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« La vérité doit éclater même s’il faut mourir pour cela »

05/05/2013 Commentaires fermés sur « La vérité doit éclater même s’il faut mourir pour cela »

Pour le président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa le rapport de la Commission chargée d’enquêter sur le massacre de Gatumba est bel et bien sur la table du procureur de la République au Parquet de la République en province de Bujumbura.

Les enquêtes n’ont pas été achevées, « parmi les conclusions, il est recommandé de poursuivre la traque des auteurs et leurs complices non encore appréhendés, des noms comme Agathon Rwasa, Mabele (arrêté jeudi dernier), Rogatien, Dunaduna, Ezéchiel, Hussein Nduwimana, Théobald et Jean Marie sont cités. Il faut que ce dossier soit déféré devant les juridictions pour que les responsabilités soient établies ».
Il y a des zones d’ombre dans ce dossier en rapport avec le carnage de Gatumba : « Il y a un problème, parmi les noms cités par ce prévenu qui est à la prison de Bubanza, il y en a qui ne sont même pas inquiétés », s’indigne le président de l’APRODH.

Il y a un groupe de personnalités qui a été seulement entendu par la commission chargée de faire de la lumière sur le carnage de Gatumba. Il s’agit du commissaire Désire Uwamahoro, du directeur général adjoint de la police, Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika, de Maurice Mbonimpa, le chef de cabinet chez le ministre de la sécurité publique. Toutes ces personnalités ont été citées par le prévenu Innocent Ngendakuriyo. Il y a aussi dans ce groupe G2 Ildefonse Habonimana qui est cité par le lieutenant François Niyonkuru qui était basé à la position de Rukoko et Tenga. Selon le président de l’APRODH, le nommé Jérémie Bibonimana cité par le prévenu Innocent Ngendakuriyo, aujourd’hui incarcéré à la prison de Bubanza doit être interrogé.

Pierre Claver Mbonimpa craint pour la sécurité de ce prévenu. Il se dit déterminé à tout faire pour que la lumière soit faite sur ce qui s’est passé réellement, au prix même de sa vie. « La vérité doit éclater au grand jour, il ne faut pas qu’on nous cache la vérité comme pour le dossier de l’assassinat du vice-président de l’OLUCOME, Ernest Manirumva et les autres, nous allons suivre ce dossier jusqu’au bout même s’il faut mourir pour cela ».

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