabare Mana, dutabare

  11. Nkundagihugu

    Toutes les lois vont passer, malheur au peuple. Vous travaillez dur, vous suez votre sang et on en suce. Si toutes ces lois passaient pour un investissement pour l’avenir et non pour le fonctionnement des institutions, le peuple pouvait fournir même plus d’effort. Un effort de développement peut être payé par le peuple si nos dirigeants fournissaient des efforts pour réduire le gaspillage de nos ressources parce que même l’effort de guerre a été payé. A quoi bon de payer les taxes qui ne vont pas servir à investir et aboutir à un développement durable. Vaut mieux ne rien payer, tout ce qu’on paie va rentrer directement dans les poches de vos élus, c’est pourquoi ils n’hésitent pas à voter ces lois 100%. Rappelez-vous ce qui s’est passé quand il fallait voter la loi qui rendait leur salaire imposable! Peuple burundais, ne soyez pas naïf, il faut voir loin, le développement c’est pour nous, tant que vous élirez vos dirigeants selon les ethnies, l’origine ou ce qu’on vous donne pour acheter vos votes, vous aurait des dirigeants qui nous conduisent dans le gouffre. Votez pour l’avenir de vos enfants, votez des dirigeants visionnaires qui investiront pour votre avenir.

  12. Manirakiza

    « La production augmente d’année en année et le burundais peut déjà rêver aux lendemains qui chantent », a affirmé M. Manirakiza

    mon oeil

    • François

      « La production augmente d’année en année et le burundais peut déjà rêver aux lendemains qui chantent », a affirmé M. Manirakiza

      Ce gradué du Rwanda en statistique confond sa situation et celle des Burundais. En tant que ministre des Finances, il est vrai que sa production augmente d’année en année suite aux différents marchés gré à gré, et que lui et sa progeniture peuvent déjà rêver aux lendemains qui chantent. Ses enfants fréquenteront les universités comme Havard!

      Tandis que la situation des Burundais se détériore au jour le jour suite aux impôts et prix qui ne cessent d’augmenter, la permanente dévaluation de la monnaie burundaise et le pouvoir d’achat qui ne cesse de se détériorer. La politique populiste dans tous les secteurs qui ne visent qu’à se maintenir au pouvoir et ainsi voler le maximum possible. Avec un déficit budgétaire de plus 100.000.000.000 de FBU, la production du café qui va lamentablement chuté sans parler de la dette publique, etc. comment le ministre ose se moquer de la population qui ne sait plus à quel saint se vouer? Le Burundi fonce droit dans un mur avec risque de cessation de paiement des salaires, et voilà le brave statitsticien ministre des Finances ridiculise tout un peuple en se moquant de celui-ci. Wait and see, je parie que le système s’écroulera bientôt de lui mais malheureusement cette faillite emportera beaucoup de vies humaines.

      Comment le burundais peut déjà rêver aux lendemains qui chantent alors que le choléra sévie dans le pays depuis 10 mois, l’insécurité alimentaire et la malnutrition sont chroniques au Burundi (de la bouche du Président Nkurunziza), l’université du burundi est paralysée et des étudiants chassés, sans parler la grève permanente des enseignants du primaire et du secondaire, incapacité d’harmoniser des salaires, etc. Est-ce burundais aux lendemains qui chantent?

  13. Francine NIHOZEKO

    Je ne dis rien. Seulement , je mets le Burundi dans les mains du Seigneur. Que le Seigneur change nos dirigeants!

  14. Terimbereburundi

    Au Burundi, le problème n’est pas l’argent. Le Président de la République actuel, les anciens présidents, le Président du sénat actuel, le Président de l’Assemblée actuel, la femme du président actuel, la fameuse fondation Ubuntu (qui possède une trésorerie supérieur à l’état du burundi), et j’en passe, tout ce monde là s’assied sur combien de milliards de dollars? Anecdote: si le président congolais Sassou vient aujourd’hui, c’est pas pour bénéficier de l’expérience ou de l’organisation du Burundi (qu’est ce qu’il viendrait copier au Burundi???) c’est pour faire passer la trésorerie du président Nkurunziza de l’autre coté dans les banques étrangères).
    Ce qui manque au Burundi, c’est d’abord: (i) le manque d’esprit patriotique de nos dirigeants, (baranunuza igihugu), exemple??? L’Etat du Burundi loue 99% de maisons pour ses services alors que les dirigeants font louer leurs maisons à l’Etat. (ii) le manque d’esprit patriotique de notre population (intama) qui se laisse voler son droit à la vie. (iii) l’existence de cadres incompétents (iv) le désordre rampant partout sur le territoire national (non respect du code de la route, véhicules circulant sans plaque, d’autres avec des plaques coupées en 2, urbanisation en désordre. Bref, le manque d’une vision de développement.
    Ce gouvernement de Pierre Nkurunziza, même si un bailleur lui donnait le triple du Budget des USA, ne va rien améliorer au niveau de vie des burundais, au contraire, les querelles seront nombreuses pour se partager la somme, et en définitive, le pouvoir CNDD FDD va encore en réclamer à la population. Sinon, Monsieur le Ministre des Finances, comment expliquer la vente en désordre, au prix de la tomate, des véhicules de l’Etat, achetés par la population, quand tu sais que tu as besoin d’argent???? Comment expliquer la vente de l’avion présidentiel FALCON 50, que tu n’as pas acheté, tu l’offres à un prix moins disant alors que tu le refuses au plus disant????
    Toute chose à sa fin. Les mecréants partiront, le Burundi restera, VIVE LE BURUNDI, Am pride to be a Burundian.

    • JP-K

      @ Terimbereburundi
      Ne dit-on pas que « chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite »?

  15. Nkundagihugu

    Toutes les lois vont passer, malheur au peuple. Vous travaillez dur, vous suez votre sang et on en suce. Si toutes ces lois passaient pour un investissement pour l’avenir et non pour le fonctionnement des institutions, le peuple pouvait fournir même plus d’effort. Un effort de développement peut être payé par le peuple si nos dirigeants fournissaient des efforts pour réduire le gaspillage de nos ressources parce que même l’effort de guerre a été payé. A quoi bon de payer les taxes qui ne vont pas servir à investir et aboutir à un développement durable. Vaut mieux ne rien payer, tout ce qu’on paie va rentrer directement dans les poches de vos élus, c’est pourquoi ils n’hésitent pas à voter ces lois 100%. Rappelez-vous ce qui s’est passé quand il fallait voter la loi qui rendait leur salaire imposable! Peuple burundais, ne soyez pas naïfs, il faut voir loin, le développement c’est pour nous, tant que vous élirez vos dirigeants selon les ethnies, l’origine ou ce qu’on vous donne pour acheter vos votes, vous aurez des dirigeants qui nous conduisent dans le gouffre. Votez pour l’avenir de vos enfants, votez des dirigeants visionnaires qui investiront pour votre avenir.

  16. Federation

    Waouh, avec toutes ces privatisations, que restera-t-il à notre Etat, si on peut parler d’Etat! J’ai peur pour l’avenir de notre pays…

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