La célébration de la fête de l’immolation communément appelée ’’fête du mouton’’, ce mardi 20 juillet sur le terrain de la Comibu à Nyakabiga a été marquée par un vœu exprimé par le président ad intérim du Conseil supérieur de la Comibu, Sheikh Idi Radjabu Kabano : les élections d’un mufti légal sous peu.
Cette annonce a été faite après plus d’une heure d’invocations et de louanges entonnées par quelques officiants qui se relayaient et répétées par la foule de musulmans et de musulmanes richement habillés, venus des différents quartiers de la ville de Bujumbura pour la prière spéciale de l’aïd al-Adha et le sermon.
Après ces cérémonie, Sheikh Iddi Radjabu Kabano, l’imam du jour et le porte-parole de la Comibu, Kassim Jafari, ont animé un point de presse : « Les préparatifs des élections sont en cours. Et nous prévoyons de faire des élections au mois d’août, si Dieu nous prête encore vie », a fait savoir Sheikh Idi Radjabu Kabano, mufti ad intérim de la Communauté islamique du Burundi (Comibu). Selon lui, la Comibu aura à sa tête le grand mufti légal, inch’Allah, au mois d’août.
Kassim Jafari, le porte-parole de la Comibu, a annoncé que l’aïd al-Adha est une grande fête musulmane pour toutes les nations du monde entier. « Tous les musulmans se souviennent du jour où le prophète Ibrahim a voulu offrir en sacrifice son fils Ismaël à Dieu, 12 ans, comme signe de dévotion », a raconté une musulmane approchée après cette prière.
Fatou Nduwimana, une femme musulmane de Nyakabiga, appelle tous les Burundais à avoir le cœur d’Ibrahim, un cœur d’avoir de la compassion pour son prochain.
Sheikh Iddi Radjabu Kabano a appelé tout musulman à veiller au respect de la liberté des autres, qui ne sont pas musulmans. Il a insisté sur le respect des autorités au cours de son sermon.
Signalons que des cérémonies pareilles se sont déroulés dans plusieurs quartiers de la ville de Bujumbura comme à Buyenzi, Kanyosha, Buterere, Kinama, Kibenga et au Centre culturel islamique.
On voit quand même que la religion chrétienne et musulmane ont les mêmes racines.
Toutes les 2 parlent de sacrifice d’enfants
Le sacrifice des enfants, était ce une chose normale au moment où ces livres saints étaient écrits?
Qu’en penseraient un bouddhiste ou un shintoiste japonais?
Dieu n’a jamais demandé à Ibrahim/Abraham d’offrir en sacrifice son fils Ismaël, né de l’union avec Agar, la servante de sa femme. C’est plutôt Isaac, né de l’union légitime d’Ibrahim/Abraham et de sa femme Sara que Dieu lui a demandé de sacrifier. Isaac attaché sur le bûcher étant la figure de Jésus-Christ cloué sur la croix pour les chrétiens. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Dieu a fait une alliance avec Abraham et sa descendance issue de Sara (Isaac, jacob, Joseph, etc.). Comme Dieu est toujours bon, il a néanmoins promis à Agar que sa descendance par Ismaël allait être nombreuse et puissante, mais pas d’alliance.
Cette fête est dénommée à tort fête du mouton. Qu’est-ce qu’un mouton qui va être égorgé peut fêter ce jour-là? C’est plutôt la fête au mouton. Chaque musulman qui en a les moyens égorge un mouton, le prépare, le mange avec les membres de sa famille et distribue le reste des viandes aux amis et/ou nécessiteux.
@Bavuga
Les question portant sur le dogme sont toujours complexes surtout lorsque les textes de références ne sont pas les mêmes.
Néanmoins, des fois on peut se demander, comme dans ce cas, si tout ce qui est écrit correspond à la vérité historique. La Bible nous parle en effet, au chapitre 22, verset 2 du livre de la genèse: Dieu dit: «Prends ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac. Va-t’en au pays de Morija et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je t’indiquerai.»
Seulement, Isaac avait un frère ainé, Ismail. Le seul fils unique d’Abraham est Ismail avant la naissance de son frère, me semble-t-il. Les auteurs de ce verset ont probablement ajouté un mot (soit « unique » soit « Isaac ») sinon, le verset est confus.