« Elle a tendu le micro au pape ». C’était lors de la visite du pape Jean Paul II au Burundi. Ma cousine, qui travaillait à la radio nationale, est dès lors devenue la « star » de la famille, elle qui a interviewé le Saint Père. Mon ambition d’être un homme des médias naît dès cette époque car j’ai estimé qu’un journaliste peut affronter n’importe quelle personnalité. A l’université du Burundi où j’ai décroché une licence en histoire, le cours où j’ai eu la note la plus élevée est celui de Mass media. Lorsqu’une ONG britannique me propose une bourse d’études pour le Master à Nairobi, j’ai sauté sur les Mass communications. Quand mes camarades me demandent pourquoi j’ai abandonné la politique, je donne toujours cette réponse : « I am the watch dog of our society. » Oui, j’ai compris que le journaliste éveille la société en dénonçant ce qui va mal et en s’intéressant à ceux qui travaillent pour le progrès de la communauté. Avec les trois années que je viens de passer à Iwacu, j’ai beaucoup plus contribué à l’édification de la société que je ne l’ai pas fait quand j’étais encore politique. Aussi, mon poste de vice-président de l’Observatoire de la presse burundaise m’a permis de maîtriser le code d’éthique et de déontologie professionnelles, au profit de mes consœurs et confrères journalistes. Mon ambition : amener les Burundais à avoir la passion de lire le journal à l’instar des autres sociétés de la Communauté Est africaine. Jean de la Fontaine, Rabelais, Ronsard, Molière, Montesquieu, Jean-Jacques Rousseau, Corneille, ont été et restent mes auteurs préférés. Ma citation : {« Le meilleur est encore à venir »} ______ – {Tél Cellulaire} : +257 79 97 00 83 – {Adresse Email}:{ [email protected]}