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L’agroalimentaire, un secteur que l’Agence burundaise de Promotion des Investissement veut valoriser

05/05/2013 Commentaires fermés sur L’agroalimentaire, un secteur que l’Agence burundaise de Promotion des Investissement veut valoriser

Informer les investisseurs sur la promotion de l’investissement et de l’exportation, assister et appuyer les investisseurs dans l’obtention des documents et/ou l’accomplissement des formalités exigées par la loi, prospecter des nouveaux marchés et ainsi faciliter les échanges entre les exportateurs,… constituent des objectifs de l’Agence burundaise de Promotion des Investissements (API).

<doc4011|left>« Les exportations burundaises sont dominées par les cultures traditionnelles dites de rente, à savoir le café, le thé et le coton », déclare Eddy Patrick Bakina, chargé de la promotion des exportations à l’API, dans un atelier, ce 15 mai, à Bujumbura.

Il mentionne que le changement vers d’autres cultures présente un intérêt vital pour l’économie du pays. « Il suffit qu’il y ait fluctuation négative des prix de café sur le marché international pour que la balance de paiement en subit les effets immédiatement » précise-t-il. Il ajoute que l’agrobusiness dans la filière non traditionnelle (culture industrielle du riz, par exemple) présente d’énormes potentialités non encore explorées.

Njinginya Pie, expert du FAO (Food and Agriculture Organization), des Nations Unies, fait savoir que certaines filières non traditionnelles comme le riz, le haricot, le blé, les fruits, les produits laitiers à l’instar du fromage, le palmier à huile etc., présentent une grande potentialité au niveau régional.

Quelques problèmes perçus au Burundi ont été cités dans les débats, notamment l’insuffisance d’énergie, le manque d’infrastructures de transformation, la méconnaissance du marché et d’autres.

L’API engagée

Le directeur de l’API, Liberat Mfumukeko, fait savoir que son institution vise à faciliter les investisseurs dans la promotion de ces filières agroalimentaires en vue de rendre ces produits exportables.

M. Mfumukeko précise aussi que la concertation des différents intervenants dans le secteur agricole, notamment le FAO, la coopération Technique Belge (CTB)et le gouvernement, est la solution pour développer ce secteur. « L’économie du Burundi est basée sur l’agriculture », mentionne-t-il.

Toutes ces idées ont été emises lors d’un forum sur les investissements et les exportations dans les filières agroalimentaires, organisé par l’API en collaboration avec le FAO et la CTB.

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