Selon des observateurs, le document du Cndd-Fdd de Bubanza, qui pointe du doigt les ennemis de ce parti, est une preuve de sa faiblesse.
« Soutenons les membres du parti CNDD-FDD ABAGUMYABANGA, détruisons les enseignements des ennemis du pouvoir et mettons au grand jour leurs mauvaises intentions » est le titre d’un document de 9 pages. Il indique également que les coalitions RANAC et ADC-Ikibiri sont « contre-nature » et sont formées par des personnes qui ont endeuillé le Burundi, et qui veulent faire retomber le pays dans le gouffre. Aux yeux du Cndd-Fdd à Bubanza, il est inconcevable que les hommes et femmes d’ethnies différentes et anciens adversaires politiques puissent se rassembler dans de telles coalitions politiques. Ce document va plus loin et accuse tout ce monde d’être derrière le groupe qui a attaqué le pays en décembre dernier. Le député Juvénal Havyarimana, président du Cndd-Fdd dans la province de Bubanza, a reconnu être l’auteur de ce document. Selon lui, ce document a pour but de sensibiliser les membres de son parti pour qu’ils sachent qui sont les ennemis de leur parti. Ce document énonce les mauvaises intentions de ces ennemis à combattre. Il s’agit d’essayer de prendre le pouvoir par la voie de la guerre. Selon ce document, approuvé et soutenu par le parti au plus haut sommet, d’après la commissaire chargée de la communication au Cndd-Fdd, toute idée ou opinion qui n’est pas de ce parti n’est pas de nature à construire.
Un document qui veut distraire les Burundais
Léonce Ngendakumana, président de l’ADC-Ikibiri, propose au parti au pouvoir de mettre plutôt en avant des programmes pour sauver la population qui s’enfonce dans une misère. Quant à la coalition RANAC, elle soutient que ce document est un signe que le parti au pouvoir n’a plus de programme à présenter à la population. Selon Agathon Rwasa, il s’agit d’une diversion pour endormir l’opinion sur d’autres questions, une tactique sans issue. Le Dr Jean Minani estime plutôt que c’est le parti au pouvoir qui a armé des Imbonerakure dans le but de perturber les élections prochaines.
Le délégué général du FORSC, Vital Nshimirimana, condamne le contenu divisionniste de ce document qui veut distraire les Burundais des questions fondamentales de l’heure.
« Il s’agit d’un enseignement irresponsable et irréfléchi, qui fait la honte de ceux qui le propagent puisqu’il contient des enseignements divisionnistes », estime Patrick Nduwimana vice-président de l’Association Burundaise des Radiodiffuseurs (ABR). Pour lui, il s’agit d’un programme bien planifié, ce document apparaissant après les déclarations du président de la République lors de la célébration du 24ème anniversaire de la Charte de l’unité nationale. Pierre Nkurunziza, souligne-t-il, a affirmé que certaines organisations de la société civile burundaise sont mono-ethniques.
Un texte de propagande
« C’est un texte de propagande politique qui identifie implicitement les acteurs importants du jeu politique actuel. Pour les diaboliser, le Cndd-Fdd tente de mobiliser l’histoire du Burundi et de ses acteurs dans un objectif politique de dénigrement et d’accusation », estime un observateur politique avisé. Ainsi, explique-t-il, dans ce document, le RANAC est beaucoup attaqué car, en réalité, ses leaders font peur au Cndd-Fdd. Agathon Rwasa et Jean Minani, des Hutu, sont ainsi qualifiés d’être des instruments de l’Uprona. D’après ce document, c’est incompréhensible que des Hutu soient utilisés par des Tutsi, en l’occurrence l’Uprona, pour la reconquête du pouvoir conquis par le Cndd-Fdd. Ce dernier, indique cet observateur, se targue d’avoir résolu les malheurs des Hutu du Burundi. Dans la même logique, Léonce Ngendakumana et Hussein Radjabu sont utilisés par Alexis Sinduhije dans le même but. C’est une stratégie pour constituer des soutiens politiques sûrs. Pour ce fait, le Cndd-Fdd va jusqu’à souligner l’improbable possibilité pour les Hutu de fuir dans les pays voisins, comme ce fut le cas lors des crises passées. Et donc, il faut s’organiser pour vaincre les élections de 2015, car la défaite signifierait soit la prison, soit la mort.
