La fête a eu lieu, ce jeudi 5 juillet, à la résidence du chargé d’affaires. Le pays du président Barack Obama promet de toujours soutenir le Burundi dans différents secteurs.
<doc4575|left>L’ambiance est festive à la résidence de l’ambassadeur des USA au Burundi. Depuis 17h30, des invités commencent à arriver, dans une tribune bien aménagée en face d’une piscine. Des agents de sécurité fouillent toute personne qui y entre.
Le pourtour de la tribune est orné des drapeaux des 52 Etats qui forment le pays dit de l’oncle Sam. Parmi les invités figuraient des parlementaires, l’ombudsman burundais et des ministres. Des représentants du corps diplomatique et consulaire, les chefs des organisations internationales, les responsables des médias, les représentants des organisations de la société civile,… tous étaient présents.
Après les hymnes du Burundi et des USA, chantés par la chorale Saint Dominique, Samuel R. Watson, chargé d’affaires à l’ambassade, prononce son discours.
Des relations au beau fixe avec le Burundi
Il signale qu’en plus de la célébration des 236 années d’indépendance de son pays, c’est aussi la célébration d’un partenariat vibrant, fort et en expansion entre les USA et le Burundi. Ce partenariat est basé, précise-t-il, sur les valeurs démocratiques et l’intérêt commun centré sur la promotion de la paix, la sécurité et le développement au Burundi, à travers la coopération au niveau bilatéral et régional.
Il souligne que les relations entre les deux pays sont au beau fixe depuis 50 ans. « L’inauguration prochaine de la nouvelle ambassade est un symbole de notre engagement incessant dans le partenariat et la coopération avec le Burundi », indique-t-il.
Après avoir parlé du calvaire qu’a enduré son pays pour la liberté de ses citoyens, il fait savoir que le souhait des USA est la paix dans le monde, particulièrement au Burundi. Les Etats-Unis, poursuit-il, saluent les efforts du gouvernement burundais pour consolider la paix et la sécurité. « Nous soutenons les efforts pour réformer le code électoral et pour la création d’un environnement qui renforce la tolérance zéro contre la corruption, ainsi que le développement d’une économie durable », indique M. Watson.
Pour rappel, les USA ont débloqué, il y a deux semaines, un million de dollars américains pour soutenir la révision du code électoral.
Concernant la situation politico-sécuritaire, il n’y va pas par quatre chemins : « La violence n’a pas droit d’être dans une nation démocratique. Nous persistons également à inviter les partis politiques et les autres acteurs à réaliser leurs objectifs politiques sans avoir recours à la violence en cette période où tous se préparent pour élections de 2015. »
Les USA promettent de soutenir le Burundi dans l’intégration régionale et sous régionale. M. Watson n’a pas manqué de signaler que son pays assiste le Burundi, sur plusieurs facettes, dans le cadre de l’AMISOM (Mission africaine en Somalie). Il donne aussi l’exemple de l’Agence de Formation et d’Assistance aux opérations de Contingence (ACOTA), où les USA aident les militaires burundais dans le maintien de la paix dans leur pays et à l’étranger.
Les USA sont un bailleur de taille au Burundi : « Nous contribuons au programme global d’agriculture et de sécurité alimentaire. Ce programme va fournir 30 millions de dollars pour financer le Plan National d’Investissement Agricole (PNIA). »
Laurent Kavakure, ministre burundais des Relations extérieures et de la coopération internationale, remercie les Etats-Unis pour le soutien qu’ils ne cessent d’apporter au Burundi.