Dans un communiqué dont Iwacu a reçu une copie, la Suisse note que « plusieurs pays ont également fait part de leurs préoccupations au sujet de ces décès au cours du dialogue interactif avec le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires qui a eu lieu en collaboration avec le Conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme à Genève, le 12 septembre 2014. »
La Suisse demande instamment « aux gouvernements burundais et rwandais de mener une enquête concertée, rapide, approfondie et impartiale de ces décès avec l’aide d’experts internationaux et indépendants en médecine légale. »
Pour la Suisse, « ces victimes méritent d’être identifiées, leurs familles de connaître leur sort et les responsables traduits en justice ».
C’est bizarre, tout le monde sait d’où sont venus ces cadavres, mais on tourne autour du pot. Je condamne la société civile burundaise qui n’affirme pas que les cadavres ne sont pas de burundais. Ils faut qu’ils déchargent le gouvernement burundais sur cette affaire. Chez nous, au moins on a le droit de crier si on a perdu le nôtre, même si il était un ennemi du pouvoir.
Arrêtez de nous prendre pour des cons!!!! Qui ne connait pas le pays où prend la source et où coule la rivière qui a charrié ces pauvres cadavres? Faut-il une expertise de géographes pour ça?
Est-ce que la Suisse s´est déjà préoccupée des meurtres de Gatumba, des cadavres dans la Ruzizi, des assassinats de Gatumba, du cas de Pierre Claver ou de l´emprisonnement à perpetuité des jeunes de MSD.
Bizarre dans le choix des préoccupations de la Suisse!!