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>>> Analyse
Le Cndd-Fdd cherche un bouc émissaire
C’est un discours à relativiser, en lui opposant la réalité concrète. La question est de savoir si le citoyen de Bubanza est satisfait de la gestion du pays par le Cndd-Fdd. Si c’est le cas, le parti au pouvoir aura le soutien voulu, sans qu’il ait à diaboliser ses adversaires. Sinon, ce discours risque d’être sans effet, car d’autres discours et la réalité démontrent le contraire. La réussite dépendra des actions menées par le pouvoir Cndd-Fdd pour résoudre les problèmes de la population.
Un tel discours qui n’insiste pas sur le programme politique du Cndd-Fdd, sur les réalisations concrètes et à venir est un signe d’un manque d’assurance. L’espace politique local est bien occupé par tous les acteurs politiques burundais et il faut trouver des boucs émissaires pour l’échec probable du Cndd-Fdd. Le peuple voit, entend, et jugera. D’où la volonté du Cndd-Fdd de vouloir orienter son choix, en lui donnant une lecture mensongère de la situation. Pour ce, il va jusqu’à vouloir diviser les Burundais, surtout les Hutu. Les bons Hutu étant ceux qui sont derrière le Cndd-Fdd, et les mauvais ceux qui ont osé collaborer avec l’ennemi. Il est clair que le Cndd-Fdd cherche ici à briser des alliances politiques qui lui donnent des sueurs froides pour 2015.
C’est domage qu’il y a encore des personnes qui pensent que Hutu Tutsi ne pourront jamais collaborer!!! None tujahe?
Eeeee, est-ce vrai que la police et l’administration supervisent la destruction des plantes stevia!!!!????
Les politiciens devraient bien réfléchir avant de poser leurs actes. Ce n’est ni la loi, ni la société civile encore moins l’opposition inexistante qui pouvait barrer la route à Nkurunziza pour se représenter en 2015. La raison est que l’interprétation par la Cour Constitutionnelle (la seule autorité habilitée) des deux articles ambiguë des Accords d’Arusha et de la Constitution pourrait lui laisser la voie si tous les Bagumyabanga étaient derrière lui. Même la Communauté Internationale s’est déjà dessaisi du dossier. Elle ne brandit que l’arme des financements. Néanmoins, Nkurunziza devrait comprendre qu’il n’est plus aimé par la population. Non pas à cause de la mort des sœurs de Kamenge, encore moins de l’emprisonnement du journaliste Bob Rugurika.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, NKURUNZIZA s’est attiré la haine de la grande majorité de la population le jour où il a imposé BUSOKOZA (accusé à tort ou à raison de faire partie des assassins de Ndadaye) comme Premier Vice-Président de la République. En imposant ce Busokoza par force, contre le refus des députés du CNDD-FDD qui s’y étaient opposés à l’unanimité, il pensait démontrer la force de son autorité. Or, c’est par là où résidait sa plus grande erreur. Le soir du même jour, c’est Nkurunziza qui était l’objet des débats dans tous les cercles DD, jusque même chez les plus fanatiques. Par ce geste, non seulement il a démontré qu’il était autant dictateur que Buyoya et Bagaza, mais plus grave, c’est que de tous débats il en ressortait l’idée que pour être aussi appuyé, Busokoza (homme d’affaires) aurait pu payer plusieurs millions (corruption). Et, encore, certains esprits allaient loin pour croire que: si Busokoza, « l’assassin présumé: jouit encore de la présomption de l’innocence » de Ndadaye avait pu payer très cher pour le poste, c’est qu’il avait un agenda caché: mais lequel? La conclusion était alors claire: Tout le monde était convaincu que Nkurunziza est prêt à mettre tout le pays et le peuple en danger au nom de ses intérêts personnels ou de ceux de ses amis. A cela, il faut ajouter l’humiliation infligée aux représentants du peuple, qui se retrouvaient comme des marionnettes à la solde d’un individu. A PARTIR DE LA, LA RUPTURE ÉTAIT TOTALEMENT CONSOMMÉE. Le président doit savoir qu’il n’est plus aimé.
