Respect de leur dignité, non-discrimination, participation et inclusion des handicapés dans tous les aspects de la société, égalité des chances, reconnaissance de leurs besoins, protection sociale,… entre autres principes de base de ce projet de loi.
Selon Martin Nivyabandi, ministre de la Solidarité sociale, la nouvelle loi servira dans l’orientation des actions du gouvernement en faveur des personnes handicapées. Il l’expliquait ce jeudi 14 décembre au Palais des Congrès de Kigobe.
Il évoque leur réintégration dans la société : «Ils seront utiles pour eux-mêmes, pour leur communauté et pour leur pays en brisant les barrières socio-économiques, physiques et autres».
Les personnes handicapées ne seront plus obligées de vivre de la charité mais plutôt des personnes ayant des droits propres.
L’article 14 dispose que l’Etat veillera à la disponibilité et à la qualité des services de réadaptations des handicapés. En outre, il précise que l’état prendra des mesures de protection sociale à l’endroit des personnes handicapées.
D’après ce membre du gouvernement, le projet de loi appelle les Burundais à s’investir en faveur des personnes handicapées. C’est une possibilité de mettre en valeur leur potentiel de créativité artistique et intellectuelle.
Et d’indiquer que le recensement de 2008 estime les handicapés à plus de 4,5% de la population burundaise. Le projet de loi a été adopté à l’unanimité.
Bravo pour cette loi. Cependant, nous constatons que les lois qui concernent d’autres citoyens non handicapés ne sont pas respectées alors qu’ils crient et écrivent pour les faire respecter. Qu’en sera-t-il pour les plus faibles d’entre eux ?