Selon un communiqué de la Banque Mondiale, Mme Victoria Kwakwa, entame ce mercredi 6 septembre une visite de 4 jours au Burundi. Objectif principal de cette visite de la vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’est et australe : réaffirmer le soutien de la Banque mondiale auprès du gouvernement burundais. C’est au moment où le pays entame des réformes structurelles et économiques pour booster la croissance économique.
C’est la première visite de Mme Kwakwa au Burundi depuis sa nomination le 1er juillet 2022. Sur son agenda, il est prévu des discussions de haut niveau avec le président de la République Evariste Ndayishimiye, le Premier ministre, Gervais Ndirakobuca et d’autres membres du gouvernement.
La vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’est et australe compte également s’entretenir avec le secteur privé, des groupes de femmes et des jeunes sur les enjeux du développement économique du Burundi.
Au cours de son séjour, Mme Kwakwa visitera les projets du gouvernement financés par la Banque mondiale afin de voir leur impact sur la population. Elle échangera également avec les bénéficiaires et les partenaires techniques et financiers du Burundi.
Signalons que le portefeuille de la Banque mondiale au Burundi s’élève actuellement à 1,18 milliard de dollars et comprend au total 15 projets.
Quand il faut dépouiller les africains et bien les messagers sont d’autres africains.Si la Banque Mondiale développait un pays cela se saurait.
@Gilbert Budigi
1. Comme le Burundi est l’un des actionnaires de la Banque Mondiale, je ne crois pas qu’il s’opposerait a ce que UN AFRICAIN BURUNDAIS travaille pour cette banque (au niveau le plus haut possible).
« La Banque mondiale fonctionne comme une coopérative géante. Son board rassemble les actionnaires des 189 pays membres qu’elle fédère. Ces actionnaires sont représentés par un Conseil des gouverneurs, l’organe de décision de la Banque. Ces gouverneurs sont généralement les ministres des finances (ou du développement) des pays membres… »
https://www.capital.fr/economie-politique/banque-mondiale-role-fonctionnement-et-structure-1428282
2. Vous contestez/minimisez le role de la Banque Mondiale alors qu’elle peut accorder des prets aux taux d’interets les plus faibles a l’Etat burundais.
« L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Créée en 1960, l’IDA vise à réduire la pauvreté en accordant des prêts (appelés « crédits ») et des dons destinés à des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire les inégalités et à améliorer les conditions de vie…
L’IDA prête des fonds à des conditions concessionnelles. Cela signifie que les crédits de l’IDA portent un intérêt très faible ou nul et que les remboursements sont étalés sur 30 à 40 ans. Plus de la moitié des pays IDA reçoivent la totalité ou la moitié de leurs ressources IDA sous forme de dons, qui n’entraînent aucun remboursement. Ces subventions ciblent les pays à faible revenu les plus exposés au surendettement… »
https://ida.banquemondiale.org/fr/about#:~:text=L%E2%80%99IDA%20pr%C3%AAte%20des%20fonds%20%C3%A0%20des%20conditions%20concessionnelles.,sous%20forme%20de%20dons%2C%20qui%20n%E2%80%99entra%C3%AEnent%20aucun%20remboursement.
@Gilbert Budigi
En marge du 28 eme Sommet Afrique-France, lors du debat entre le president francais Emmanuel Macron et 11 jeunes du continent africain, l’activiste burkinabe Ragnimwende Eldaa Koama a rappele les mots du grand intellectuel burkinabe Professeur Joseph Ki-zerbo (1922-2006): « ON NE DEVELOPPE PAS, ON SE DEVELOPPE ».
« Dans son livre « A quand l’Afrique ? », il nous dit : « Si on se développe, c’est en tirant de soi-même les éléments de son propre développement. En réalité, tout le monde s’est développé de façon endogène. Personne ne s’est installé sur la place publique en tendant sa sébile dans la main en attendant d’être développé »…
Dans le livre intitulé « pour un développement endogène de l’Afrique. La natte des autres », Joseph Ki-Zerbo insiste sur la nécessité de se connaître pour se développer véritablement. Selon lui, il faut « … aller d’abord au cœur des terroirs, sur le terrain ; ne théoriser qu’à partir de l’exploration concrète, faire ce détour en nous-même, qui, bien que semé d’embûches et d’épreuves, demeure la voie royale pour déboucher honorablement à terme, dans le vaste océan du monde»… »
https://burkina24.com/2017/03/11/on-ne-developpe-pas-on-se-developpe-12/
@Gilbert, simple observation mais hyper puissante. Bien vue! Excusez si vous ne comprenez pas l’Anglais. Vous pouvez avoir l’interpretation sur youtube.
https://www.youtube.com/watch?v=ifaP5sEVFlA
Signalons que le portefeuille de la Banque mondiale au Burundi s’élève actuellement à 1,18 milliard de dollars et comprend au total 15 projets.
Sur quelle période [de ? à ?]?
Espérons que cette grande dame ne va pas mettre dans l’embarras nos autorités politiques en abordant la question de l’homosexualité chère aux occidentaux et à l’institution qu’elle représente. L’Ouganda en sait quelque chose, lui qui a vu récemment la suspension de tous les financements en provenance de la Banque mondiale en raison de la promulgation par M7 de la loi sur l’homosexualité. Si d’aventure elle le faisait, le Burundi n’a qu’à emboîter le pas de l’Ouganda.