Il y a d’ailleurs lieu de croire que Nkurunziza est plus haï au sein de son parti qu’en dehors de celui-ci. Même si par tous les moyens il réussit à passer en 2015, il risque de ne pas terminer le mandat et être contraint à démissionner à causes des problèmes économiques. Au Burundi, le jour où les fonctionnaires vont faire 2 mois sans toucher leurs salaires, il y aura soulèvement quelque soit la personne ou le parti au pouvoir. Or, il est difficile de penser ne pas tomber dans cette éventualité avec Nkurunziza réélu et tous les robinets extérieurs fermés.
@Minani: « Contrairement à ce que beaucoup pensent, NKURUNZIZA s’est attiré la haine de la grande majorité de la population le jour où il a imposé BUSOKOZA (accusé à tort ou à raison de faire partie des assassins de Ndadaye) comme Premier Vice-Président de la République. »
Le virus ethnique quand tu nous tiens !! Ce sont des gens comme toi qui gangrènent ce pouvoir qui vont le couler. Oui, dans le cercle des DD, le débat faisait rage. Mais dans l’esprit du citoyen lambda, l’arrivée de Busokoza était un non-événement. Tant qu’à faire, pourquoi alors son limogeage n’a pas ramené les sympathies au roi-puissant? Car, là, c’était un événement. Et qui, aujourd’hui parmi les électeurs DD, pense encore à Busokoza ? À ce que je sache, Nimbesha n’a guerre évoqué cette rupture attribuable à Busokoza. Quant à la corruption, s’il a fallu attendre l’arrivée de Busokoza pour s’apercevoir que le sommet du pouvoir et la clique qui l’entoure sont corrompus jusqu’à la moelle des os, c’est qu’on avait pas les yeux pour voir. Ou alors qu’on les avait fermé volontairement.
La majorité des burundais ne sont plus à ce niveau d’analyse d’il y a 20 ans ! Si tu ne veux pas souffrir davantage psychologiquement, je te conseille de te réveiller Comme dirait le Frodebu d’antan, « kanguka burakeye »!
Cordialement
JP-K
Merci JP-K
Malgré la distribution des billets de banque nos chers dirigeants DD ont compris qu’ils ne peuvent plus rassembler des foules et c’est pour cela qu’ils essaient de recourir aux divisions de la population via un document signé par le député de Bubanza mais qui ne peut pas avoir été rédigé par lui vue son niveau de formation.
Les burundais ont répondu clairement à ces appels à la haine et divisions ethniques. Qu’il sache que les mêmes démobilisés qu’ils mobilisent via ce document sont ceux-là même qui se font arracher leur culture de stévia par le même député Illettré et tout ce monde en plus des DD contre le troisième mandat rejoindront d’une manière ou d’une autre la majorité des burundais qui veulent se débarrasser de la mafia qui dirige par les urnes.
L’époque d’élire le nez du candidat et peut importe ses compétences et projets est révolu n’en déplaise aux auteurs du ridicule document.
Avec le sujet du troisième mandat qui divise même au sein de ce parti et la parcelle de l’ex marché central qu’ils veulent attribuer aux chinois pour cinq ans moyennant certainement de grosses commissions pour le fameux petit groupe qui dilapide les biens du pays, le parti de l’aigle risque plutôt de perdre des ailes prochainement si les frondeurs ne prennent pas les choses en main rapidement car cette mafia ne veulent que piller et encore piller et se foute du bien des bangumyabanga et des burundais dans l’ensemble.
Trop c’est trop !!!
Je remarque tout simplement que ce pseudo-député s’appelle Juvénal Havyarimana. Au Nrd comme au Sud les mêmes arbres donnent les mêmes fruits!!!
Bonne journée
Kibwa
On peut accuser de tous les maux au CNDD FDD mais ce parti est le seul qui a mi fait aux coup d Etat Sanglant et a la derive de la majorite des Hutus. Ce pendant Il n a pa su d unifier et de reconnaitre ceux qui ont beaucoup contribuer dans la lutte. ..
Si on devait elire en tenant compte des réalisations et oeuvres du passé on voterait pour l’Uprona à vie vue qu’on est burundais grâce à ce parti.
