L’annonce du Premier ministre, Gervais Ndirakobuca, que tous les bars sauf les hôtels doivent respecter les prix récemment fixés par la Brarudi suscite des remous. Les tenanciers de ces bars VIP ne sont pas rassurés.
« La mesure du Premier ministre annoncée à Gitega ce 17 octobre appelant les administratifs à supprimer le statut de bar VIP n’est pas du tout rassurante », indique, ce mardi 18 octobre, un tenancier d’un bar en plein centre-ville de Bujumbura et fréquenté par des hauts cadres de l’Etat.
D’après lui, les investissements sont largement différents dans les lieux où se vendent les boissons de Brarudi. Un autre propriétaire fait savoir que certains travaillent dans des bistrots de location et leurs services sont de bonne qualité. Cette dernière diffère de celle de simples bistrots qui se trouvent dans tout le pays. « Les serveurs et tous les employés qui exercent pour que les clients vivent un moment plein de bonheur ont besoin d’être payés. Leur rémunération provient de ce statut. »
Pour lui, le gouvernement du Burundi devrait attendre avant de mettre en application cette mesure. Les prix des boissons de la Brasserie et limonaderie du Burundi (Brarudi) ont été revus à la hausse depuis ce 17 octobre.
« … un tenancier d’un bar se trouvant en plein centre-ville de Bujumbura et fréquenté par des hauts cadres de l’Etat… »
Les hauts cadres de l’Etat sont plus riches que les autres ?
Le premier ministre n’a-t-il pas raison s’il a un projet de juguler la corruption dans les services étatiques ?
Je crois que le journaliste Eric Ndizeye voulais insinuer quelque chose d’autre car en principe les plus fortunés du pays ne devraient pas être à l’Etat. D’ailleurs nous disons souvent que les personnes qui vont travailler pour l’Etat n’y vont pas pour s’enrichir. Si c’est vraiment le cas, bonjour les dégâts: corruption, conflits d’intérêts, trafic d’influence, etc.