Ce mardi 22 septembre, le groupe de presse IWACU a reçu la visite de l’ambassadeur chinois au Burundi. Li Changlin a tenu à féliciter le travail exemplaire déjà accompli, tout en réassurant le soutien de la Chine envers les médias burundais.
Dans le souci de collaborer et créer des liens d’amitié avec les médias burundais, monsieur Li Changlin a d’abord effectué une visite guidée des différents services du groupe de presse Iwacu. Li Changlin s’est dit satisfait du pas déjà franchi par Iwacu ; un média de presse écrite techniquement autonome, dans toute sa fabrication.
Ensuite, l’ambassadeur chinois a accordé un entretien à la rédaction du journal. Il a mis un accent sur le besoin de collaborer avec le journal Iwacu, un journal qu’il apprécie pour son contenu : « Iwacu est un journal de qualité avec un style particulier. Nous sommes intéressés par les analyses pertinentes qui renseignent sur le pays. ». Selon lui, connaître profondément un pays est important pour amorcer une coopération entre deux Etats.
Il a réaffirmé le soutien de son pays dans le renforcement des médias burundais, tant publics que privés, notamment sur le plan matériel qu’au niveau de formation pour les pays africains.
Interrogé sur son appréciation des 100 jours au pouvoir que va totaliser le président Evariste Ndayishimiye, l’ambassadeur de Chine dit apprécier les idées relancées par l’actuel président, en rapport avec l’accès à l’emploi des jeunes et les politiques de développement du secteur de l’agriculture et de l’élevage visant à la sécurité agro-alimentaire.
Li Changlin a terminé son entretient avec les journalistes, en demandant au gouvernement du Burundi, plus expressément au Chef de l’Etat, une mise en place des mesures d’accompagnements, pour mener à bien les projets de développement déjà soumis ; car selon lui, « Il y’a du pain sur planche… Il faut retrousser les manches pour mieux travailler ».