Le ministre de l’Intérieur estime qu’il est grand temps à ces leaders politiques de regagner le bercail. Selon lui, le processus électoral de 2015 approche, ils devraient aussi se joindre aux autres pour le préparer notamment dans la mise en place du code électoral, la révision de la constitution, la mise en place des mécanismes transitionnels, la préparation du cinquantenaire de notre indépendance, bref les grands chantiers annoncés par le Président de la République. Sinon, signale-t-il, ils risquent de se retrouver seuls : « Surtout que la majorité des partis membres de l’ADC se sont retirés de cette coalition. Il ne reste que le Sahwanya Frodebu, le MSD et le CNDD. D’autres partis ont vu qu’ils ont pris le chemin qui n’aboutit pas. » D’après le ministre de l’Intérieur, Alexis Sinduhije n’a rien à craindre. Même après ses péripéties en Tanzanie. M. Nduwimana jure que le Burundi n’y est pour rien : « La justice tanzanienne a apprécié, puis a relâché M. Sinduhije. Les raisons de son emprisonnement seraient liées au voyage effectué avec des documents falsifiés ». Y-a-t-il mandat d’arrêt international contre Sinduhije ? Le ministre est sans équivoque : « S’il y avait eu un mandat d’arrêt, même là où il est il serait poursuivi et arrêté grâce aux coopérations multilatérales. »