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L’appel du Réseau Femmes et Paix  » pour une réconciliation qui n’est pas utopique « 

05/05/2013 Commentaires fermés sur L’appel du Réseau Femmes et Paix  » pour une réconciliation qui n’est pas utopique « 

Le Réseau Femmes et Paix (RFP), qui était réuni au Centre Communautaire de Bujumbura, ce mardi 17 avril, entend " inciter les femmes à prendre le devant dans les initiatives locales de réconciliation et de cohésion sociale. "

<doc3652|right>Cette activité entre dans le cadre du projet « Pour une voix forte de la femme dans la consolidation de la paix et la réconciliation au Burundi ». Il se focalise sur 31 communes des provinces de Cibitoke, Gitega, Muyinga et Rutana. Dans son exposé sur « la vertu du dialogue dans le processus de réconciliation », le consultant Athanase Ndikumana a indiqué que le dialogue et la concertation jouent un rôle déterminant dans la réconciliation nationale. Ils permettent selon lui de rétablir un climat de confiance entre les Burundais.

Pour ce consultant, ils constituent a priori les conditions majeures pour une paix durable. « Le dialogue est une voie obligée pour aboutir à une paix durable et à la réconciliation totale », a-t-il signalé. Et le dialogue n’est possible que quand chacun reconnaît la valeur positive de l’autre. Il faut reconnaitre que « du choc des idées jaillit la lumière ».
Le durcissement des positions n’aboutit pas en aucun cas à la paix. Au contraire, souligne-t-il, il entraîne la méfiance, un climat malsain entre les composantes sociales et plus tard à une confrontation physique. « Seuls le rapprochement et un échange constructif sur tous les domaines du pays aboutissent à la réconciliation, l’apaisement et une paix durable », a-t-il précisé. Pour Athanase Ndikumana, « le dialogue vaut mieux que la force ».

La part de la femme reste déterminante

Pour Pascasie Barampama, vice-présidente du RFP, la femme doit être intégrée dans tous les mécanismes visant le dialogue et la réconciliation. La femme, dit-elle, est détentrice de plusieurs réalités sur ce qui s’est passé dans le pays. Mme Barampama ajoute aussi que la femme peut un élément catalyseur de rapprochement et de réconciliation.

Néanmoins, Pascasie Barampama reconnaît que son rôle ne peut être efficace que quand il y a la paix. « Œuvrons pour la paix, la réconciliation suivra », a-t-elle rappelé.
Signalons que ce projet est exécuté en partenariat avec International Alert et avec un appui financier du Gouvernement norvégien.

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