Un malin malin et demi
Nos dirigeants se trompent exprès ou alors font de la diversion politque car les problèmes du moment au Burundi ne sont en aucun cas pas de nature ethnique. Ce sont des problèmes graves liés à l’incompétence des dirigeants, à la non-cohésion du Gouvernement dans sa façon d’agir, d’être et de communiquer etc….! Ce sont donc des problèmes liés au manque de leadership et de vision politique, à l’absence de projet de société rassembleur qui permettrait au Burundi de relever la tête en termes développement socio-politique. Les problèmes du moment sont aussi en rapport avec la politisation de l’administration burundaise qui est devenue la risée de tout le monde. Ce sont des problèmes liés à un système judicaire qui n’existe plus que de nom, une justice aux ordres, une justice injuste où les juges ne valent plus un sous puisque les décisions de leurs verdicts sont prises ailleurs… !! Quand je vois Mr BAGORIKUNDA, notre soi-disant Procureur Général, j’ai honte mais en même temps pitié de lui car, s’il a le sens de l’honneur, je me demande où est-ce qu’il va se cacher quand tout cela finira bientôt…… !!! !! Les problèmes du moment au Burundi ce sont aussi des problèmes liés à la corruption sans précédent observée dans toutes les sphères de la vie socio-politique du Burundi ainsi qu’à la violence des gens qui dirigent ce pays croyant que la force obligera les Burundais de courber leur échine sous la botte du CNDD-FDD. Les temps sont révolus. On veut des dirigeants responsables, redevables devant le peuple qui les a élus.
C’est clair que le CNDD-FDD n’a plus ces dirigeants-là et que ce parti s’est discrédité pendant ses 10 dernières années de règne sans partage sur le Burundi et ce depuis la vente illicite du Falcon 50 et les déclarations du Ministre de la Communication d’alors qui ont suivi cet acte grave de malversation financière et de dilapidation de deniers publics. Ce parti au pouvoir n’est plus porteur d’aucun espoir pour notre pays, pour notre jeunesse désespérée et qui ne sait plus où donner de la tête faute de projet de société auquel il croit. Il est temps, grand temps que le parti au pouvoir s’en aille pour qu’un nouveau leadership politique émerge avec plus de vision et de compétence.
En ce qui me concerne, je suis de plus en plus persuadé qu’après les évènements d’Octobre 2014 au Burkina Faso, les choses ne seront plus jamais comme avant en Afrique. La RDC en est un bon exemple. Les manifestations de la population burundaise du jeudi passé corroborent largement mon opinion. Mais en politique on peut rebondir à tout moment surtout si en face on n’a personne pour vous l’en empêcher ce qui n’est pas le cas en ce moment au Burundi mais attendons voir… !
Ne porte pas envie aux hommes méchants, Et ne désire Pas être avec eux;Car leur coeur médite la ruine, Et leurs lèvres Parlent d’iniquité. »
Le mot «méchant» dans la Bible désigne celui qui ne connait ni ne craint Dieu. Tu es hors contexte !
Le CNDD-FDD est un parti qui fonctionne encore en terme d’ennemi. Ce parti ne saisit pas le sens du jeux politique qui est de faire des propositions pour permettre au peuple souverain de se choisir son leadership à un certain moment. Ce choix peut changer avec le temps et le devoir de la frange politique (les parti de l’opposition) qui n’a pas eté choisi pour diriger les affaires et l’executif est de démontrer au peuple les inconsequences du parti au pouvoir et de formuler une alternative. En cela, un homme politique digne de ce nom, un vrai leader -une chose que ne sera jamais notre Nkurunziza national- cesse de penser en terme d’ennemi, il accepte qu’il a des limites naturelles et laisse au peuple le droit d’avoir des alternatives. Un opposant politique n’est donc pas un ennemi mais un partenaire, avec qui, dans le dialogue et la dispute, on construit l’avenir d’un pays, encore faut-il penser à l’avenir de son pays.
Utiliser le vocable d’ennemi c’est appeler à la guerre, car un ennemi on le tue. Ces apprentis sorciers devraient peut-être commencer par apprendre le langage politique avant de monter à la tribune pour vomir leur discours délétère
Tuguma twarara murihenda. Songa songa mbere . Nous n’allons pas retourner en arrière .
Merci pour cet article qui donne un éclaircissement sur le contenu de ce document divisionniste. Je n’ai pas eu la chance de le lire malheureusement. De telles idées peuvent etre dangereuses car notre société n’est pas encore totalement guerie.
