Le nombre de cas de tuberculose répertoriés au Burundi en 2018 s’élève à 7.202 contre 7.862 en 2017. Helménegilde Nzimenya, directeur du programme national intégré de lutte contre la tuberculose (PNILT), parle des chiffres préoccupants, d’un danger majeur pour la santé de la population.
«La tuberculose se présente sous forme endémique et toutes les couches de la population sont concernées», a-t-il indiqué ce mercredi 3 avril à Bujumbura lors d’un atelier de sensibilisation sur l’ampleur de la tuberculose.
Ce médecin explique l’ampleur de cette maladie par l’insuffisance des dépistages. Ainsi, elle se propage facilement. Il tient à souligner que la tuberculose est diagnostiquée et traitée gratuitement. Elle guérit à condition d’épuiser la dose administrée : «Celui qui interrompt le traitement risque de contracter la tuberculose très dangereuse dite tuberculose multi résistante».
Selon le directeur du PNILT, les personnes vivant avec le VIH/SIDA, les réfugiés, les prisonniers et les enfants, constituent les groupes à haut risque. Il préconise l’amélioration du diagnostic en mettant à contribution tous les établissements sanitaires : «Le meilleur moyen de lutte, c’est de dépister et de traiter toutes les formes contagieuses ».
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), la tuberculose est parmi les 10 maladies tuant beaucoup de personnes dans le monde. 30 mille personnes sont contaminées par jour et 4500 en meurent.