Sans concertation ouverte et permanente, une Commission Vérité-Réconciliation digne de ce nom est impossible. C’est le résumé de son communiqué de presse.
A la veille du choix des membres de la Commission Vérité-Réconciliation, AC Génocide-Cirimoso donne sa position et son attitude face à cette commission. Dans son communiqué articulé sur 9 points, l’association pour la lutte contre le génocide dénonce les irrégularités dans la mise en place de la CVR. Selon le communiqué, AC Génocide avait caressé une lueur d’espoir, depuis la signature de l’Accord d’Arusha qui avait institué des mécanismes de vérité et de justice, que malheureusement des esprits spéculateurs n’ont cessé de modeler à leur manière pour des fins personnelles, sans rapport avec l’esprit de réconciliation.
AC Génocide regrette le fait de voir ignorée la volonté de la population qui s’est exprimée lors des consultations populaires dont les résultats montraient la préférence pour le mécanisme de justice et la composition de la CVR par la société civile, les confessions religieuses, les professions libérales avec une faible représentation du gouvernement pour éviter les risques de voir la vérité étouffée par la politique. AC Génocide s’étonne également de l’absence du mécanisme de justice alors que selon notre code pénal et les conventions internationales que notre pays a ratifiées, certains crimes sont à la fois inamnistiables et imprescriptibles. Il les cite : crimes du génocide, crimes de guerre et d’autres crimes contre l’humanité.
En outre, AC Génocide est loin de comprendre les raisons qui ont poussé à écarter, dans la composition de la CVR, des membres d’origine étrangère, sauf qu’elle soupçonne une stratégie tronquée. AC Génocide s’interroge : « Quelle est cette vérité, puisque ce sont les termes de la loi sur la CVR, qui identifierait les victimes des différentes crises, mais qui à priori se refuserait à dénoncer devant le public les auteurs de ces crimes ? » Pour ces raisons et d’autres encore, AC Génocide affirme qu’elle ne compte pas entrer « dans ce jeu de mensonge et de calculs mesquins. » Elle invite tous ceux qui partagent son opinion à sortir du silence pour dénoncer cette CVR et la loi qui la consacre.
Cet homme est parmi les rares intègres que le Burundi ait jamais eu. Abamutuka nuko batamuzi kuko ari bato, canke ari abanyamacakubiri, toute personne n’étant pas de leur ethnie étant automatiquement mauvaise.
Le Prof Bamboneyeho a toujours le mot juste. Lisez et relisez tout ce qu’il écrit, vous ne verrez jamais de l’extrémisme dans ses propos. Concernant 1972, il réclame une enquête internationale à l’instar de celle de 1993.
Ico abantu batari bake batazi, nuko Venant Bamboneyeho yakijije abahutu benshi i Gitega kuri Collège. Bari bumushimire !!! Ariko we ntahemuka: kuri we, avuga ati amacakubiri cirimoso.
Iciza kuri we, il fait l’unanimité chez tout le monde: ses supporteurs et ses adversaires – TOUS – le respectent. Murabaza le président Ntibantunganya à l’époque ou les deux s’affrontaient quotidiennement dans les médias (le début des années 2000 nibo bari à la page).
Venant Bamboneyeho est un modèle d’honneur et d’intégrité. Si les saints existaient, cet homme en serait du nombre.
JP-K
Venant Bamboneyeho, représentant de Ac génocide cirimoso ? Qu’Est-ce qu’il peut dire d’autre!
Aho uzuze iki? Umwagiriza iki? N’ikihe yavuze kibi?
Les criminels (dans l’ordre des temps et des crimes) de l’urpona, du Papipehutu, du Frolina Cndd-Fdd + toutes ses anciennes branches ont gagné. Le Peuple a/aura la paix la mais pas a vérité.
Mr bornto, vous avez tout à fait raison. Ce sont les malfaiteurs, les tueurs, les voleurs, les corrompus qui ont gagné.Et ces gens appartiennent aux 2 ethnies. Les justes comme Bamboneyeho auront du mal à convaincre une population gangrenée par un clivage ethnique savamment entretenu par la clique qui a été et celle qui est au pouvoir.
AC Genocide itemera 1972!? Ni bavuge nyene
Mugwimba,
Uyo n’umuti w’amacakubiri agutemberamwo mumaraso kuko nimba umaze kumwumviriza ivya 1972 aravyemera neza cane.
La dernier entretien mperuka, ntiyamvyemera. A moins que yoba yarahinduye imvugo par après, kandi ntitubeshanye irya association ihari pour 93
EVIDENT !
Toute personne INTEGRE et éprise de JUSTICE comprend que cette commission n’aura RIEN de VERITE ni de RECONCILIATION. Elle est taillée sur mesure pour couvrir les CRIMES de ceux qui nous gouvernent. Une SEULE preuve : pourquoi refusent-ils que cette commission soit principalement composée par des personnes NEUTRES ? Des confessions religieuses et des arbitres d’origine étrangère par exemple ???
Ce n’est pourtant pas compliqué de comprendre qu’on ne peut pas être à la fois JUGE et PARTIE … mais bon, encore faut-il avoir un minimum de bon sens …
Qu’est ce qu’il y a de neutre chez les religieux? Qui sont ces religieux neutres au burundi? J’espere que vous parlez des Imam musulmans, sinon la neutralite, durant les differentes crises qui ont secoue notre pays, a ete un vain mot chez la plupart des religieux. Catholiques et pentecotistes confondus. D’un autre cote, nous devons nous debarrasser de ce reflexe d’incapabilite qui nous maintient dans l’assistanat. Si reellement nous Burundais n’avons pas de personnalites capables de composer cette comission, autant laisser tomber toute cette histoire. Cette commission a vocation à être celle des Barundi, pour les Barundi et par les Barundi.
@ Mthukuzi
Admettons que vous ayez raison : si vous écartez les religieux (oui les Imams en font partie évidemment !) et les observateurs internationaux, qui trouvera grâce à vos yeux ?
C’est quoi les «pentecotistes» pour toi ? Ubwo ntiwashatse kuvuga «born again» canke abakizwa. Les chrétiens charismatiques, évangéliques sont les seuls crédibles aujourd’hui, le reste ils font de la politique comme ils respirent. C’est un mouvement qui a été combattu par les anciens régimes, et qui a connu une progression fulgurante dans la années de crise de 1994-2004. Ils pronent un changement radical pour se détourner du mal et suivre Jésus. Regardez le clergé catho et anglican qui sont la majorité, que des politiciens. Par contre, nos pasteurs bakizwa, dont l’épouse du président, n’oseraient jamais compromettre la vérité, mais aussi non plus ils n’oseraient jamais prendre une position contre le chef. Car ils disent que toute autorité vient de Dieu. So d’accord d’écarter ces religieux qui n’ont pas su répondre aux grands RDV de l’histoire burundaise. Ils sont plus coupables que ces politiciens.
Je parie que la liste des personnes à accuser lors des travaux de la soi-disant CVR est déjà établie et que tous les moyens seront réunis (ex: terreur des imbonerakure) afin que personne n’ose dénoncer les crimes commis par les dirigeants actuels. Finalement à quoi servira cette CVR monopartite si ce n’est qu’accuser les coupables tout en blanchissant d’autres criminels.
On a tout compris!!!!
Mbega uyu wewe avundurutse hehe?yahora he?yovuga iki kindi?Ko abahutu aribo babi gusa?ko abatutsi bivunye?ko abatutsi ari abamarayika,…n’ibindi nk’ivyo…