Dans un communiqué rendu public ce samedi 2 mai, le ministre de la Défense, le Général-Major Pontien Gaciyubwenge, «exhorte tous les acteurs politiques de respecter ces deux instruments juridiques précieux.»
Selon lui, ils émanent des efforts conjugués du peuple burundais et de la Communauté internationale. Il demande à l’armée burundaise «d’adopter des comportements, des attitudes et conduites conformes à l’esprit et au contenu de l’Accord d’Arusha et de la Constitution.» D’après le ministre de la Défense, «les institutions actuelles dont la FDN (Force de défense nationale), qui est le rempart de la Nation, émanent de l’Accord d’Arusha et de la Constitution du Burundi.»
Le Général-Major Pontien Gaciyubwenge n’a pas hésité de rappeler le serment prêté par chaque officier : «Je jure devant le Chef de l’Etat et l’assemblée présente que j’obéirai le Président de la République et la Charte de l’Unité nationale ; et que j’accomplirai ma mission conformément à la Constitution et toutes les lois régissant la République.»
La FDN qui «déplore la mort d’un militaire, le caporal-chef Ephraïm Hatungimana, exécuté pendant l’exécution de sa mission», met en garde tout individu ou groupe qui s’arroge le droit de porter gratuitement atteinte aux droits que la Constitution garantit aux paisibles citoyens. Cette mise en garde s’adresse également à toute personne physique ou morale qui ferait usage des communications divisionnistes et incendiaires visant à saper la paix et l’unité nationale.
Le Général-Major Pontien Gaciyubwenge interpelle « tous les acteurs politiques de garder à l’esprit, l’avenir et la pérennité de la Nation burundaise en évitant tout comportement indigne et action de nature à replonger dans le sombre passé que le pays a vécu.»
Signalons que cette sortie médiatique intervient quelques jours après le déclenchement des manifestations contre la troisième candidature du président Pierre Nkurunziza. L’armée burundaise a été appelée à appuyer la police dans la gestion de ces manifestations.
Bonsoir cher frère, Peuple Burundais
Courage, seul la LUTTE libère
Ici au Burkina ce samedi, il y aura un congrès du Balaie citoyen (le mouvement clé qui a milité fort pour la fuite de notre ex-président « Blaise compaoré » qui était au pouvoir depuis 27 ans) pour le Soutien de votre cause qui est une aspiration commune à tout démocrate de part le monde.
Depuis le Burkina
Il va être demis de son fonction si il a parlé sans avoir le pouvoir il est cuit Adolf va lui corriger
Personne ne l’ecoûte. Et de fait il n’a acun pouvoir au sein de la machine à tuer du CNDD-FDD faite de NSHIMIRIMANA, BUNYONI, NDAKUGARIKA, PETER NKURUNZIZA, KAZUNGU, AYUHU et que sais-je encore? Qu’attend-t-il pour démissioner? Où est Joe DASSIN qui a tiré sur un caporal de l’armée à bout portant? Le ridicule ne tue pas…! Wole SOYINKA disait qu’un tigre de proclame sa tigritude, il saute sur sa proie et la dévore…! Abantu bahere urorera ga mon Général, vraiment..? Uwutari bukuvune yokuva inyuma..! Genda na wewe harageze ubise ababishoboye badatinya igitsure c’abicanyi bariko baranigagura ibibondo aribwo Buurndi bw’ejo kugira gusa bagume ku butegetsi bikingire amabi abishe bamaze imyaka hafi 10 bakora, izuba ryaka bene umurango babona..! Le ridicule ne tue pas…!
le prochain président du Burundi s’appelle peut-être Général-Major Pontien Gaciyubwenge. Et qui a dit que l’Afrique n’a pas de Grands Hommes? L’Afrique entière et les burundais se souviendront de toi pour toujours. Merci mon Général!
Abantu benshi twari tugufuseko amakenga biturutse kugacerere warimwo. Muga uradukuriye inkoni kugidhitsi kandi uraduhumurije nkumuvyeyi.
Mpereye aho nsaba Petero nakagwu kiwe ko boreka kwigira bakananira abagabo kuko biragaragara ko abarundi bakunda igihugu cabo ari benshi kandi ko bamaze guca ubwenge batokwemera ko igihugu kigenda akagirire kubera inyungu z’umuntu canke akagwi kabantu.
Avec cette déclaration, le ministre de la défense vient de montrer que Nkurunziza ne conrôle plus rien et que l’armée ne le reconaît plus comme chef suprême. Nous voici devant un mur.
Ceux qui ont fait appel à la Cour Constitutionnelle peuvent, sans l’avoir voulu, avoir trouvé la solution. Cette Cour peut se dégager du tutelle de Nkurunziza et donner une parole d’Ubushingantahe: donner l’interpretation simple de la Constitution: Le president a un mamndat de cinq ans renouvelable une seule fois. Le président est élu au suffrage universel. Exceptionnellement, le président peut être élu par le parlement. Cela signifierait à Nkurunziza ko arushijwe imbere y’Intahe n’Ingingo. C’est la seule sortie qui lui reste. Espérons que les juges de la Cour Constitutionnelle sont conscients qu’il en va du Burundi et que les petits arrangements avec le boss ne sont plus de saison
Entre l’armée qui respecte les Accords d’Arusha et la Constitution, et le Président, commandant en chef des corps de défense et de sécurité, qui ne respecte par ces deux instruments: je ne vois pas comment ils vont continuer à vivre ensemble.
nico gituma ministre de l interieur atumyeko abantu ngo baganire. Merci Gaciyubwenge, aba dd babonye ko bikomeye kandi oppostion na societe civile ntimubagirire ikigongwe negocier gushika aho amanyama yabo ba dd ahera. kandi murabe ntibe ari fente kugira babateshe umwanya. Turabikurikirana. merci les jeunes de mon pay merci
La Grande Muette a parlé ! Ababarirwa ni bumve !