L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a organisé une formation sur l’administration et la gestion Linux à l’endroit des étudiants en informatique de différentes universités du Burundi et du Kivu-RDC. Les cérémonies de clôture se sont déroulées le 9 novembre au siège de l’AUF.
<doc6333|right>Cette formation aura duré dix jours pendant lesquels dix-sept étudiants ont pu se perfectionner au système d’exploitation Linux. Dans son allocution, Jean Paul Mortelette, directeur de l’Antenne Afrique des Grands-Lacs de l’AUF, a expliqué que cette formation s’inscrivait dans le contexte global de soutien de l’Agence aux technologies libres qui, selon lui, constituent un moyen de lutter contre la fracture numérique en Afrique en mettant à disposition des systèmes d’exploitation performants, actualisés, gratuits et qui sont peu sujets aux virus.
Cette formation, a-t-il poursuivi, est aussi une chance pour les étudiants de maitriser deux systèmes d’exploitation, deux langages informatiques : « Vous connaissez tous Windows et maintenant vous maîtriserez aussi l’administration et la gestion Linux. Un tel atout vous distinguera dans le secteur professionnel ».
Cet atelier constitue aussi pour l’AUF un investissement dans l’avenir dans la mesure où les lauréats de cette formation seront les acteurs de la formation et de la transmission de demain. Le transfert de compétence se poursuit donc au delà de cette session.
Ces arguments justifient que l’AUF couvre plus de 80% du coup réel d’une telle formation. Un représentant des stagiaires a pris la parole au nom de tous ses collègues pour remercier l’AUF de cette opportunité.
« Les lauréats rejoignent un club très restreints de professionnels qui, dans la région, disposent de cette reconnaissance »
La démarche engagée par l’AUF auprès de ces étudiants s’inscrit sur le long terme puisque la plupart d’entre eux ont déjà suivi les ateliers précédents sur Linux en 2011 et 2012.
Cet atelier est, pour les individus les mieux préparés, l’aboutissement du parcours qui s’est conclu, dès le lendemain, par un examen de certification.
Ainsi, quatre lauréats, une de Bujumbura, deux de Ngozi et un de Goma ont décroché le certificat LPIC-1 du Linux Professionnal Institute unanimement reconnu au niveau international. Considérant la sélectivité très rigoureuse de cet examen, ce pourcentage de réussite est très satisfaisant.
L’AUF a invité les autres candidats de la formation a mettre en pratique leurs acquis et à repasser cette certification en 2013.
Notons que c’est la première fois que l’examen de certification en français du Linux Professional Institute est organisé au Burundi et que les lauréats rejoignent un club très restreints de professionnels qui, dans la région, disposent de cette reconnaissance.