Après l’ouverture, [par la justice belge, d’un dossier d’enquête à l’endroit de l’ombudsman burundais->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article2895], Mohamed Rukara, avec comme accusation « blanchiment d’argent », le Parlement burundais dit ne pas être prêt à se prononcer sur ce cas.
François Kabura, vice-président de l’Assemblée Nationale, affirme que cette institution est consciente de l’ampleur du dossier d’enquête sur le placement d’une grosse somme d’argent en Belgique par l’ombudsman burundais.
Il signale que l’Assemblée Nationale a décidé de se concerter pour analyser ce dossier avant la mise en place d’une commission spéciale d’enquête.
Pour rappel, la loi du 25 janvier 2010, portant sur la mise en place et le fonctionnement de l’institution de l’ombudsman, prévoit que si des accusations pèsent sur ce dernier, l’Assemblée Nationale met sur pied une commission spéciale d’enquête.
Or, jusqu’aujourd’hui, cette commission n’a pas encore vu le jour alors qu’il y a une semaine qu’une lourde accusation de la justice belge pèse sur cette personnalité.
Ensuite, l’alinéa 4 de l’article 4 mettant en place l’institution de l’ombudsman stipule qu’en cas de faute lourde, l’Assemblée Nationale, en se basant sur le rapport de la commission spéciale, doit le destituer.