Je pense que le document souligne en effet les faiblesses du CNDD-FDD et le fait que ce parti est désorienté. La gestion a ete plus que maladroite et il semble qu’il n’a plus rien à offrir.
En meme temps, on retrouve dans cet article le meme probleme qui a été décrié: l’opposition est là en train de critiquer le CNDD-FDD sans rien ajouter de plus. Quelle est la valeur ajoutée???
Il faut savoir que ce n’est pas à force de critiquer le CNDD-FDD qu’un vrai changement viendra.
Nous avons vraiment soif de savoir ce que l’ADC et le RANAC proposent pour changer le status quo. Quelles reformes envisagent ces leaders de l’opposition? Pourquoi devrions nous voter pour eux? Qu’apportent ils de nouveau?
Encore une fois, on voit la société civile qui prend exactement la meme position des l’opposition….Acceptez le ou non, la place de la societe civile est celle d’arbitre. Elle doit emettre des critiques envers les deux cotés. Elle doit mettre en valeur les craintes de la population et non la position d’un seul coté.
Que voulez-vous qu’ils apportent si ce n’est qu’un ramassis de grognes? Je cite: « Baraduhungabaniriza agateka, baratwicira abanywanyi, baradukenesheje, baraducanishijemwo, batunze gusumvya Leta, … « , fin de citation.
Eh bien, ces grognes sont fondées, mais nous voulons entendre les solutions. Kurira ntawutobishobora, n’abana barabishoboye
Faustin du PARCEM a fait les mêmes critiques vis à vis de l’opposition et l’ensemble de la classe politique en général.
Mais bien sure amatwi yumva ivyo ashatse kumva.
Mana yanje,hari ama coalition menshi ku buryo ntamenya no kuzitandukanya,hari uwonsigurira svp adc ikibiri,ranac,fnl je ne sais plus qoui,qui peut m’éclairer?
Perdre les plumes….! pas encore; mais il y a de très grands risques. à observer les dernières manifestations à Buja, on remarque que: 1) elles n’étaient pas les premières, en effet il y avait déjà les fameuses « mardi verts » qui ne regroupaient jamais autant de monde! 2) des bruits annonçant un plan d’assassinat de Bob, relayés par et à la manière de la RPA ont fortement poussé la population de tout bord (hutu, tutsi, cndd fdd, uprona, fnl, etc) à réagir contre un assassinat de plus; preuve: aucun singe de parti n’était visible, aucun représentant de tel ou tel parti politique. Même la société civil (Mbonimpa et Rufyiri surtout) qui voulait s’approprier du mouvement a lamentablement échoué. 3) Un message destiné plus au CNDD-FDD qu’à tout autre entité ou personnalité: Présentez-nous un BON candidat pour 2015, arrêtez vos tueries, vos mensonges et votre corruption sinon nous vous « vomirons »! en faveur de….(il n’y avait pas de signes de parties). 4) a mon avis, le candidat du CNDD-FDD qui gouvernera comme Peter ne terminera même pas son premier mandat! poussé à la sortie par la rue! et la l’aigle aura complètement perdu toutes ses plumes
Si vous voulez confirmer que Rwasa n’a pas de parti la alors les insignes portes par les siens ne valent rien. De meme le MSD n’est plus un parti car ses chansons et ses indignes se faisaient remarquer patout.
Si l’aigle perd ses plumes, il ne va plus survoler l’espace Burundais, alors les coqs vont chanter à gorge déployé. Mais alors pourquoi tout ce bruit alors que la victoire est garantie?
Ce n’est donc pas la peine de grogner, l’aigle ne vaut plus rien.
Naho shwi, murize mukiriko, aggrandissez vos pleuroirs!! ou adaptez-vous mumenyere inkona kuyirangamiza iriko irarara
Même si vous gagnez, ça sera ingouvernable, vous n’aurez pas la majorité, et surtout vous n’aurez pas la popularité de Peter pour vous cacher derrière le peuple. Et si vous perdez, on connait déjà les biens que vous avez mal acquis, ça sera facile d’envoyer l’OBR à vos trousses. Vos chateaux seront vendus aux enchêres, j’ai hâte de voir ça.