Actualiser les modalités générales de coopération technique entre le Burundi et la Suisse, est l’objectif d’un Accord-Cadre signé le 20 avril entre Jacques Pitteloud, ambassadeur de Suisse au Burundi et Laurent Kavakure, le ministre des Relations Extérieures et de la Coopération internationale.
<doc3789|right>« Alors que l’Accord signé le 19 novembre 1969 se limitait à l’assistance technique et à la formation, le présent accord prévoit l’exécution des projets et des programmes de développement sur lesquels les parties se seront entendues. Plus précisément, les modalités d’application, la complémentarité au niveau des différents partenariats ainsi que les obligations des parties », précise Laurent Kavakure, le chef de la diplomatie burundaise. Cet Accord, ajoute-t-il, vient réactiver et adapter celui de 1969. Ce dernier avait été suspendu en 1994 suite à la crise qu’a connue le Burundi.
Selon le ministre, ce nouvel Accord consacre juridiquement l’établissement, à Bujumbura, d’un bureau de la Coopération suisse. Il indique que le bureau existait, certes, depuis quelques années mais qu’il nécessitait d’être officiellement consigné dans un Accord bilatéral. Cet Accord, explique-t-il, vient élargir la base, le champ et la forme de cette coopération.
Pour l’ambassadeur Jacques Pitteloud, cette signature est une réaffirmation de la volonté commune de renforcer les liens d’amitié et un cadre politique légal de coopération.
D’après un communiqué de presse, sorti après la signature, le nouvel Accord-Cadre formalise l’ensemble des principes régissant l’engagement de la Suisse en faveur du soutien à la politique de développement du Burundi. Il règle également, précise le même communiqué, les questions relatives à l’aide humanitaire et aux secours en cas de catastrophe ainsi qu’à la promotion et à la consolidation de la paix.