Dans un tweet, la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM) a annoncé ce 3 mars la fin de sa mission depuis fin mars : « La mission de l’Union Africaine en Somalie, autorisée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA et mandatée par le Conseil de sécurité de l’ONU en 2007, prendra fin le 31 mars 2022 ».
Selon un communiqué de l’AMISOM de ce 1 mars, l’Union africaine et le gouvernement fédéral de la Somalie ont adopté une feuille de route pour remplacer la mission de l’union africaine en Somalie (AMISOM) par une mission de transition de l’union africaine en Somalie (ATMIS), sous réserve de l’autorisation du Conseil paix et sécurité de l’UA et le Conseil de sécurité de l’ONU.
« ATMIS est à 100 % conforme au plan de transition de la Somalie. Cela implique que la stratégie du gouvernement de la Somalie et l’ATMIS seront alignés », a souligné Bankole Adeoye, commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’UA, 1 mars dernier, après une visite de3 jours en Somalie où il a rencontré les représentants du gouvernement, les membres de la société civile ainsi que les partenaires internationaux de la Somalie.
Il a souligné que cette nouvelle mission de l’UA se concentrera sur le processus de stabilisation et de renforcement de l’Etat, mais avec un objectif final clair : transférer toutes les responsabilités sécuritaires au gouvernement fédéral somalien.
Selon ce commissaire de l’UA, l’ATMIS disposera d’une force mobile et agile, capable d’éliminer rapidement les terroristes et les groupes armés qui déstabilisent le pays.
Le conseil paix et sécurité de l’UA avait décidé le 7 octobre dernier la mise en place d’une mission de stabilisation multidimensionnelle UA-ONU en Somalie pour remplacer l’Amisom.
Néanmoins, cette mission avait été rejetée par le gouvernement somalien. Ce dernier avait proposé une équipe technique conjointe qui remettrait progressivement les responsabilités sécuritaires aux forces locales.
Le Burundi compte environ 5 milles troupes sur 20.000 qui composent la mission de maintien de la paix de l’UA en Somalie. Ainsi, il est le deuxième contributeur de troupes parmi les cinq pays africains que compte l’Amisom.