Le guichet unique est une nouvelle innovation de l’API. Les dirigeants de cette agence espèrent une bonne place pour le climat des affaires au Burundi en 2013.
<doc4124|left>« Il ne peut y avoir de travail efficace sans promotion », annonce Libérat Mfumukeko, directeur de l’Agence Burundaise de Promotion des Investissements (API)[[une fonction qu’il n’occupe plus depuis ce 23 mai, remplacé à la tête de l’API par Léonidas Habonimana, ex-Commissaire général de la Brigade anti-corruption]].
Pour lui, son agence est en train de préparer les indices pour le classement Doing Business 2013. Il vente les mérites de l’API : « Notre entreprise a deux ans d’existence, mais nous avons déjà autorisé la création de 180 entreprises qui sont déjà opérationnelles. » A l’API, on est fier que ces entreprises soient très bénéfiques pour les citoyens : « Plus de 10 mille emplois ont été créés par ces entreprises et les Burundais y ont trouvé leur compte. » M. Mfumukeko indique aussi que la naissance d’entreprises implique la création des richesses pour le pays. Sa fierté : « Au bout de deux ans, j’ai enfin réalisé que les Burundais ont des projets fiables et qu’ils peuvent entrer en compétition avec d’autres entrepreneurs de l’East African Community (EAC). » Et de renchérir : « Il y a trois ans, Doing Business ne concernait pas le Burundi. Il s’agissait d’une littérature qu’on lisait dans les bouquets, mais en 2012, il a été classé 7ème pays le plus réformateur au monde et 4ème en Afrique. »
« Le guichet unique vient à point nommé »
Adolphe Birehanisenge, chef de service « Réformes et développement du capital humain » annonce la mise en place du guichet unique (API- tribunal du commerce-OBR), le 6 mars 2012 : « Avec seulement 44.900 Fbu, l’investisseur peut, aujourd’hui, créer son entreprise en un jour. »
En 2012, M. Birehanisenge soutient que le programme des réformes est développé autour des axes stratégiques : « Amélioration et renforcement du guichet unique pour la création d’entreprises, simplification des procédures fiscales pour les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que l’harmonisation des lois commerciales avec celles de l’EAC. » Il signale que les missions du guichet unique sont multiples : « Interlocuteur unique de tous ceux qui veulent créer des entreprises, fournit un formulaire unique aux demandeurs, accomplit toutes les démarches pour l’acquisition des documents, met le demandeur en possession des pièces justificatives et communique périodiquement la liste des entreprises créées. »
De nouveaux indicateurs seront aussi pris en compte pour Doing Business 2013, d’après Adolphe Birehanisenge. Il s’agit du raccordement à l’électricité, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier et la résolution de l’insolvabilité.
Ce chef de service à l’API annonce aussi un partenariat que son agence vient de conclure avec le COMESA pour la création d’un site web privilégiant les réformes en anglais, en français et prochainement en chinois.