C’était ce lundi 22 avril au jardin public de Bujumbura. Un seul massage : protéger l’environnement pour nous et les générations futures.
<doc7846|left>« Les jeunes doivent se mobiliser pour protéger la terre. Et cela passera dans la lutte contre la déforestation, le traçage des courbes de niveaux pour lutter contre l’érosion, la protection des bassins versants, … », a indiqué Albert Mbonerane, au nom de l’ACVE (Action ceinture verte pour l’Environnement).
Revenant sur les différentes violations des lois en rapport avec la protection de l’environnement, M. Mbonerane a déploré le fait que ces textes ne soient pas traduits en actes. Et de citer les constructions anarchiques au bord du Tanganyika, des rivières, dans les espaces publics en violations flagrantes de la loi ou encore les défaillances des services chargés de la propreté dans Bujumbura qui « attendent que la situation s’empire pour intervenir. »
Pour lui, tout le monde est interpelé dans ce combat de protection de l’environnement puisque notre avenir en dépend : « Notre Terre nous parle, il faut l’écouter et déchiffrer son message si nous voulons survivre », a-t-il paraphrasé le Pape Benoit XVI.
Présente dans ces cérémonies, Mme Dawn M. Liberi, l’ambassadeur des USA au Burundi a signalé que la conscientisation des gens face à leurs responsabilités envers la planète s’avère urgente. Elle remercie d’ailleurs l’ACVE d’y avoir déjà pensé. Tout en reconnaissant l’étape déjà franchie dans la protection de l’environnement (l’élaboration des lois surtout), la diplomate a appelé le gouvernement burundais à redoubler d’efforts dans ce domaine : « Beaucoup des choses restent à faire. La lutte pour un environnement sain se poursuit dans un climat de plus en plus urgent, étant donné que les ravages causés par le changement climatique deviennent plus manifestes au jour le jour », a-t-elle fait remarquer.
Célébrée en 2013 sous le thème {Ensemble, protégeons notre planète pour garantir un bien être des générations futures}, cette journée a été commémorée pour la première fois le 22 avril 1970 sous l’initiative du sénateur américain Gaylord Nelson. Sur son appel, 20 millions d’Américains sont descendus dans les rues, les quartiers et dans les campus universitaires pour exiger d’arrêter les ravages infligés par l’homme à la terre. Signalons qu’aucun membre du gouvernement n’était présent dans ces cérémonies et des travaux de balayage du jardin public qui ont débuté la journée.